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Le piéton de Florence

Résumé
Le nom seul de Florence éveille la nostalgie d’une époque où sur quelques kilomètres carrés se sont trouvés réunis tant d’hommes exceptionnels. En trois siècles éblouissants, toute la modernité y est née. Les plus grands bâtisseurs, les plus grands peintres, les plus grands sculpteurs, la perspective, la coupole, le théâtre à forme ovale, les premiers opéras, les lois de la pesanteur, le télescope, la banque. La beauté du corps humain y a été reconnue pour la première fois depuis l’Antiquité, adulée jusqu’à la vénération, immortalisée sous les deux espèces du David de Michel-Ange et de la Vénus de Botticelli. Dominique Fernandez fait un portrait savoureux de la prise de pouvoir et du règne des Médicis, décrit les figures de Dante, Machiavel ou Savonarole, parcourt les lieux phares comme Santa Croce ou Santa Maria Novella, visite le Dôme de Brunelleschi, les singularités des étonnants et trop méconnus peintres maniéristes…
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 6h. 20min.
Édition: Paris, P. Rey, 2019
Numéro du livre: 66767
ISBN: 9782848767352
CDU: 910

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Résumé:" Je suis né de ce traître, il m'a légué son nom, son œuvre, sa honte. Au centre de ma vie, depuis l'enfance : aimer ce qui est interdit, puisqu'on m'interdisait d'aimer l'objet de mon amour " : ainsi parle Dominique Fernandez de son père Ramon, à l'orée de cette enquête biographique, historique et intime. Le fils cherche à comprendre comment son géniteur, l'un des plus grands intellectuels de son temps, a pu être socialiste à trente et un ans, critique littéraire d'un journal de gauche à trente-huit, compagnon de route des communistes à quarante, fasciste à quarante-trois et collabo à quarante-six. Pour saisir le destin énigmatique de Ramon, Dominique Fernandez tresse serré trois fils. Celui de l'histoire littéraire - nous voici de plain-pied avec Proust, Gide, Mauriac, Paulhan, Céline, Bernanos, Saint-Exupéry Malraux, Duras, et tant d'autres. Celui de l'histoire politique en France et en Europe - le 6 février 1934, le Front populaire, la guerre d'Ethiopie, la guerre d'Espagne, celle de 1940, l'Occupation, sont autant d'événements auxquels Ramon est mêlé de près. Celui de l'histoire privée - comment un play-boy dépensier d'origine mexicaine, amateur de tango et de Bugatti, fait brièvement le bonheur puis durablement le malheur de la brillante sévrienne, fille d'instituteurs pauvres, qu'il épousa en 1926. Echec conjugal documenté jour après jour par les carnets intimes de l'épouse. Ces trois plans superposés, qui montrent comment les péripéties les plus intimes peuvent infléchir un destin, donnent à ce livre toute sa dimension romanesque.
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Résumé:Un livre sur le roman soviétique, maintenant ? Précisément maintenant : comme le disait Romain Rolland pendant la Grande Guerre, ce n'est pas parce que les Allemands l'ont voulue que nous allons renier Goethe. Qui plus est, quantité des écrivains que Dominique Fernandez, un des plus grands connaisseurs de la littérature russe (Dictionnaire amoureux de la Russie, Plon, 2004, Avec Tolstoï, Grasset, 2010), nous présente ici, ont été d'opposition à Staline, ou ont tourné la censure par le roman historique ou le roman de science-fiction. Avec la chute de l'URSS, tout un pan de la littérature occidentale a été injustement effacé. Dominique Fernandez fait revivre pour nous les oeuvres et la vie des grands de la période (entre la Révolution et Khrouchtchev), de Gorki à Pasternak, en passant par Ehrenbourg, Babel, Paoustovski, Aïtmatov ou Alexeï Tolstoï. Il nous rappelle aussi l'admirable moment littéraire qu'a engendré l'après-Révolution. S'opposant à une idée trop facilement reçue, il exhume du mépris où ils ont été plongés de grands auteurs du " réalisme socialiste " . La dictature a, par contrecoup, fait naître une fiction satirique que nous découvrons ici, comme les savoureux Olecha, Zochtchenko ou Ilf et Pétrov. Loin de réduire la littérature au silence, la tyrannie expie ses fautes par un des plus grands livres par lequel Dominique Fernandez achève le sien, Vie et Destin de Vassili Grossman. Un livre de justice, un livre de savoir, un livre, aussi, de saveur.
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Résumé:L'écrivain rend hommage à sa grand-mère paternelle Jeanne, sa mère Liliane et sa femme Diane, trois femmes qui l'ont aidé à se construire, éloignées par l'âge, le milieu social et l'histoire personnelle mais que rapprochent leur soif d'indépendance, leur force de caractère et leur pugnacité.
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Résumé:Un jeune étranger séjourne à l'Istituto d'Arte de Rome dans les années 1930 pour y poursuivre ses recherches en histoire de l'art sur le peintre Poussin. Il fait sa cour à Giulia Falconieri, jeune aristocrate à la pureté sculpturale, tandis que la sensuelle Wanda, d'origine polonaise, le drague. Mais chacun triche déjà dans ce triangle amoureux, comme si le travestissement des sentiments n'était que la répétition générale du camouflage des identités. Lorsqu'il fait la connaissance d'Igor, fils d'une famille de Russes blancs ayant fui la Révolution d'octobre pour se réfugier dans l'Italie mussolinienne, le narrateur rencontre son destin. Par amour pour ce garçon, il va devenir un espion au service du régime communiste. A Moscou, où nos deux apprentis-agents apportent les documents qu'ils sont parvenus à subtiliser à Rome, les mâchoires du piège se referment sur ces idéalistes dont le régime a su faire ses « idiots utiles »...
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Résumé:Rome, 1600. Un jeune peintre inconnu débarque dans la capitale et, en quelques tableaux d'une puissance et d'un érotisme inouïs, révolutionne la peinture. Réalisme, cruauté, clair-obscur : il bouscule trois cents ans de tradition artistique. Les cardinaux le protègent, les princes le courtisent. Il devient, sous le pseudonyme de Caravage, le peintre officiel de l'Eglise. Mais voilà : c'est un marginal-né, un violent, un asocial, l'idée même de " faire carrière " lui répugne. Au mépris des lois, il aime à la passion les garçons, surtout les mauvais garçons, les voyous. Il aime se bagarrer, aussi habile à l'épée que virtuose du pinceau. Condamné à mort pour avoir tué un homme, il s'enfuit, erre entre Naples, Malte, la Sicile, provoque de nouveaux scandales, meurt à trente-huit ans sur une plage au nord de Rome. Assassiné ? Sans doute. Par qui ? On ne sait. Pourquoi ? Tout est mystérieux dans cette vie et dans cette mort. Il fallait un romancier pour ressusciter, outre cette époque fabuleuse de la Rome baroque, un tempérament hors normes sur lequel on ne sait rien de sûr, sauf qu'il a été un génie absolu, un des plus grands peintres de tous les temps.
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:Porporino, le narrateur, élève à l'école des castrats napolitains sous le règne du roi Ferdinand, dans les années 1770, est un personnage inventé, mais la plupart des héros qui traversent ce roman ont réellement existé. On découvrira du même coup, prodigieusement ressuscitée de l'oubli, ce que fut la Naples de ce temps-là, vaste cité aux édifices somptueux, capitale de l'architecture et des arts, rendez-vous de l'Europe éclairée au même titre que Paris, métropole de l'opéra, et " Castrapolis " unique au monde
Lu par : Clélia Strambo
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:6 mars 1953, siège de l’Union des compositeurs soviétiques à Moscou : décédé la veille dans l’indifférence générale, quelques minutes avant Joseph Staline, Sergueï Prokofiev est conspué par ses pairs. Traître à la Nation, ennemi du peuple soviétique et serviteur de la musique occidentale : méprisé jusque dans sa tombe, Prokofiev n’est plus, aux yeux du régime, le grand compositeur célébré dans le monde entier qui avait fait sa fierté. Dans ce roman qui pourrait être l’argument d’une symphonie pathétique, Igor, secrétaire personnel du compositeur, nous raconte sa vie. Son enfance choyée et sa passion pour la musique du temps des tsars, ses séjours en Europe autorisés par le nouveau régime, sa rencontre avec Diaghilev puis avec sa première épouse Lina. Les quinze années passées en Amérique et en Europe, malgré ses succès, le laissent désabusé ; taraudé par le conflit entre la musique soviétique supposée ouvriériste et la musique occidentale supposée bourgeoise, déçu par un Occident qui se croit libre mais ne l’est pas autant qu’il le croit, Prokofiev retourne à Moscou en 1936. Et le voici l’objet de la cruauté la plus raffinée de Staline. Gratifié d’un appartement luxueux, il doit composer une Ode à Staline. Epousant une nouvelle femme, il voit Lina envoyée dans un camp de travail forcé. Ces balancements de fortune l’épuisent d’autant plus qu’il doit subir la « campagne de redressement idéologique » de Jdanov. Tout en étant presque le musicien officiel du régime, il est aussi l’un de ceux qui est le plus méticuleusement harcelé. Peut-on dire, avec Igor : « l’artiste n’est jamais libre, il ne le sera jamais » ?