Parler avec sa mère
Résumé
"J'ai souvent pensé, étudiant les ouvrages d'écologie où les amateurs de grands espaces et les aventurières partent traquer les loups, observer les champignons, s'émerveiller des poulpes ou défier les ours que, s'ils avaient rencontré ma mère, ils auraient eu sous les yeux une créature tout aussi fascinante, dont les particularités m'ont toujours replacé dans un écosystème familier, au contact d'une intimité aussi problématique que celle qui nous lie toutes et tous, sans que nous comprenions très bien comment, au reste des systèmes terrestres". Ainsi s'ouvre un grand livre sur l'amour filial, qui explore la gamme si riche des interactions et des sentiments qui nous lient à nos mères, de la naissance à la mort en passant par le grand âge. Maxime Rovere y développe une réflexion éthique profondément novatrice qui nous enseigne le chemin joyeux d'une reconnexion avec le monde.
Lu par :
Sandra Scalea
Genre littéraire:
Philosophie/religion/spiritualité
Mots-clés:
Philosophie de l'homme
/
Relation mère-enfant
/
Littérature française
Durée:
5h.
Édition:
Paris, Flammarion, 2025
Numéro du livre:
79068
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782080427977
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Philosophie des salles obscures: lettres pédagogiques sur un registre de la vie morale
Cavell, Stanley
Lu par : Françoise Dufour
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 39129
Résumé:Le livre que vous avez entre les mains s’inspire d’un cycle de cours que Stanley Cavell dispensa à l’université de Harvard : les mardis étaient consacrés aux grands textes de la philosophie morale, les jeudis aux chefs-d’œuvre de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. La composition de ce livre, qui fait alterner un chapitre sur un philosophe avec un chapitre sur un film, reflète à la fois les circonstances de son élaboration et son ambition : nous replonger dans la salle de cours, nous faire redécouvrir et la philosophie et le cinéma. La plupart des histoires de la philosophie moderne relèguent au second plan sa vocation morale ; en ouvrant ce livre avec le philosophe américain Emerson et en le refermant avec Platon, Stanley Cavell nous invite au contraire à refuser l’éclatement de la philosophie en domaines séparés et à restituer à la philosophie morale toute sa place. Le cinéma ne tient pas lieu ici d’« illustration » philosophique : il ouvre au spectateur-lecteur une voie nouvelle, loin de tout conformisme, en faisant naître des questions que certaines théories philosophiques (voir les chapitres sur Kant, Mill ou Rawls, par exemple) n’ont parfois pas su formuler. Ces films magiques (New York-Miami, La Dame du vendredi, Indiscrétions, Cette sacrée vérité...) parlent du corps, du mariage, de l’aspiration à une vie et à un moi meilleurs, de l’éducation, des femmes, de la politique. Ils incarnent le perfectionnisme à travers l’une de ses caractéristiques constantes : la conversation. C’est peut-être cette dernière qui fournit l’instrument le plus efficace pour lutter contre la mélancolie, le cynisme ou le snobisme qui empêchent parfois de « désirer le monde et de désirer qu’il change ».
Lu par : Jean Perrenoud
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Résumé:Connaître les règles du jeu, voici l'objet de ce livre. Je suis né dans une famille banale d'une ville banale, dans un pays banal. Ni pauvre, ni riche. Ni analphabète ni très cultivé. Plutôt comme tout le monde. Je dois avouer qu'au début, être un être humain ne m'a pas beaucoup plu. Je ne sais pas comment je me suis mis à croire ça, mais faire partie des hommes signifiait pour moi faire partie de ceux qui sont capables du pire. Du viol, de la guerre, de la haine. Et très tôt, je me suis demandé si je ne pourrais pas arrêter l'expérience et rentrer chez moi. Dans mes jeunes années, je vivais ma présence sur terre comme un mauvais rêve dont j'allais forcément me réveiller, dans un ailleurs plus doux, où je ne ferais pas partie des oppresseurs. Avec le recul, je crois avoir « suivi le mouvement », agi ou réagi au fur et à mesure aux événements qui se présentaient. Au point qu'à un moment j'ai eu le sentiment d'une vie trop petite, jusqu'à me demander si elle était bien la mienne. Aujourd'hui, je suis sorti de ce mauvais rêve, je pense ma vie autrement, mon monde a changé. Cheminant avec moi, bien qu'à mon insu, mon autre vie était à portée de main, proposition silencieuse mais bien réelle.