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Recherche par mot-clé: Féminité

3 résultats.

Durée:6h. 34min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:76097
Résumé: La mère d’Hippolyte, alias H, a un comportement étrange depuis que le père de cette dernière a quitté le domicile conjugal : elle force sa fille à ne manger que de la viande, alors qu’elle-même ne se nourrit plus qu’en cachette. En parallèle, leur voisine disparaît. H tente de ne pas se faire trop d’idées, mais lorsqu’un soir, sa mère se jette férocement sur elle et la mord, elle doit se rendre à l’évidence, quelque chose ne va pas… Aidée de ses amis Lola, Benji et Kouz, la jeune fille tentera de découvrir de quoi il s’agit. Une ambiance lourde mais poétique, une écriture parfois crue mais toujours juste et enivrante, ce roman est un petit bijou. Les relations qu’entretient Hippolyte avec les autres personnages sont bouleversantes, en particulier celle avec Kouz, qui deviendra son petit ami et, bien sûr, celle avec sa mère, fusionnelle, à l’amour littéralement dévorant et pourtant toxique sur des airs de syndrome de Stockholm, puisque malgré les tentatives de la mère de mordre sa fille, celle-ci ne cessera de la défendre. L’ouvrage propose donc un discours déchirant sur la culpabilité que peuvent ressentir les victimes d’abus, qui ne peuvent sortir de l’état hypnotique dans lequel elles sont plongées que grâce à une aide extérieure, ici incarnée par Lola, ayant connu une situation similaire avec sa mère. La relation d’H à ses parents est explorée sous le prisme du fantastique, grâce à des réflexions sur certains traits caractéristiques des contes, comme la figure de l’ogresse – qui donne son nom au roman – ou l’idée qu’un des parents va se transformer en monstre et qu’Hippolyte devra choisir lequel. L’histoire présente également avec brio les troubles qui marquent l’adolescence (premiers émois amoureux, séparation des parents, amitiés qui se font et se défont, cruauté mais aussi loyauté sans bornes que peuvent se témoigner les adolescents) en mettant en scène un quatuor de personnages principaux à la dynamique très intéressante. Le rapport de l’héroïne à son corps, au désir sexuel (qui se mêle au désir carnassier) et à la nourriture (tous les chapitres portent le nom de ce que H mange) est parfois presque dégoûtant mais examiné avec justesse. Le lien qui se tisse entre féminité (et le fait d’apprendre à l’apprivoiser) et cannibalisme rappelle des œuvres cinématographiques comme Ginger Snaps, Jennifer’s Body ou encore plus récemment Grave. On pourrait alors penser que ce roman surfe sur une vague et manque d’originalité, mais on aurait bien tort : il tape dans le mille en se montrant touchant, violent, captivant et passionnant, tellement riche dans la variété des thèmes qu’il aborde. À mettre sous toutes les dents !
Lu par:Jean Frey
Durée:17h. 26min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:66285
Résumé: La philosophe propose une réflexion sur la généalogie du concept de virilité en revenant sur son histoire depuis l'Antiquité grecque et ses limites dans la société contemporaine. Elle aborde la construction de la virilité à travers l'asservissement des femmes, la pédagogie et la sexualité, et invite à repenser une masculinité plus équilibrée.
Durée:1h. 9min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:15063
Résumé: Arthur Schopenhauer a été un des représentants les plus connus du grand courant pessimiste du 19ème siècle. Il a bénéficié, avec le marquis de Sade, d'une sorte de statut de philosophe à la mode de la deuxième moitié du 19ème siècle, à la première moitié du 20ème. Parmi ceux qui ont lu ou ont été influencés par Schopenhauer, on compte : André Gide, Nietzsche, Maupassant, Zola, les frères Goncourt, Tolstoï, Ernest Renan, Flaubert, Hippolyte Taine, Henri Bergson ... Le pessimisme de Schopenhauer implique une très forte misanthropie et l'homme supérieur doit trouver refuge dans la solitude. Pour Schopenhauer le monde est douleur. La misère, la souffrance et l'ennui affligent bien plus les humains, que la joie et le bonheur ne les comblent.