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Les bonnes dames: roman

Résumé
Ce sont trois très vieilles dames restées très alertes de cœur et d'esprit. Il y a Clara la gardienne du foyer qui multiplie les activités positives en sorte de compenser un douloureux veuvage, Marieke la Hollandaise bohème aux curiosités inépuisables, et Lena la voyageuse qui a donné beaucoup de sa vie aux autres. Toutes trois, nées avant la Grande Guerre, à l'époque du poêle à bois et du bas de laine, ont traversé le Xxe siècle en s'adaptant vaille que vaille à ses mutations considérables, jusqu'à pratiquer le SMS et le vote démocratique par Internet. Aucune des trois ne s'est aigrie ni ratatinée malgré les tribulations et l'esseulement, toujours elles sont restées du côté de la vie, transmettant aux plus jeunes ce qu'elles-mêmes ont reçu et s'en trouvant revivifiées à leur tour. Ainsi, réunies par une dernière folie, se lancent-elles dans une équipée cocasse et touchante à la fois, des bords du Nil à la Vallée des Rois, où l'ombre des fins dernières les effleure dans la splendeur intemporelle de l'Egypte ancienne, avant que la vie rebondisse. De fait, c'est essentiellement " avec la vie " que ce roman tissé d'humour et de tendresse a été écrit, jusqu'à se fondre en temps réel dans la mélancolie des dernières heures, prélude à quelle reconnaissante remémoration.
Durée: 5h. 2min.
Édition: Orbe, B. Campiche, 2006
Numéro du livre: 77835
ISBN: 9782882411853

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Résumé:En même temps qu'un retour vers l'enfance, perdue, puis retrouvée, L'Enfant prodigue retrace un chemin singulier, ressuscitant les chères ombres disparues (le père, la mère, le frère, les grands-parents mythiques) pour leur rendre, au centuple, ce qu'elles lui ont donné : la joie et la curiosité, le désir d'être libre et d'écrire... (http://jmolivier.blog.tdg.ch)
Lu par : Simone Bosko
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Résumé:Le pain de coucou est cette plante des sous-bois aux petites fleurs blanches et aux feuilles d'un trèfle à la fois savoureux et acide, dont les enfants se régalent. Une croyance populaire, en outre, veut qu'aux endroits où il pousse, de l'or se trouve enfoui.
Lu par : Suzanne Bettens
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Résumé:Onze nouvelles composent Le Maître des couleurs, qui entre elles se répondent, en tissant de multiples correspondances. Ainsi "Vue sur la mer" et "À la vie à la mort" (sans doute la plus bouleversante du recueil) sont-elles deux lettres adressées à la mère, qui intervient ici comme la première interlocutrice (et, peut-être, le dernier recours). Ainsi "Swiss Parade" qui raconte les déboires d'une délégation d'écrivains suisses à la Foire du Livre de Francfort, "À côté de chez nous" qui restitue très bien l'atmosphère de mesquinerie, de délation et de voyeurisme qui peut régner dans une Cité nouvelle, et "Fax Fluo", satire - à notre avis trop tendre ! - de la bêtise télévisuelle (on reconnaîtra facilement l'animatrice peroxydée et bredouillante qui "verrouille tout ce qu'elle veut" dans son émission culturelle). Ainsi "Fils du vent", qui aborde avec beaucoup d'intelligence et d'acuité l'univers virtuel d'un Fou du Net, et "L'Enfant du Nil", qui ressuscite le fantôme d'un pharaon observant, à quelques millénaires de distance, un couple de touristes amoureux.
Durée : 5h. 17min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 67881
Résumé:Biographie Jean-Louis Kuffer revisite ses goûteux quartiers d’enfance. Entre un «bonheur de phrase» et la mécanique proustienne du souvenir, l’écrivain manie la magie des mots. Éloge de la mémoire en léger décalage. Il y a du Nabokov en Jean-Louis Kuffer, tant l’univers n’est rien pour l’un comme pour l’autre comparé à «un seul souvenir d’un individu et à son expression par des mots». Cela donne un recueil de textes brefs, où le lecteur est invité à emboîter le pas des phrases truculentes de Jean-Louis Kuffer pour rejoindre ici les chapeaux du grand-père et de l’écrivain Robert Walser, là les exotiques hauteurs lucernoises des années cinquante, ou encore un fumeux été 68, un spectateur atypique d’une gay pride, une épique et cruelle réunion littéraire sur un navire de la CGN, les paysages du Haut-Lac, Mlle Saligot à l’école, une peur érotico-freudienne du loup ou le «soliloque de Marcelin, l’ado-tramway». …Recréer l’instant, ce présent de légende, voilà ce goût immodéré pour l’écriture, pour les mots et les phrases, les plaisirs et les jours, quand «on est ici comme au bord du ciel, le dos à la forêt suspendue, à rêver à tous les bleus de là-bas». Dans l’universalité des petites légendes de Jean-Louis Kuffer, le présent s’affirme avec force. Le passé n’est que moyen de conjuguer ce souci de l’instant avec plus d’acuité. La lecture n’est donc pas là affaire de souvenir, mais d’imaginaire compréhension du présent. (…) Parce que, souligne Kuffer: «À un moment donné, plus rien ne compte qu’un certain bonheur de phrase.»
Lu par : Janick Quenet
Durée : 2h. 52min.
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Résumé:Quatrième de couv. : Si Lausanne ne fut jamais vraiment un haut lieu de littérature, la capitale vaudoise n'en a pas moins été, du Moyen Age à nos jours, le cadre d'une activité constante de l'édition et de la vie littéraire, avec des échappées sur l'Europe entière. Qualifiée de "petite Athènes du nord" au temps de Voltaire, notre ville vit naître au début du XXe siècle, avec C.F. Ramuz et les Cahiers vaudois, une littérature romande à part entière marquée par la triple influence de la Réforme, du romantisme allemand et du goût français. Les grandes aventures de La Guilde du Livre et de Rencontre, avant l'essor impressionnant de l'édition romande dans les années soixante, ont permis à plusieurs générations d'écrivains de s'exprimer et de trouver un public. Après une évocation de Lausanne à travers ce que les écrivains en ont écrit, un portrait caustique de l'âme romande, un bref apreçu de chaque époque et un hommage aux artisans et passeurs du livre, ces Impressions d'un lecteur à Lausanne invitent à la découverte plus détaillée des oeuvres contemporaines foisonnant à l'enseigne de la "seconde jeunesse" annoncée.
Lu par : André Cortessis
Durée : 12h. 55min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Vivre, lire et écrire : cela peut être tout un. Ce triple mouvement fonde en tout cas le projet, la démarche et la forme kaléidoscopique de ces Lectures du monde, dont voici le quatrième volume publié après L'Ambassade du papillon,Les Passions partagées etRiches Heures. Sous la forme d'une vaste chronique étoilée touchant aux divers genres du carnet de bord et du reportage littéraire, de l'aphorisme et du trait satirique, du récit de voyage et du journal d'écrivain au travail, ce livre tient d'un roman «dicté par la vie », reflet vivant de la réalité telle que nous la percevons par les temps qui courent, profuse et chatoyante, contradictoire, voire chaotique. D'un séjour en Egypte à d'innombrables escales parisiennes à la rencontre des écrivains de partout (tels Albert Cossery, Ahmadou Kourouma, Jean d'Ormesson, Carlos Fuentes, Amos Oz, Nancy Huston et tant d'autres), de Salamanque à Amsterdam, d'Algarve à Toronto, le lecteur suit un parcours zigzaguant qui ramène à tout coup au lieu privilégié de La Désirade, sur les hauts du lac Léman, au bord du ciel et dans l'intimité lumineuse de la « bonne amie »
Durée : 9h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13241
Résumé:...Dans ces chemins qui ne mènent nulle part on apprend que l'auteur, lié à la Suisse, tient un carnet. Ou des carnets. Au processus de désintégration de notre société il oppose, «au gré des trottoirs», ses notes et son collage obsessionnel d'images.
Durée : 3h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19963
Résumé:Don Quichotte est un personnage mythique, celui d'un chevalier errant, d'un redresseur de torts, d'un illuminé sujet aux moqueries, s'attaquant aux moulins à vent qu'il prend pour des géants. C'est parce qu'Alonso Quijano a lu des livres de chevalerie qu'il s'est pris un jour pour le chevalier errant don Quichotte... Ces lectures nocives lui ont alors fait perdre la raison... Dans son roman, Sabine Dormond raconte les aventures d'un fou d'aujourd'hui, qui se croit la réincarnation du don Quichotte imaginé par Cervantes il y a quelque quatre siècles, après avoir lu son livre éponyme. L'expression "sur le retour", dans le titre du livre de Sabine Dormond, est donc bien choisie puisqu'elle exprime à la fois le retour du héros de Cervantes en même temps que le retour d'âge de l'expression usuelle, qui ne peut se comprendre qu'après avoir terminé le livre. Ce don Quichotte actuel s'appelle Alonso Kessel. Alors que celui de Cervantes ne rencontre jamais sa Dulcinée du Toboso, celui-ci rend une visite, qu'il croit de courtoisie, à Dulcinée Bolomey dans son cabinet de psy alors qu'elle est en consultation.
Durée : 4h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19756
Résumé:Les Amis de Bernhard est un hymne à la jeunesse, une ode lumineuse aux années vingt : une époque incandescente, mais déjà menacée par l'idéologie nazie. Premier roman d'Annemarie Schwarzenbach, il brosse avec subtilité et ferveur, humour et tendresse, le portrait d'un groupe de jeunes gens, ardents et attachants, tous artistes dans l'âme. Une superbe amitié entre Berlin et Paris, villes-phares des mythiques années folles. L'un d'eux, Bernhard, décide de partir à Paris, rejoindre son professeur de piano. Là, le rejoignent ses amis, Gert, velléitaire mais passionné et Inès, généreuse et mélancolique. À Paris, il donne des leçons à une riche Américaine qui s'est mis en tête de chanter et fait de nouvelles rencontres : Charles, le lycéen, et Gérald, un étrange chirurgien. Il découvre les soirées du milieu artistique de Montparnasse, et rencontre la sculptrice Christina et son frère Léon, cet être fascinant, solitaire et sombre.
Lu par : Sarah Neumann
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13206
Résumé:Hiver 1933. Alors qu'Hitler vient de prendre le pouvoir en Allemagne, Annemarie Schwarzenbach n'hésite pas un seul instant : sa place ne peut être que dans l'opposition. Mais la question essentielle à ses yeux est de savoir quelle forme va pouvoir prendre son engagement politique. Tout comme ses amis Klaus et Erika Mann - mais sans y être directement contrainte par les événements -, elle va choisir la fuite. Mais une fuite qui doit donner une orientation constructive à sa vie, à l'écart des dangers et de la confusion du monde. Face au drame qui se joue en Allemagne, Annemarie veut prendre du champ et de la hauteur, et c'est bien ce qu'exprime le titre de l'ouvrage qu'elle a commencé au début de l'année : Le Refuge des cimes. Le héros de ce roman, Francis von Ruthern, fils aîné d'un junker prussien, rentre en Europe après avoir passé dix ans en Amérique du Sud. Mais il ne parvient pas à reprendre pied dans la vie normale. Il trouve alors refuge dans une station de ski au-dessus d'Innsbruck. Là, son destin croise celui d'hommes et de femmes tout aussi accablés que lui par un sentiment d'étrangeté face à eux-mêmes, par leur incapacité à communiquer, à aimer, à trouver leur voie. Dans la montagne, les jours s'écoulent entre l'immensité vide des champs de neige, les courses à ski et la vie tissée d'ennui d'un hôtel de luxe. Chacun est dans l'attente d'un événement qui pourrait lui permettre de donner une orientation à sa vie, et c'est finalement à Francis qu'est dévolue cette « chance » : quand son frère Carl Eduard, un officier de l'armée de métier, se tire une balle en plein coeur, il doit redescendre dans la vallée où « tous les chemins s'ouvrent à lui ». La mort de Carl Eduard et la confrontation avec un monde en proie aux flambées nationalistes opèrent sur lui une sorte de catharsis : il découvre la valeur de la vie et de l'amour. Se sentant inapte à se lancer dans la mêlée où « s'affrontent les puissances humaines déchaînées», il réalise que sa place est en haute montagne, là où il pourra répondre aux attentes des autres tout en développant ses aptitudes propres. Il en recevra d'ailleurs la confirmation quand l'occasion lui sera donnée de sauver la vie d'un jeune garçon égaré dans la neige et le brouillard.