Contenu

La beauté du ciel

Résumé
"Un matin de mai, le téléphone sonne, je réponds, "Bonjour, gendarmerie de Mantes-la-Jolie, la tombe de votre mère a été profanée dans la nuit". " Une femme écrit à sa fille qui vient de naître. Elle lui parle de ses joies, ses peines, ses angoisses, et surtout d'une absence, celle de sa propre mère, Romy Schneider. Car cette mère n'est pas n'importe quelle femme. Il s'agit d'une grande star de cinéma, inoubliable pour tous ceux qui croisent le chemin de sa fille. Dans un récit fulgurant, hanté par le manque, Sarah Biasini se livre et explore son rapport à sa mère, à la mort, à l'amour. Un texte poétique, rythmé comme le ressac, où reviennent sans cesse ces questions : comment grandir quand on a perdu sa mère à quatre ans ? Comment vivre lorsqu'on est habitée par la mort et qu'elle a emporté tant de proches ? Comment faire le deuil d'une mère que le monde entier idolâtre ? Comment devenir à son tour mère ? La réponse, l'auteure la porte en elle-même, dans son héritage familial, dans l'amour qu'elle voue à ses proches, à ses amis, à ces figures féminines qui l'ont élevée comment autant d'autres mères. Le livre de la vie, envers et contre tout.
Durée: 3h. 39min.
Édition: Paris, Stock, 2021
Numéro du livre: 69433
ISBN: 9782234090132
Collection(s): La Bleue

Documents similaires

Durée:9h. 29min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:73562
Résumé: Edmonde, la jeune effrontée née sous une bonne étoile, délivrée de la 5e division blindée du Général de Lattre, sort de la guerre, vivante. Quoique surnommée « Edmondaine », la fille de l’ambassadeur François Charles-Roux, la sœur de la trop belle Cyprienne Del Drago, la complice de son frère Jean, qui n’est pas encore entré dans les ordres, quitte le clan familial que nous avions si superbement rencontré dans le premier tome de Dominique de Saint Pern. Qui est-elle alors, en 1945, à 25 ans, les pommettes hautes, le feu au cœur, ni mariée ni fiancée, ni soumise ni offerte ? On lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Elle sourit : voilà que les Lazareff, le couple qui fait la presse et les dîners parisiens les plus courus, lui offre son premier emploi à Elle. Elle cligne des yeux sous les flashs de son ami Robert Doisneau : voilà que le puissant groupe Condé Nast lui déroule le tapis de Vogue, dont elle prendra la direction, et dont seule l’arrachera en 1966 une cover avec un mannequin trop noir et très Pop Art. Elle dénude une épaule : voilà le lit où tombent les hommes de pouvoir et d’importance, les lions qui s’apaisent en se frottant à une tigresse, Orson Welles, André Derain, François-Régis Bastide, Maurice Druon, et chut ! les redoutés orientaux, le Général Oufkir et l’alors fréquentable Kadhafi. « Il faut que le cœur se brise ou se bronze », a écrit un moraliste. Le cœur d’Edmonde se brise parfois.
Durée:1h. 59min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:35698
Résumé: Le poète fou caché sous sa couverture continue à balbutier des choses. Ses mots refusent de mourir. Le vacarme des trains n'empêche pas le poète de se réciter ses poèmes, de se les déclamer. Il entend des ovations. Il peut mourir en paix maintenant qu'il se sait apprécié. Moins fou, Mandelstam comprendrait que ce qu'il prend pour des ovations ne sont que des réclamations, ses camarades, des déportés comme lui, veulent du pain et pas des mots. Mort, ils continueront à lever son bras pour profiter de sa ration. En 1938, le grand poète russe Ossip Mandelstam a 47 ans et se meurt dans un camp de transit près de Vladivostok. Staline, "le montagnard du Kremlin, l'assassin et le mangeur d'hommes", est le responsable de sa déchéance. Du fond de sa cellule, perdu dans son monde peuplé de fantômes, Mandelstam revoit défiler sa vie : quatre décennies de création et de combat, aux côtés de Nadejda, son épouse adorée, et de ses contemporains, Akhmatova, Tsvétaïeva, Pasternak et bien d'autres... Grâce à son écriture sensible et à son sens inné de la dramaturgie, Vénus Khoury-Ghata redonne vie à Mandelstam et lui permet d'avoir le dernier mot. Prouvant que la littérature est l'un des moyens les plus sûrs de lutter contre la barbarie.
Durée:5h. 7min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:71195
Résumé: "Qu'est-ce qui m'a poussée, jeune fille, à abandonner mes proches, ma maison, ma langue maternelle ? Pourquoi ai-je laissé derrière moi mes amis, mes petits frères, ma mère, mon pays ? Qu'est-ce qui fait qu'un homme tendre comme mon père est devenu un monstre, à un moment donné ? Quel est ce mal qui m'a rongée jusqu'à presque en crever ? Cela s'appelle Italie : ma douleur, mon amour, ma patrie. Un pays qui n'a pas fait les comptes avec le fascisme dont il fut l'inventeur. Un pays comme une famille, plein de secrets - bruyants, destructeurs, meurtriers".
Durée:5h. 43min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:31330
Résumé: Novembre 1958. Billie Holiday, l'icône du jazz, débarque en Italie puis en France pour la deuxième fois de sa vie. A quarante- trois ans, cette femme au destin chaotique, minée par l'alcool et la drogue, n'a plus que huit mois à vivre. A Paris, la voici à l'Olympia, et ensuite au Mars Club où elle se livre à l'état brut, tour à tour pathétique et grandiose. Chaque soir, elle s'y produit jusqu'à l'aurore devant quelques dizaines de fidèles, parmi lesquels Sagan, Bardot, Duke Ellington. Dans ce livre, construit comme un roman mais nourri uniquement de faits réels, l'auteur reconstitue au jour le jour cet épisode méconnu de la carrière de Billie Holiday. Il se lance sur les traces d'une «Lady Day» indomptable, retrouve des témoins oubliés et plonge le lecteur dans l'atmosphère troublante de la fin des années cinquante.
Durée:5h. 28min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:67139
Résumé: Une mère, âgée mais indépendante, se trompe de jour, de lieu de rendez-vous avec ses filles, achète des objets superflus et coûteux, oublie dans le coffre de sa voiture les fruits de mer bretons, et se lève la nuit, croyant partir pour une destination inconnue. Cela pourrait être drôle, si ce n'était une maladie mentale due à l'âge, et surtout si cette femme si confuse n'était pas la romancière Benoîte Groult, la mère de l'auteure de ce livre d'une force rare. Benoîte Groult, luttant, jouant avec sa propre fin, mais refusant avec rage de céder à la fatalité et à la vieillesse, elle qui a été une militante de l'association "Pour le droit de mourir dans la dignité " . Voici la femme intime, plus que la femme publique, ici telle qu'on ne la connaît pas, et qui écrivait : "Dans la vie, deux mondes se côtoient : celui des gens qui vont vivre et celui des gens qui vont mourir. Ils se croisent sans se voir". Benoîte s'éteint en juin 2016 à Hyères, à 96 ans. Ecrivaine comblée, mère et grand-mère heureuse, femme de combats remportés. Mais ce que ce livre raconte, ce n'est pas juste le deuil hélas ! prévisible d'une mère admirée et aimée, mais un double deuil : voici le terrible sens du titre, La mère morte. "Maman, mon dernier rempart contre la mort. Bientôt, ce sera moi le rempart pour ma fille" . Le 1er avril 2016, la fille de Blandine de Caunes, Violette, 36 ans, meurt dans un banal accident de voiture, laissant orpheline sa fille Zélie. L'ordre du monde est renversé : Benoîte s'accroche à la vie, Blandine sombre, Violette n'est plus. De Benoîte Groult, sa fille a hérité l'humour et la force vitale. Ce livre n'est pas triste, au contraire. C'est une réconciliation entre trois générations de femme qui partagent le "même amour forcené pour la vie, toujours plus forte que tout" , le credo de Benoîte qu'elle a transmis à sa fille.
Lu par:Myriam Danard
Durée:17h. 7min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:67658
Résumé: Catherine Decours nous plonge dans la vie tumultueuse d’un Louis II de Bavière flamboyant, chef de guerre et fin gouverneur, mécène et homme de passion n’ayant pas peur du scandale, jusqu’à ce que sa folie le rattrape. Louis II de Bavière entendait « demeurer une éternelle énigme pour lui et pour les autres » et le but a été atteint. Mais le mythe a masqué le véritable personnage. Louis était-il fou ou un simple original? Fut-il un mécène, un grand artiste ou un pâle imitateur construisant d’étranges édifices? Quelles furent ses amours? Comment gouvernait-il son pays? Même les conditions de sa mort restent mystérieuses. Car au soir du 13 juin 1886, ce furent deux corps que l’on trouva sur les rives du lac de Starnberg.
Durée:9h. 6min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:31494
Résumé: "Ma chance à moi, Stéphanie St-Clair, Négresse française débarquée au beau mitan de la frénésie américaine, fut qu'à mon arrivée Harlem commençait à se dépeupler de ses premiers habitants irlandais, puis italiens, lesquels cédaient la place jour après jour, immeuble après immeuble, à toute une trâlée de Nègres venus du Sud profond avec leur accent traînant du Mississippi et leur vêture ridicule en coton de l'Alabama. Dès le premier jour sur cette terre d'Amérique, je me jurai que personne ne me marcherait plus sur les pieds ni ne me traiterait en petit Négresse. Personne !" Dans le New York des années 1920-1940, Stéphanie St-Clair connut un incroyable destin. Venue de sa Martinique natale, elle deviendra reine de la loterie clandestine, surnommée «Madame Queen» ou «Queenie» par le milieu, et affrontera avec succès à la fois la pègre noire et la mafia blanche du Syndicat du crime. Traversant avec panache toutes les époques - la Première Guerre mondiale, la prohibition, la Grande Dépression de 1929, la Seconde Guerre mondiale et le début du Mouvement des droits civiques - elle s'enrichit et devint une icône à Harlem, mais aussi dans nombre de ghettos noirs du nord des Etats-Unis. Ce roman rend justice à celle qui fut, outre une femme-gangster impitoyable et cruelle, un précurseur de l'affirmation féministe afro-américaine.
Durée:4h. 10min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:37089
Résumé: Ce roman vrai est la pierre d’angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’histoire de la mère d’Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’impose comme l’antidote absolu de notre siècle timoré. Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même. Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle. Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir.
Durée:10h. 32min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:74478
Résumé: Lorsqu’il était enfant, Lhasham-Gyal lisait des livres tout en gardant des moutons sur une haute montagne au nord-est du Tibet. C’est son premier roman que vous tenez entre les mains. Avec malice et tendresse, il raconte l’enfance de quatre amis – trois garçons et une fille – dans un village de l’Amdo. Inséparables, ils jouent perchés sur des rochers à parler de leur futur; ils découvrent l’amour, se posent des questions sur les adultes et le monde qui les entoure, avant que leurs chemins se séparent. Bientôt chacun suit sa propre trajectoire; mais le destin n’est pas toujours celui qu’on espérait. Roman de l’enfance, car on y lit le bruit des jeux et le passage des saisons, les éclats de rire ainsi que les légendes qui font peur racontées par Pépé-Crinière. Roman d’initiation aussi avec, en toile de fond, cette question essentielle : que signifie être tibétain aujourd’hui ? Comment rester tibétain sans se trahir soi-même et sans trahir sa communauté ? Et aussi, comment grandir sans trahir l’enfant qu’on a été ? A l’émerveillement de l’enfance et aux histoires d’un monde lointain répondent les désenchantements de l’âge adulte. Mais la neige du pays natal continuera de tomber silencieusement dans leurs cœurs.
Durée:4h. 2min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66086
Résumé: En mars 1869, un scandale sans précédent éclabousse le petit village de Thayngen, en Suisse alémanique. Gotthelf vient de naître dans la ferme d’Anna. Elle est veuve d’un douanier depuis deux ans. L’enfant est bâtard. On chuchote que le père biologique est l’assistant du pasteur, que d’avoir engrossé la mère n’est pas son seul forfait. Que s’est-il passé ? Où a fui le jeune vicaire ? Qui est cet homme aux multiples facettes ? Près de cent cinquante ans plus tard, la petite-fille de Gotthelf mène l’enquête sur ce secret de famille si bien gardé. A l’aide d’indices tronqués, elle reconstitue les deux vies en miroir, celle du père absent, chaotique, celle du fils, sans reproche. Ses recherches la conduisent de la Bavière à Marseille, des bords de la mer Noire au fin fond du Wisconsin, et jusqu’en Chine. Une enquête à rebondissements menée au coeur des Archives judiciaires de Schaffhouse et en naviguant sur Internet.
Durée:8h. 46min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66323
Résumé: Dans le lourd manoir aux sombres boiseries, Miss Jan s’apprête à devenir Virginia. Mais naître fille, à l’époque victorienne, c’est n’avoir pour horizon que le mariage. Virginia Woolf dérogera à toutes les règles. Elle fera œuvre de ses élans brisés et de son âpre mélancolie. La prose formidablement évocatrice d’Emmanuelle Favier, l’autrice du Courage qu’il faut aux rivières, fait de cette biographie subjective un récit vibrant, fiévreux, hypnotique.
Lu par:Madiana Roy
Durée:6h. 27min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:36762
Résumé: Au cœur de l’enfance de l’auteure brille le sourire de Bongsun. Maltraitée et affamée, Bongsun s’est réfugiée chez eux il y a des années. Pour autant, elle n’occupe pas une place égale à celle des autres enfants de la famille, elle reste une subalterne, une petite bonne. Mais pour Jjang-a, c’est sa très chère grande sœur, qui dort dans sa chambre, la porte sur son dos partout où elle va. Surtout, elle est une porte ouverte sur un monde différent, comme si on franchissait une ligne interdite. Sincérité et émotion sont les deux forces traversant ce récit qui ne cache rien, n’enjolive rien. On est bien souvent bouleversé par la lucidité de ce regard d’enfant sur le monde des adultes et les injustices qui le déchirent. Et toujours rayonne la figure de Bongsun, généreuse et joyeuse, répondant aux malheurs par son fameux grand sourire.