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Mirages et naufrages

Résumé
Mirages et naufrages, c’est la mer qui pénètre jusque l’âme des hommes et des marins pour s’évaporer et les laisser desséchés par le sel. Ses mugissements, ses caresses et ses gifles, le chant des sirènes. Au rythme des vagues, à leurs aigus, les promesses vaines d’un ailleurs toujours inaccessible, le rêve de liberté, ce qu'on projette ailleurs et ce qu’on trouve à l'arrivée, quand, dans le sillage du bateau se perdent les illusions du navigateur. Mirages et naufrages, c’est un livre qui, parce qu’il est d’une poésie folle, nous fait ressentir l’universalité des désirs et l’inégalité des chances. Le péril de la traversée, que chacun sait, et que pourtant, encore et encore, on tente et on brave, parce qu’on est humain, et que c’est ce que font les hommes.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 2h. 29min.
Édition: Lausanne, Noir sur blanc, 2025
Numéro du livre: 79148
ISBN: 9782889831166

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Durée : 2h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Un tramway quitte la ville, dans l’obscurité de la nuit de Noël, pour s’enfoncer dans les périphéries. À chaque arrêt, des précaires de la vie montent à bord. Avec leur lot de misère, de tristesse et de déception, ils se dirigent, silencieux, vers un réveillon où la magie de Noël n’opère plus. Pourtant, dans cette nuit, le cri d’un nouveau-né, abandonné à l’arrière, va tresser un lien magique entre ces voyageurs, et éveiller quelque chose en eux... Après l’inoubliable Borgo Vecchio, Giosuè Calaciura offre une nouvelle fois une voix à ceux auxquels on ne donne jamais la parole. Ce conte de Noël, véritable hommage à Dickens, nous rend l’urgence, la profondeur et les contradictions de notre temps. Le Tram de Noël est illustré par Gérard Dubois. Primé depuis des années par American Illustration et Communication Arts, Gérard Dubois collabore avec The New York Times, Time Magazine, GQ, Rolling Stone, The New-Yorker, Le Monde. Postes Canada a émis un timbre pour célébrer son œuvre. L’écrivain Stephen King ou encore le réalisateur Guillermo Del Toro collectionnent ses œuvres.
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Résumé:"C'est le propre des démons et des anges de se présenter comme des étrangers, visiteurs d'un autre monde. Ainsi les éboueurs émergent des brouillards matinaux, leurs traits restent indistinctement indifférenciés : des mines terreuses - les africains du nord -, un peu de moustache, une calotte sur la tête ; ou - ceux d'Afrique noire - avec seulement le bulbe des yeux qui éclaire leur visage perdu dans le noir ; des voix qui superposent au vrombissement étouffé du camion des sons inarticulés pour nos oreilles, des sons qui soulagent lorsqu'ils filtrent dans le sommeil du matin en vous assurant que vous pouvez continuer à dormir encore un peu parce que d'autres sont en train de travailler pour vous. La pyramide sociale continue à brasser ses stratifications ethniques : à Paris, désormais, le travailleur italien est devenu petit patron, l'Espagnol ouvrier qualifié, le Yougoslave maçon, la main d'oeuvre la plus simple est portugaise et quand on en arrive à ceux qui font des terrassements ou balaient les rues, c'est toujours l'Afrique mal décolonisée qui lève ses yeux tristes des pavés de la métropole sans les croiser avec vos regards, comme si une distance impossible à combler nous séparait encore. Et dans votre sommeil, vous sentez que le camion ne broie pas seulement des ordures, mais aussi des vies humaines, des rôles sociaux et des privilèges et qu'il ne s'arrête pas tant qu'il n'a pas fini son tour complet..."
Durée : 2h. 23min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 11564
Résumé:L'humour de Calvino lutte ici avec une menace, celle de ses êtres en proie à une perte qu'il tente de récupérer par l'usage d'un sens. L'auteur avait en projet de consacrer une série de nouvelles aux cinq sens, plus un sixième : le sens commun. La mort lui a laissé le temps d'écrire des variations narratives sur l'odeur, l'ouïe et le goût. On y verra le client fin de siècle d'une parfumerie des Champs-Élysées à la recherche d'une effluve unique, qui est surtout celle d'une non moins unique et mystérieuse femme masquée, entrevue dans un bal ; un couple en voyage au Mexique, couple qui ne l'est peut-être plus que par sa façon de communiquer dans les nourritures exotiques, au fond desquelles rôde le souvenir (le voeu ?) de l'anthropophagie ; un roi qui, par prudence, ne quitte plus son trône et qui ne connaît de son royaume que les bruits qui en montent, de plus en plus étendus, de plus en plus complexes. En dehors de la facture étrange et riche de cet ouvrage, Calvino livre des réflexions intéressantes. Sommes-nous peu ou prou influencés ou influençables par nos sens ? Toujours est-il que si l'on n'a jamais été prisonnier d'un parfum enivrant, jamais été sous le charme d'une saveur gustative exotique ou du bruissement d'un crépuscule d'été, ce petit livre poétique explore la fantastique nature humaine sous toutes ses coutures pour nous prouver sa force (in)consciente.
Lu par : Daniel Burnand
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Résumé:Parmi les cauchemars dont les esprits de la nuit s'amusent à tourmenter les humains, le rêve de l'escalier est un des plus efficaces dans sa simplicité. La rampe se dérobe sous la main du dormeur, se fragmente, se pulvérise, les marches hautes comme des tours se creusent en abîmes ou s'amenuisent en barreaux ployant au-dessus du vide - et l'épouvante serre le coeur du dormeur qui s'y croit cramponné. Cette suite d'espoirs déçus, de certitudes anéanties, de vains efforts incessants a d'autant plus de prix, disent les esprits nocturnes, qu'elle renferme une allégorie de la vie. Il en est de même, en vérité, pour les vingt-quatre autres textes (contes, récits, variations) du recueil auquel Le Rêve de l'escalier donne son titre. De la réalité quotidienne et du pseudo-réel qui hante le sommeil au vrai fantastique, la marge est souvent étroite. Dino Buzzati excelle à glisser de l'une à l'autre, à suivre les méandres des distorsions temporelles, à faire résonner le tic-tac de la pendule fantôme annonciatrice de l'avenir, à chausser les lunettes qui révèlent Les Vieux clandestins, à brancher la télévision-vérité des Inventions, à écouter chiens et vieille auto. , L'humour comme dans l'apologue gai de L'Epouse ailée, l'observation désabusée d'Icare ou de Lettre d'amour, l'ironie amère inspirée par les conflits de générations et le Temps dévoreur des êtres, sont d'autres facettes qu'offre ici le talent d'un des meilleurs écrivains italiens contemporains.
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Durée : 32min.
Genre littéraire : Nouvelle
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Résumé:Mon voisin est un texte court d'une cinquantaine de pages. Il met en scène une jeune femme, mère d'un petit garçon de deux ans qui ne marche, ni ne parle, et qui n'a de cesse d'imaginer le suicide parfait « qui lui permettrait de sortir de cette pesanteur dans laquelle sa vie l'a entraîné ». Du père de l'enfant, nulle présence sauf à savoir qu'il a follement aimé faire l'amour avec elle mais, qu'à présent, il ne la regarde plus. Par contre cette jeune femme a un voisin. Beau, seul et, comme elle, parent d'un petit garçon qui l'encombre plutôt. C'est par cet enfant justement que notre mystérieuse héroïne va faire la connaissance de son voisin. Troublée par sa beauté et le mystère dont il semble se parer, c'est quand elle commence à prendre soin de son fils et à « chercher des copains » pour lui que le voisin s'intéresse enfin à elle. A quatre, ils vont vivre un été complice sous le chaud soleil de Cagliari. Entre le voisin et la jeune femme, une tendre amitié va s'installer.
Lu par : Lécuyer
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Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 21764
Résumé:" Douze nouvelles qui résonnent à l'aube ou au crépuscule, troubles et pâles, bourdonnements lacunaires comme des yeux interrogateurs, Les Oiseaux de Fra Angelico distillent en un chant tantôt léger, tantôt grave, une émotion à rendre muet le babil de nos esprits futiles. Quand tous les petits accidents et incidents du quotidien se projettent dans un horizon confidentiel, quand les " choses de la vie " dérivent tel un vaisseau fantôme, le futur devient antérieur, et Tabucchi dans son recueil rêve le passé d'un demain, qui est - ou fut, peut-être - l'aujourd'hui circonstanciel qui dessine - destine - une vie. "
Durée : 5h. 28min.
Genre littéraire : Nouvelle
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Résumé:Giuseppe Tomasi di Lampedusa n'a écrit que deux livres : Le Guépard et celui-ci. Le premier est un chef-d'œuvre, le second lui ressemble, et l'éclaire. Ici, fauteur nous livre, dans un long texte autobiographique, quelques-unes des sources cachées qui ont présidé à l'écriture du Guépard, et trois nouvelles qui plongent toutes au plus profond de la société italienne. Les dernières pages du Professeur et la Sirène ont aussi la chaleur d'un aveu, le plus intime sans doute qu'an jamais fait Lampedusa, l'un des écrivains les plus énigmatiques du XXe siècle.