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La Vie singulière de Thomas W. Higginson

Résumé
"Les « oubliés » de l'histoire, tant littéraire qu'événementielle, m'ont toujours à la fois touché et intéressé, dans mes lectures, et parfois dans mes propres livres. (...) Insuffler de la chair, de l'humain, une sorte de tremblement vif, aux figures figées, prisonnières de leurs notices biographiques. Faire lien entre elles et nous. Dire comment et en quoi ce qui les a animées résonne encore aujourd'hui." Au coeur du nouveau projet de Christian Garcin : Thomas Higginson (1823-1911), pasteur, ardent abolitionniste, soutien de Lincoln, proche d'Emily Dickinson et de H.D. Thoreau. Ses positions jugées trop radicales le repoussèrent aux marges de la société.
Durée: 5h. 23min.
Édition: Arles, Actes Sud, 2025
Numéro du livre: 80122
ISBN: 9782330201593

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Lu par : Marie Meylan
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Résumé:" Cent jours autour du monde, en 2018, cela relève presque de l'ordinaire (...) " ; chacun ressent qu'on tourne autour de la terre comme aussi bien on prendrait une ligne de tram d'un bout à l'autre, en regardant le ciel défiler au-dessus des nuages. A ceci près que nous, Christian et moi, nous ne prenons pas l'avion. C'est même la seule règle établie, celle qui justifie qu'on mette tout ce temps pour seulement faire une boucle : en cargo, en train, en voiture, à cheval s'il le faut, mais pas en avion - quelque chose comme le voyage de Philéas Fogg en un peu plus long, volontairement plus long même, à l'opposé du pari qu'il fit quant à lui de la vitesse et de la performance. Et non pas parce qu'on se soutiendrait de l'idée absolument inverse d'une lenteur sans limites, mais enfin, il est vrai, en bons romantiques attardés, qu'à la performance on opposera volontiers la promenade, à la vitesse la flânerie, enfin, en bons bouddhistes zen, à l'oeuvre accomplie le trajet qui y mène ". L'un, Christian Garcin, est un grand voyageur, dont l'oeuvre se nourrit de ses pérégrinations ; l'autre, Tanguy Viel, un sédentaire qui croyait avoir signé la pétition de Beckett, " on est cons, mais pas au point de voyager pour le plaisir " . Ensemble, ils se sont lancé un défi : parcourir le monde, de l'Amérique à la Sibérie en passant par le Japon et la Chine, sans jamais prendre l'avion.
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Résumé:De Tarkovski aux Pussy Riot en passant par Boulgakov, Vassili Golovanov, ou encore Paul Virilio, ce livre, qui relate une descente du fleuve Ienisseï de Krasnoïarsk à son embouchure dans l'Arctique, dresse un état des lieux alarmant de la réalité sibérienne. Les gigantesques incendies qui ravagèrent la région en 2012, le souvenir des camps du Goulag, la réalité des centaines de camps de travail qui y subsistent, les villages abandonnés le long du fleuve, les ethnies qui survivent à peine, la démographie du pays tout entier en chute libre, la pollution colossale due aux mines de nickel de la ville-usine de Norilsk, tout cela forme un arrière-plan préoccupant à ce récit qui se veut avant tout une apologie de la lenteur, de l'humain, et de la musique qui apaise les âmes, entre un déchirant chant d'amour dolgane et une berceuse evenk à l'intérieur d'un tipi, un concert champêtre dans la petite ville d'Ienisseïsk, et un autre au milieu du fleuve, destiné aux habitants d'un village qui se pressent en canot à moteur autour du bateau pour l'écouter en famille. La deuxième partie du livre est une évocation de la Biélorussie d'aujourd'hui, pays méconnu et souvent caricaturé, tiraillé entre la nostalgie d'une identité que l'Histoire a rendue problématique et un désir de modernité contrarié aussi bien par un régime politique autoritaire que par la présence, toujours encombrante, du « grand frère » russe.
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Résumé:Frères humains qui après nous vivez, N'ayez les cœurs contre nous endurcis. Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a appris le grec et le latin à l'université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les étudiants, les curés, les prostituées, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l'histoire de son temps et a disparu un matin sur la route d'Orléans. Il a donné au monde des poèmes puissants et mystérieux, et ouvert cette voie somptueuse qu'emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l'absolue liberté. Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ne pouvait mieux clore son voyage en Poésie qu'en endossant avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de François Villon.
Lu par : Martine Leroy
Durée : 9h. 19min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:Bizerte, janvier 1921. Tandis qu'il nage dans la rade, Tarik Aït Mokhtari, jeune docker, se heurte un matin à un croiseur de la flotte impériale russe transportant à son bord une population d'aristocrates fuyant la guerre qui divise leur pays. Yelena Maksimovna, fille unique d'un riche baron, en fait partie. Dès qu'il l'aperçoit, Tarik n'a plus qu'une idée en tête, la rencontrer.
Lu par : Bernard Delannoy
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Résumé:Dans « Le Hussard bleu », l'on suit les confessions de divers hussards - et de leurs officiers - ayant pris part à la campagne d'Allemagne de 1945. Ils notent leurs pensées, leurs impressions, ainsi que les événements qu'ils traversèrent pendant cette guerre étrange. Les compagnons vivent puis meurent selon les aléas du feu et du fer. L'existence de certains d'entre eux s'interrompt subitement, sous nos yeux et nos sens, ébahis par ce fil qui se rompt si soudainement : voici que Sanders est défiguré par un éclat, voilà que Maximian est dépouillé de ses membres ; il trépasse quelques instants après. L'on voit également le petit Saint-Anne mourir sur l'ordre de son amante, ce sans gloire aucune. Saint-Anne était le contraire de Sanders. Il était le jeune homme innocent, naïf. Il était l'amoureux crédule, abusé, le croyant doux et persévérant. En quelque sorte le héros des contes et légendes. Sa mort prend une dimension toute symbolique : la génération qui le berce ne parvient à trouver sa place dans ce monde détruit et sans repère. Elle tente de se rattacher à quelque chose, de l'agripper. Force est de constater son échec.