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À la vie: Entretiens avec Robert Badinter

Résumé
De ses origines familiales au combat pour l`abolition de la peine de mort, Robert Badinter retrace, dans ces entretiens menés à la fin de sa vie par Darius Rochebin, les épisodes marquants de sa trajectoire exceptionnelle : celle qui a mené ce fils d`immigrés juifs d`Europe de l`Est au bureau du garde des Sceaux. En résulte un portrait étonnant de liberté, de vivacité, souvent d`humour, où Robert Badinter raconte avec un égal naturel la lutte pour la survie sous l`Occupation, ses premières amours à New York, sa passion de la littérature et de la politique ou son apprentissage de l`art oratoire. D`un bout à l`autre, cet ouvrage poignant est traversé par la question de son rapport à la France et à une République qui aujourd`hui, avec son entrée au Panthéon, l`honore.
Durée: 2h. 34min.
Édition: Paris, Gallimard, 2025
Numéro du livre: 80133
ISBN: 9782073141224

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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Lu par : Yolande Desandre
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Lu par : Alain Gaillard
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Résumé:J.-M. Rouart a rencontré beaucoup de personnages politiques, de F. Mitterrand à N. Sarkozy, en passant par C. Pasqua ou F. Hollande. Dans cet essai politique et littéraire, il retranscrit ses tête-à-tête avec les hommes de pouvoir et les fait découvrir sous un jour inattendu. En écrivain qui va à la rencontre des grands acteurs du monde politique, Jean-Marie Rouart saisit leur personnalité sur le vif. Il traque sans pitié la vérité sous les masques. Une autre façon de parler de la politique et de ses enjeux.
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Résumé:Mémoires dans lesquelles le haut fonctionnaire, qui fut ambassadeur de France aux Etats-Unis dès 2014, retrace ses années passées au service du ministère des Affaires étrangères. En abordant les grands dossiers emblématiques sous la forme d'anecdotes, d'incidents ou de situations cocasses, l'auteur donne à comprendre la manière dont se fait la politique française sur la scène internationale.
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Durée : 7h. 41min.
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Résumé:Il est mort mais nous adresse ici un message de vie et d'espérance. Pendant vingt-cinq ans, Mikhaïl Gorbatchev s'est confié à Darius Rochebin comme il ne l'avait jamais fait, pour nous raconter, dans ces pages inédites, le miracle que fut son destin : un sursaut d'humanisme dans un système inhumain. Libéré de la langue de bois, Gorbatchev fait un récit plein de fraîcheur, sans rien cacher de ses erreurs : sa jeunesse paysanne, l'amour de Raïssa, l'ascension d'un communiste apparemment modèle, parvenu à la tête de l'empire, qui précipitera la chute de l'URSS en tentant de la réformer. Il dévoile les coulisses des événements qui ont changé le monde : Tchernobyl, la chute du mur de Berlin, le coup d'arrêt donné à l'escalade nucléaire. Mais il révèle aussi les rancunes qui ont alors germé, et qui explosent depuis lors entre l'Occident et la Russie. Gorbatchev fut l'anti-Staline. Homme de paix - jusqu'à la naïveté selon ses détracteurs -, il fait aujourd'hui figure d'anti-Poutine. Face à la crainte d'une autre guerre mondiale et au coeur de la bataille incertaine pour un nouvel ordre planétaire, cette voix d'outre-tombe a beaucoup à nous enseigner.
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Résumé:Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours. Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ? J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers. Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l'opinion ; dénoncer le crime par la pensée. Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques. Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l'idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel. Pour supprimer l'histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l'histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature. Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement. Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme. Pour aspirer à l'Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l'opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir. Qui dira que nous n'y sommes pas ?
Durée : 12h. 34min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77829
Résumé:Une guerre à laquelle nous n'étions pas préparés se déroule sous nos yeux, pour l'essentiel sans que nous en soyons conscients, et constitue pour nos démocraties une menace mortelle. Depuis la fin de la guerre froide et l'essor d'Internet et de médias planétaires, la militarisation de l'information par les Etats bouleverse l'ordre géopolitique. La guerre de l'information, qui oppose les Etats autoritaires aux régimes démocratiques, démultiplie les champs de bataille et fait de chaque citoyen un potentiel soldat. Plus que jamais, la puissance des Etats -qu'il s'agisse de leur hard power, leur soft power ou leur sharp power- dépend de leur capacité à mettre leurs moyens de communi cation au service de leur influence, en recourant à la cyberguerre, à la désinformation ou à l'instrumentalisation de théories du complot. A l'ère de l'intelligence artificielle et de la guerre cognitive, les médias sociaux sont le théâtre d'une "guerre du Net" sans merci, sans fin, dont nos esprits sont l'enjeu. Dans cet ouvrage, David Colon, spécialiste de l'histoire de la propagande et de la manipulation de masse, décrit les mécanismes de cette guerre longtemps restée secrète en dévoilant les stratégies de ses commanditaires et en décrivant les tactiques et le parcours de ses acteurs, qu'ils soient agents secrets, diplomates, journalistes ou hackers.
Lu par : Nina Pantic
Durée : 2h. 33min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26023
Résumé:A la fin du XIXe siècle, le baron Pierre de Coubertin s'inspire du modèle universitaire britannique pour promouvoir en France les vertus du sport. Son objectif est double. D'abord, il aspire à prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, le sexe et la pensée socialiste. D'autre part, il veut remettre au goût du jour les jeux Olympiques de la Grèce antique, exaltant la compétition comme moyen de réunir tous les quatre ans des hommes de toutes nationalités. D'abord vitrine du colonialisme, les Jeux seront délibérément instrumentalisés par les pouvoirs politiques - la triste édition de Berlin 1936 en est l'exemple le plus éloquent. Le Comité international olympique, pour assurer d'abord sa survie puis sa prospérité, a confié ses intérêts aux entreprises privées et aux chaînes de télévision, afin d'offrir aux spectateurs une image idéalisée de la mondialisation néolibérale. Le sacrifice quadriennal des athlètes sur l'autel de l'olympisme est absolu : dopage, concurrence effrénée, publicité, entraînements intensifs, pressions psychologiques - réalité masquée par un discours pacifique et généreux. A la veille des Jeux de Pékin, le propos d'Olivier Villepreux est clair : il est temps d'en finir avec le CIO, autorité supra-nationale illégitime, et avec les jeux Olympiques, spectacle mensonger de "l'amitié entre les peuples".
Durée : 3h. 56min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:De la fascination béate et complaisante d'une Yasmina Reza, elle critique les impostures idéologiques du nouveau pouvoir : elle démonte sans concession les valeurs de la droite bling-bling, dans un style incisif, souvent drôle, mêlant l'enquête journalistique, l'écriture littéraire et la critique sociale. Lucide, elle pointe aussi la faiblesse alarmante de l'imaginaire de gauche. Contre le cynisme et les renoncements, il est urgent de réinventer un nouvel imaginaire émancipateur, en commençant par se réapproprier l'aspiration légitime à l'épanouissement personnel, aujourd'hui fourvoyée dans les mirages de la " société-casino ".