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Contes froids

Résumé
Babelio: Sous ce titre sont regroupés des récits dont certains avaient paru en France en 1971 et toute une série de textes restés inédits en français. Contes brefs qui nous confrontent à un des univers les plus étranges qu'il nous ait été donné de lire. Les conduites apparemment les plus banales y sont prises en charge par une logique folle qui les fait déboucher sur des issues à la fois surréelles, absurdes et grinçantes. Ainsi, la famine mène à l'autodévoration, l'alpinisme et ses "légers" accidents au morcellement total des corps, la minutieuse description d'un album prend une éternité, et l'insomnie trouve sa seule solution dans le suicide. Il y a, dans ces syllogismes glacés, une dérision proche de celle de Buster Keaton, ou, pour citer un des amis et complices de Piñera, un rire noir et sournois proche de celui de Gombrowicz. Paradoxalement, on pourrait dire que ce Cubain appartient au grand courant ricanant et désespéré qui, de Kafka à Schulz, a marqué la littérature européenne de l'Est en ce siècle.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 10h. 40min.
Édition: Paris, Les Lettres nouvelles, 1971
Numéro du livre: 70411

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Résumé:En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme la musique d'un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en reste), soleil de plomb, solitude. Magie des décors qui n'ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps qui passe ; à ce désir qu'ont les choses, souvent, d'arriver contre notre gré, sans nous consulter. Ainsi les toits qui s'effondrent, les pénuries de rhum, le départ intempestif d'êtres aimés. On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées, soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens désoeuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants... On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique : l'humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu'on ne vit pas, et l'art suprême de nous plonger dans une île qu'on emporte toujours avec soi.
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Résumé:Zoé Valdés dédie ce livre et rend hommage "à ceux qui aiment La Havane et la comprennent sans l'humilier", à ceux qui malgré les soubresauts de son histoire récente ont entretenu ses mythes et ses mystères. Gardienne du temple de la mémoire de sa cité natale, l'auteur redonne vie aux acteurs mythiques ou authentiques qui ont bâti sa légende. "La Femme coupée en morceaux", "La Chinoise", "Yarini et Radamés", plus de quarante contes retracent Les Mystères de La Havane de ses origines à nos jours. Tous évoquent, dans une langue simple et poétique, la sensualité de sa musique, l'extravagance de ses murs, ses amours passionnées, ses beautés d'autrefois et ses odeurs qui envoûtent. Par ces récits, l'auteur parvient à nous faire entendre ces sons d'une autre époque, "bruissements d'étoffes sur les sols marbrés des salons, calèches roulant sur les pavés, rires perlés de femmes derrière des éventails..."
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Résumé:Des nouvelles surgissant des profondeurs d'un inconscient que l'auteur a défini ainsi : il me semble que les membres n'existent que parfois et que la contradiction sans cesse comme le flux et le reflux vient brasser toute tentative d'exprimer l'inexprimable. Tout ici est d'une constante myopie, onirique, fantastique, à l'indéniable parfum érotique mais sans doute parviendra-t-on, à force d'agiter les membres dans cette fumée, cette brume, ce trouble sublime, à toucher une boursouflure de la réalité, si toutefois la réalité revêt un quelconque intérêt.
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Résumé:Du Caucase à l'Afghanistan, en passant par la Perse et l'Azerbaïdjan, Arthur de Gobineau a rapporté de ses nombreux voyages ces six nouvelles, emplies de magie, de folles passions et de sanglantes querelles, où se croisent tour à tour des danseuses envoûtantes, de mystérieux derviches, des officiers turcomans, des amants éperdus....Les Nouvelles asiatiques, qui souvent évoquent l'univers des Mille et une nuits, sont considérées comme l'une des oeuvres littéraires majeures de l'écrivain diplomate.
Lu par : Fernande Guex
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Résumé:Le présent ouvrage est le volume 8 de la collection des Oeuvres complètes deTchekhov intitulé : Nouvelles et récits, années 1895-1896. Cette collection des Oeuvres complètes contient : vol. 1. Nouvelles et récits. 1883-1884. - vol. 2. Nouvelles et récits. 1885. -vol. 3. Nouvelles et récits. 1886-1887. - vol. 4. Nouvelles et récits. 1887. - vol. 5. Nouvelles et récits. 1888-1889. - vol. 6. Nouvelles et récits. 1890-1892. - vol. 7. Nouvelles et récits. 1892-1894. - vol. 8. Nouvelles et récits. 1895-1896. - vol. 9. Nouvelles et récits. 1897-1903. - vol. 10. Théâtre I : Platonov. Sur la grand-route. Ivanov. - vol. 11. Théâtre II : L'esprit des bois. Pièces en un acte : le chant du cygne. L'ours. La demande en mariage. Tragique malgré lui. La noce. Tatiana Repina. Le jubilé. La mouette. - vol. 12. Théâtre III : L'oncle Vania. Les trois soeurs. Les méfaits du tabac. La cerisaie.
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Résumé:Jhumpa Lahiri choisit cette fois de s'attacher aux pas des enfants des premiers expatriés indiens en Amérique. Dotée d'une remarquable finesse d'analyse, elle montre, à travers huit nouvelles, les difficultés de cette seconde génération de migrants, sans cesse confrontée au décalage entre deux civilisations et au regard de l'autre. Leurs parents avaient toujours voulu ignorer ce qui tourmentait Soudha ou Rahoul, comme les moqueries de leurs camarades d'école à propos de la couleur de leur peau ou des drôles de sandwiches de pommes de terre au curry qui teintaient de vert les tranches de pain de mie WonderBread... L'abattement, la dépression étaient des termes qui n'avaient pas de place dans leur vocabulaire, des concepts américains. Exil et solitude, déracinement et assimilation, mystères de l'identité se trouvent au coeur de ces récits. Si les parents se réfugient dans la nostalgie du pays perdu, les enfants refusent, eux, de vivre dans le passé.