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Histoires impatientes: récits de vie

Résumé
« Aujourd’hui j’ai expliqué pourquoi je suis arrivé à l’hôpital psy de jour. Je suis là parce que je suis chômeur. Ben oui, j’ai plus de boulot. Un voleur de rue au chômage, car maintenant chaque fois que je choisis ma victime, que je sors mon couteau, mon cœur s’emballe, j’angoisse, je respire plus, j’ai l’impression de mourir. Un voleur de rue avec des crises d’angoisses. Voilà ma triste et pathétique étiquette. » Des récits de vie courts, poignants, durs et tendres qui vous tiendront éveillés et émus. C’est la rencontre du rhinocéros et du colibri: des vies déséquilibrées et injustes racontées en quelques pages pour regarder la folie, la souffrance et la vie avec des nouveaux yeux.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 1h. 45min.
Édition: s.l., Natalia Di Pascua, 2019
Numéro du livre: 66689

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Durée : 3h. 28min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 67809
Résumé:"À la fin de l’été, j’ai repris le travail et mes habitudes. Chaque jour, à peine rentrée, je m’allonge, je sombre lentement dans le sommeil. Les liens qui unissent les différentes parties de mon corps paraissent se défaire. Ma main n’est plus, par le bras, rattachée au reste du corps. Bientôt, il ne reste plus que quelques points d’appui tièdes et disséminés dans le noir du lit, mais je ne me souviens pas du lit. Mes pensées se disloquent aussi, comme une porte dont les deux battants bâilleraient de plus en plus, liés qu’ils sont de manière lâche par un fil rouge entrecroisé dont le nœud peu à peu se défait."
Lu par : Claude Fissé
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Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17175
Résumé:Sous-titré Histoires vraisemblables et invraisemblables, le livre contient une quinzaine de récits de longueur fort variable. On y décèle déjà quelques thèmes de Vogt: caricature de la médecine (le professeur Wüthrich, héros du premier roman qui rendra l'auteur célèbre en Suisse alémanique, y fait une apparition); anticléricalisme; dérision, critique sociale... et cet humour grinçant qui deviendra la signature de Vogt.
Durée : 6h. 39min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13413
Résumé:LA DEDICACE DE L'AUTEUR : Je suis mort. Je suis mort et c'est bien dommage. C'est dommage parce que, si je n'étais pas mort, je pourrais voir qu'on commence à traduire mes livres en français. Moi, n'est-ce pas, je suis Bernois ; alors j'écris en allemand, forcément. Je suis mort et c'est dommage, parce que si j'étais vivant, je pourrais constater que le monde est toujours aussi impitoyable, dérisoire, effrayant, drôle, pathétique, que je le décris dans mes livres. Si j'étais vivant, je pourrais constater que tout se passe comme je l'ai prévu en 1979 : le capitalisme est toujours plus sauvage, la nature toujours plus bafouée. L'homme reste capable de tout et de son contraire pour un petit profit à court terme. La cruauté de l' 'homo' qui se dit 'sapiens' n'a d'égale que sa bêtise. Heureusement, il y avait quelques fous, dont moi. Quelques fous qui avaient raison avant les autres. Quelques fous qui, plutôt que de hurler de peur ou de douleur, avaient pris le parti de rire. Voilà. Je suis mort et c'est tant mieux. Je suis mort de rire.
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19282
Résumé:Par ma fenêtre, le vert profond du pré ; plus loin un enchevêtrement gris de troncs et de branchages. Le ciel est plombé. Par une feuille encore, dans le bosquet qui sépare ma maison du vaste plateau des Granges. La radio, tout à l'heure, annonçait de possible chutes de neige jusqu'à mille mètre d'altitude. Tout pourrait être à nouveau blanc, demain matin. Je sais qu'en bas, en Plaine, du côté d'Yverdon ou de Lausanne, les pommiers et les cerisiers sont déjà couverts de fleurs, la sève impérieuse charrie ses flots, riches de sucre, entre bois et écorce. Les champs de colza étalent leur jaune pétant à côté des pousses de blé tendre, les marroniers et les tilleurs défroissent leur feuillage pour l'offrir à la caresse du soleil. En bas, la chaleur, les parfums entêtants, la joie du renouveau, l'herbe grasse.
Lu par : Camille Luscher
Durée : 1h. 42min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 66057
Résumé:Chacune des très courtes proses qui composent ce recueil met en scène un personnage « différent ». Une enfant attardée lors de la rentrée des classes. Une jeune femme dont les parents ont obtenu la garde de sa fille. Un vieil homme dans un hospice. Un SDF. Tous sont ce que l’on pourrait nommer des êtres dérangés, radicalement autres, des « inaptes à la vie » dont le seul maintien dans le monde qui les entoure tient du défi permanent ou du miracle. Grolo voulait acheter des cartouches pour son stylo à encre, mais le mot « cartouche » ne lui revenait pas à l’esprit, aussi écrivait-il au stylo à bille. En une page, une page et demi, rarement plus, Adelheid Duvanel parvient à nous enserrer dans ces vies bancales et à nous les rendre proches. Et, en nous permettant de percevoir l’équilibre fragile qui les rend malgré tout possibles, elle nous renvoie subtilement à nos propres tâtonnements. Maîtresse incontestée de la forme courte, elle est parvenue à conjuguer dans un même écrin l’extraordinaire originalité du regard « différent » (qu’il soit celui de l’enfant, du « dérangé » ou du rêveur) et la rigueur pointilliste d’une conteuse hors pair. C’est étonnant comme un mouvement de paupières efface le monde entier. Chacune de ces histoires forme un monde en soi. Une monade. Tout y est. Rien n’y manque. Elles sont comme des petits cercles dessinés à la main. Des petits cercles hésitants, délicats, qui entourent quelque chose. On ne sait pas toujours bien quoi. On sait juste que c’est infiniment précieux.
Lu par : Gilbert Wursten
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Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20289
Résumé:Dans L'amour émietté, Vince, veuf inconsolé, reconstitue les lettres déchirées en mille morceaux que Marie-Hélène lui écrivait. Et sa femme bienaimée ressuscite. Jean-Philippe, guide de montagne raconte son face à face avec un « homme sauvage » vivant d'herbes et de chasse au sommet des Alpes Titus, le chat abyssin ramené d'une zone de conflits en Afrique, est écrasé à Genève par la voiture d'une bourgeoise pressée. Jean-Benoît en panne sur l'autoroute dialogue avec Rodion, un Bulgare dont le foyer est un immense panneau publicitaire. L'écriture précise et le sens de l'observation de Roland Buti suggèrent, avec les quinze nouvelles de ce recueil, la douce et cruelle présence de l'insolite dans l'univers des gens ordinaires.
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Genre littéraire : Nouvelle
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Résumé:Courtes, incisives, parfois dérangeantes, les nouvelles de Mélanie Richoz ne laissent personne indifférent avec des thèmes tantôt crus, tantôt sensibles, mais toujours emmenés par une écriture efficace et pleine de sensations. Le talent de cette jeune auteure de Bulle est de nous faire ressentir, en parfois deux pages à peine, des vagues d'émotions qui augmentent crescendo grâce à des instants volés à la vie des personnages. Elle décrit les souffrances et les joies de l'âme avec les mots justes.
Durée : 1h. 26min.
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Numéro du livre : 14477
Résumé:Le premier interlocuteur de Robert Walser fut son frère aîné, le peintre Karl Walser. Même dans les années 1920 à 1933, lorsque cesse leur complicité et leur collaboration, le dialogue avec la peinture reste pour l'écrivain une source d'inspiration essentielle. En témoignent les textes présentés dans ce volume. L'exactitude de la description importe moins, ici, que l'aventure d'une transposition: les tableaux, ou parfois leur reflet dans la mémoire, libèrent l'imaginaire, la réflexion et le style. Pensant à Fragonard ou à Delacroix, à Breugel ou à Anker, à Daumier, à Renoir ou à Beardsley, Walser entraîne le lecteur dans un jeu qui allie de façon inimitable l'insolence et l'admiration.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 3h. 47min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 10627
Résumé:" Un soir, après le repas, j'allai encore en hâte au bord du lac drapé de je ne sais plus très bien quelle mélancolie pluvieuse et sombre. Je m'assis sur un banc sous les branches dégagées d'un saule et ainsi, m'abandonnant à des pensées vagues, je voulus m'imaginer que je n'étais nulle part, une philosophie qui me procura un bien-être étrange et délicieux. L'image de la tristesse sur le lac, sous la pluie, était magnifique. Dans son eau chaude et grise tombait une pluie minutieuse et pour ainsi dire prudente. Mon vieux père avec ses cheveux blancs m'apparut en pensées, ce qui fit de moi un enfant timide et insignifiant, et le portrait de ma mère se mêla au doux et paisible murmure et à la caresse des vagues. Avec l'étendue du lac qui me regardait comme je le faisais moi-même, je découvris l'enfance qui me considérait elle aussi, comme avec de beaux yeux limpides et bons..."