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Olga: travailleuse sociale à l'époque des enfants placés

Résumé
Olga Zimmermann est née en 1904 dans une famille de Sainte-Croix où son grand-père était cordonnier et son père tailleur de limes. Elle était belle, intelligente, cultivée, connaissait des artistes, des écrivains et des peintres. Elle a voyagé dans toute l'Europe et surtout en Italie. Pour moi, elle a été plus qu'une mère, une initiatrice, un modèle. Professionnellement elle a assumé la tutelle ou la curatelle de nombreux enfants. Quand a commencé, ici, le travail de mémoire sur les enfants placés, je me suis demandé jusqu'à l'obsession qui était ma tante. Comment a-t-elle accompli sa tâche dans ce pays qui s'est montré si cruel pour les enfants? Elle n'était plus là pour répondre à mes questions, mais dans son secrétaire nous avons trouvé sa correspondance...
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 9h. 44min.
Édition: Vevey, Ed. de l'Aire, 2014
Numéro du livre: 20617
ISBN: 9782940537211
CDU: 364.23

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Lu par:Madiana Roy
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Résumé: Emma est de retour à Heidelberg où elle a fait une partie de ses études, vingt ans auparavant. Elle retrouve au fil des jours l’enchantement de cette ville, les rires, les chants, les manifestations des étudiants qui occupent toutes les rues, parce qu’ils sont presque aussi nombreux que les habitants. Le pays a certes changé, mais les villages au bord des fleuves sont toujours aussi charmants et, sur les collines boisées ou couvertes de vignes, les châteaux des chevaliers brigands attirent encore le regard. Elle erre plusieurs jours dans la poussière du temps et comprend peu à peu qu’elle est venue à Heidelberg pour chercher l’ami qu’elle a aimé et quitté sans un adieu. Elle est venue pour déchiffrer un passé oublié. Car elle ne sait plus. L’été 1963 est dans sa vie comme le triangle des Bermudes où tout a disparu.
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Résumé: «Un matin, au début du mois d’octobre, je me souviens qu’il faisait très beau, nous avons été réveillés par le cliquetis des échafaudages et les cris des ouvriers. Des bruits de planches jetées les unes sur les autres, des grincements de vis, de crochets, des flottements de toiles nous ont tirés du sommeil. Quelque part dans la maison, un enfant s’est mis à pleurer. Et nous avons su ainsi que ça commençait… » À Lausanne depuis quelques années, les immeubles en restauration sont nombreux. Ils sont cachés derrière des toiles, des échafaudages. Quand on passe dans leur proximité, on entend le roulement des gravats dans les dévaloirs. Parfois ces maisons sont vides, parfois elles sont toujours habitées. Et je me suis souvent demandé comment les locataires vivaient dans le désordre et le fracas et comment ils côtoyaient les nombreux ouvriers, étrangers pour la plupart, qui, à l’exception des électriciens et des peintres, travaillent tous avec des outils bruyants. Jusqu’au jour où c’est autour de notre bâtiment que les échafaudages ont été posés.
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Résumé: "Anne-Marie Blanc vient de mourir, elle allait avoir 90 ans. Je l'ai fréquentée pendant un quart de siècle. Après une rétrospective à la Cinémathèque, qui comprenait plusieurs de ses films, j'ai eu l'idée de faire sur elle un documentaire filmé. L'idée lui a plu, et le documentaire a été fait. Il s'intitule La petite Gilberte: Anne-Marie Blanc, comédienne. Les bribes de sa vie qu'elle m'avait racontées m'avaient donné, il y a longtemps déjà, envie d'écrire sa vie."
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Résumé: « J'ai dû en franchir des barrières, des murs, des frontières, des pays, des préjugés et les aspects plus ou moins avoués du machisme. » Reporter, écrivaine et photographe, Laurence Deonna s'inscrit dans la lignée des grandes voyageuses : Isabelle Eberhardt, Ella Maillart, Anne-Marie Schwarzenbach. Née en 1937, elle leur succède. Autre temps. Autre parcours de vie. Un point commun : l'aventure. Vient s'y ajouter la franchise qui est le luxe de sa génération : une femme qui peut tout dire, ou presque, et même s'étendre sur ses amours-qui-ne-durent-pas-toujours. Son irrésistible sens de l'humour, joint à une volonté inoxydable, lui ont permis de survivre tant aux tragédies familiales, qu'à celles, parfois insoutenables, du terrain du reportage. Son éditrice l'a définie ainsi : « Ce n'est pas qu'une journaliste, c'est une créatrice. » Un fil rouge tisse ces Mémoires empreintes à la fois de légèreté et de gravité : le pacifisme, l'empathie et la compassion, particulièrement envers les femmes. Vétérane des années 60, Laurence Deonna a parcouru en solitaire des pays devenus depuis périlleux. Elle a connu des situations cocasses, comme de réussir à émouvoir le Conseil des Ministres du Yémen, en leur chantant « Les Feuilles Mortes » de Prévert et Kosma. Des situations hasardeuses, comme d'être la seule, en 1984, à pénétrer dans la redoutable prison politique d'Evine, à Téhéran. Elle s'est trouvée face à de cruels chefs d'Etat, comme Idi Amin Dada et Saddam Hussein, ou d'autres encore de la même veine sanglante. « Les êtres lumineux étaient souvent des sans-grades, eux restent dans mon cœur », dit-elle.
Durée:5h. 17min.
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Lu par:Pierre Biner
Durée:10h. 5min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Il a incarné à lui seul tout un pan du cinéma français des années 70-80, même s’il a continué de jouer jusqu’en 2015. Discrètement mais porté par l’assurance de son talent, il s’est imposé comme l’un des rares monuments authentiques du septième art. Les plus grands l’ont sollicité à leur côté : Buñuel, Clouzot, Hitchcock, Sautet, Melville, Chabrol, Resnais, Godard, Demy, Ferreri, Moretti, Costa-Gavras, Malle, De Broca, Lelouch, Boisset, Deville, Tavernier, Girod, Rouffio, Granier-Deferre, Doillon, Rivette, Ruiz, de Oliveira, Chahine, Miller, Larrieu, Carax, Angelopoulos… Une liste presque interminable que bien des comédiens peuvent lui envier. Car elle est unique. Cet incroyable parcours lui a permis d’accrocher à sa riche carrière des titres comme Le Mépris, César et Rosalie, La Grande Bouffe, Les Demoiselles de Rochefort, Vincent, François, Paul et les autres, Le Sucre, Le Charme discret de la bourgeoisie, Les Noces rouges, Le Trio infernal, Le Doulos… et pléthore d’autres. Non content d’accumuler les rôles puissants au cinéma, Michel Piccoli a brillé au théâtre.