Contenu

Chanson bretonne, suivi de L'enfant et la guerre: deux contes

Résumé
À travers ces «chansons» , J.M.G. Le Clézio propose un voyage dans la Bretagne de son enfance, qui se prolonge jusque dans l'arrière-pays niçois. Sans aucune nostalgie, il rend compte de la magie ancienne dont il fut le témoin, en dépit des fracas de la guerre toute proche, par les mots empruntés à la langue bretonne et les motifs d'une nature magnifique. Le texte est bercé par une douceur pastorale qui fait vibrer les images des moissons en été, la chaleur des fêtes au petit village de Sainte-Marine ou la beauté d 'un champ de blé face à l'océan.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 4h. 7min.
Édition: Paris, Gallimard, 2020
Numéro du livre: 67845
ISBN: 9782072894992

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Résumé:De ce voyage vers la Saguia el Hamra, nous avions parlé depuis la première fois que nous nous sommes rencontrés. Les circonstances, nos occupations, nos préoccupations familiales, ainsi que la situation troublée dans laquelle se trouvait une grande partie du territoire des nomades Aroussiyine avaient rendu ce retour improbable, voire impossible. Et voici que d'un coup, alors que nous n'y songions plus, le voyage devint possible. Il était venu à nous quand nous ne l'espérions plus. Nous pouvions en parler d'une façon simple, comme s'il s'agissait de visiter une province lointaine. Entendre parler les Aroussiyine, les approcher, les toucher. De quoi vivaient-ils ? Avaient-ils toujours des troupeaux de chameaux et de chèvres, élevaient-ils toujours des autruches ? Combien étaient-ils ? Avaient-ils changé au cours des siècles, depuis que Sidi Ahmed el Aroussi avait fondé la tribu ? Nous voulions entendre résonner les noms que la mère de Jemia lui avait appris, comme une légende ancienne, et qui prenaient maintenant un sens différent, un sens vivant : les femmes bleues ; l'assemblée du vendredi ; les Chorfa, descendants du Prophète ; les Aït Jmal, le Peuple du Chameau ; les Ahel Mouzna, les Gens des nuages, à la poursuite de la pluie. Nous sommes partis sans réfléchir, sans savoir où nous allions, sans même être sûrs que nous y arriverions.
Durée : 1h. 24min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 75747
Résumé:JMG Le Clézio ouvre ici sa boîte noire, qui révèle ce qui l’a éveillé à l’écriture. D’abord l’image des murailles sur la Méditerranée, qu’avaient élevées les Allemands à Nice pour empêcher la population civile d’accéder à la mer. Pendant la guerre, la faim et la maladie étaient partout. De là est née une sensibilité singulière pour capturer tout ce qui se passe. Puis son premier roman, écrit à dix ans, qui imaginait l’histoire d’un enfant africain quittant l’Europe… C’était l’époque où il rejoignait le Nigéria, où vivait son père médecin. Un père qu’il n’avait jamais connu à cause de la guerre. Un père qui lui ferait découvrir un continent et un destin nouveaux. En vivant avec des enfants africains, en faisant l’expérience d’une nature si différente, si riche et si fragile, il a forgé son goût de la liberté. Sa liberté, c’est de pouvoir écrire. De ses ancêtres bretons échoués sur l’île Maurice, de sa famille mauricienne, (l’île appartient à l’Union africaine), de son père britannique (Maurice étant alors une colonie), de sa seconde enfance nigériane, JMG Le Clézio conclut qu’il a une « identité nomade ». Toute son œuvre vit de son rapport au monde si singulier. De son attention à l’autre, au déshérité, à l’indésirable. De sa volonté que l’écriture devienne action. L’utilité de la littérature semble utopique face aux désastres du monde. Dans ces pages, il essaye d’y répondre avec sa franchise, sa culture, sa vision.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Géographe et universitaire, Daniel Sillitoe, le narrateur, débarque au Mexique dans les années 80 dans le but d'effectuer les relevés topographiques des Terres chaudes de la région du Tepalcatepec. Parti à la rencontre de la terre mexicaine, Daniel croise deux tentatives réalisées d'utopies. L'Emporio, tout d'abord, sorte d'université populaire regroupant une communauté de chercheurs en sciences humaines autour de la figure de Don Thomas. Là, il deviendra l'amant de Dahlia, une jeune Portoricaine alcoolique. Parallèlement, la rencontre de Raphaël lui fait découvrir Campos, une communauté en marge, dans laquelle " on n'enseigne que la vie ", où les enfants sont rois et dont la langue est " l'elmen ", sorte de créole aux accents enfantins. Daniel s'inventera encore une autre quête, celle de Lili de la lagune, une prostituée qu'il n'aura de cesse de retrouver aux lisières de l'Emporio, avant d'assister à la disparition des deux utopies collectives.
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Résumé:Avec Désert - prix Renaudot en 1980 - Le Clézio, écrivain discret, presque secret, accède à une reconnaissance enthousiaste du public. Depuis, sa notoriété ne s'est pas démentie au fil d'une production pourtant singulière, tant par la forme qui rompt avec le formalisme du roman que par les thèmes toujours en marge d'un monde qui avance irrémédiablement. Nourris au sein de la nature vierge, de la mer ou des déserts, les personnages de Le Clézio, abreuvés de légendes intimes ou porteurs de l'histoire des peuples, errent inlassablement sur les chemins du retour. La certitude de l'appartenance, le souvenir des paysages perdus, constituent les forces vitales que ne peuvent ébranler la vulgarité des hommes ou l'emprise de la ville. Telle Lalla, arrivée dans les quartiers sordides de Marseille comme un navire échoué, mais avec la lumière du désert dans les yeux et le sang des guerriers du Rio de Oro dans les veines. Alors, si la force de l'identité rend tout exil cruel, elle tient aussi lieu d'espoir...
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Résumé:Fintan Allen a douze ans lorsque, le 14 mars 1948, il embarque pour l'Afrique avec sa mère, Maou. Geoffroy Allen, qui avait laissé en France sa femme et son fils, leur a enfin demandé de venir le rejoindre à Onitsha, petit port fluvial, où il travaille pour la United Africa. Fintan ne connaît ni son père ni l'Afrique. Maou, elle, rêve d'une Afrique idyllique où elle pourra vivre près de l'homme qu'elle aime, à l'abri des préjugés familiaux qui condamnaient en lui le rêveur sans le sou, et anglais de surcroît. C'est une Afrique bien différente qu'elle va découvrir, dévorante, insaisissable. Et un conformisme plus oppressant encore : celui du milieu colonial, fait de haines, de mesquineries, d'échecs inavouables. « L'Afrique brûle comme un secret, comme une fièvre. Geoffroy Allen ne peut pas détacher son regard, un seul instant, il ne peut pas rêver d'autres rêves. » Ce livre est pareil à l'Afrique. S'il s'en dégage malgré sa violence un tel sentiment de sérénité, c'est que, chez Le Clézio, même la fièvre, même la révolte, même la défaite sont les couleurs de la paix.