Contenu

A Philémon: réflexions sur la liberté chrétienne

Résumé
Qu’est-ce qu’un chrétien est obligé de faire ? Qu’est-ce qui lui est interdit ? Et qu’est-ce que cela signifie pour ceux qui ne croient pas ? La morale a aujourd’hui mauvaise presse, mais ce questionnement est plus présent que jamais. Les prêtres le savent bien, à qui on ne cesse de poser ce genre de questions. Ceux qui les posent ne sont pas des névrosés, mais des personnes estimables – croyants ou non croyants – qui s’efforcent de bien vivre, de bien faire, et qui pour cela se débattent de leur mieux avec le grand bazar contradictoire de leurs désirs, de leurs convictions, de leurs attachements, de leurs devoirs, de leurs envies, de leurs fatigues, s’efforçant de faire rentrer le réel compliqué dans des catégories simples : le permis, le défendu, l’obligatoire.
Durée: 2h. 7min.
Édition: Paris, Cerf, 2019
Numéro du livre: 66617
ISBN: 9782204130721

Documents similaires

Lu par : Jacques, Clerc
Durée : 9h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 69649
Résumé:Pourquoi la démocratie et les droits de l'homme sont-ils nés en Occident plutôt qu'en Inde, en Chine, ou dans l'Empire ottoman ? Parce que l'Occident était chrétien et que le christianisme n'est pas seulement une religion. Certes, le message des Evangiles s'enracine dans la foi en Dieu, mais le Christ enseigne aussi une éthique à portée universelle : égale dignité de tous, justice et partage, non-violence, émancipation de l'individu à l'égard du groupe et de la femme à l'égard de l'homme, liberté de choix, séparation du politique et du religieux, fraternité humaine. Quand, au IVe siècle, le christianisme devient religion officielle de l'Empire romain, la sagesse du Christ est en grande partie obscurcie par l'institution ecclésiale. Elle renaît mille ans plus tard, lorsque les penseurs de la Renaissance et des Lumières s'appuient sur la " philosophie du Christ ", selon l'expression d'Erasme, pour émanciper les sociétés européennes de l'emprise des pouvoirs religieux et fonder l'humanisme moderne. Frédéric Lenoir raconte ici le destin paradoxal du christianisme - du témoignage des apôtres à la naissance du monde moderne, en passant par l'Inquisition - et nous fait relire les Evangiles d'un œil radicalement neuf.
Lu par : Marie Deygas
Durée : 6h. 45min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 66221
Résumé:Analyse de la pensée de Platon et de Montaigne sur la vie et la mort. L'auteur montre que chez l'idéaliste comme chez le fataliste la mort est désirable car elle délivre du faux. Mais une différence essentielle les oppose : pour Platon, la mort libère la pensée, permettant l'accès à la connaissance éternelle ; pour Montaigne, elle l'étouffe définitivement, délivrant l'homme de ses inquiétudes.
Lu par : laure Salvarelli
Durée : 1h. 32min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 65958
Résumé:Un court texte qui montre le bien-fondé de la pensée d'E. de La Boétie. M. Abensour va à l'encontre des interprétations classiques en montrant l'importance de l'hypothèse de la servitude volontaire dans l'histoire de la philosophie moderne.
Durée : 2h. 22min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 17508
Résumé:'Scandale pour les Juifs, folie pour les Grecs' : voilà comment saint Paul désignait le christianisme. Contre la Loi des Juifs et la Raison des philosophes, il entendait plaider en faveur du salut par une 'foi' plus forte que la mort. Comment expliquer que ce scandale et cette folie aient pu se développer, gagner et finalement s'imposer dans l'Empire romain à partir de Constantin ? Comment le christianisme a-t-il fait pour passer du statut de secte à celui de civilisation ? Luc Ferry et Lucien Jerphagnon unissent ici leurs forces et leurs compétences pour tenter de répondre à ces questions
Durée : 9h. 19min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 25816
Résumé:Le catholicisme donne parfois le sentiment d'avoir réussi son aggiornamento. Pourtant, les années Jean-Paul II et Benoît XVI sonnent comme une revanche : celle des intransigeants. En l'espace de deux pontificats, les voilà devenus les nouveaux soldats du Vatican au détriment des ordres anciens et plus encore des catholiques modernistes. Jusqu'où ira ce virage ? Jusqu'à faire du concile de Vatican II une parenthèse ? Jusqu'à Vatican moins II ? C'est ce qu'ont voulu savoir Caroline Fourest et Fiammetta Venner en enquêtant sur les relations complexes qu'entretient Rome avec trois courants sulfureux du catholicisme contemporain : l'Opus Dei, la Légion du Christ et les traditionalistes.
Durée : 15h. 23min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 25995
Résumé:"L'Italien Albino Luciani n'était pas un pape comme les autres. Les cardinaux qui l'élurent pensaient trouver en lui un pape de transition, qui se montrerait accommodant. Ils eurent, au contraire, affaire à un travailleur insatiable, curieux de tout et insensible aux pressions, peu soucieux des conventions et des apparences, mais bien décidé à remettre de l'ordre dans les affaires de l'Église. Dans les années 1970, le Vatican était devenu le centre de toutes les combinazioni de la Mafia qui y blanchissait son argent, et de la loge maçonnique P2 qui y déployait ses filets. Le banquier Roberto Calvi, que l'on retrouvera « suicidé » en juin 1982 à Londres, le politicien véreux Licio Gelli, bientôt emprisonné en Suisse avant de s'évader, Mgr Marcinkus, le trouble ministre des finances du Vatican, tous avaient beaucoup à perdre si le pape décidait d'exposer leurs turpitudes. La mort d'Albino Luciani fut-elle naturelle ? Certainement pas, affirme le journaliste David Yallop. Autopsie refusée par le cardinal Villot concluant à un arrêt du coeur, embaumeurs convoqués avant la découverte du corps, archives et effets personnels du pape escamotés, et bien d'autres révélations troublantes viennent contredire les thèses officielles. Les successeurs de Jean-Paul Ier ont-ils tiré les leçons du scandale que le pape s'apprêtait à dévoiler ? Ou est-ce que le système a perduré ? "
Lu par : Daniel Martin
Durée : 20h. 35min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 30105
Résumé:L'abbé Louis Bethléem publie en 1904 un brûlot intitulé Romans à lire et romans à proscrire, enjoignant les écrivains à se conformer au respect des bonnes moeurs. Devenu une figure incontournable de l'Eglise catholique, il inspira après sa mort la loi du 16 juillet 1949 sur les publications pour la jeunesse. Histoire de la censure d'inspiration catholique et du large écho qu'elle rencontra.
Durée : 5h. 40min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 21718
Résumé:Sur la question des origines de l'homme, deux images se disputent notre adhésion : l'Homo sapiens né d'une espèce de singe, Adam et Ève modelés par Dieu à son image. Les chrétiens cultivés essaient de les concilier en distinguant l'approche scientifique de celle de la foi. La science est chargée de décrire le comment, la foi le pourquoi. En reliant les deux, on peut voir la création divine se déployer à l'intérieur de l'évolution biologique. Mais cette façade paisible tend à se fissurer, car elle masque des problèmes redoutables, qui sont analysés en détail dans cette étude sur la création et les origines de l'homme. La méthode expérimentale sert de guide à l'auteur pour rester la théorie de l'évolution sur le terrain même de la science. En outre, une juste conception de la signification des mythes permet de mieux percevoir, en comparaison, l'originalité de la Révélation et de mesurer à quel point il est vital de tenir que l'homme descend de Dieu, quel que soit son mode d'apparition sur la terre. Pour le comprendre, le récit biblique de la création reste la référence la plus sûre, même s'il voile de symboles notre préhistoire théologique. Nul besoin de recourir au fondamentalisme ni à une révision déchirante des dogmes pour retrouver Adam et Ève au paradis.
Durée : 1h. 32min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34194
Résumé:L'amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d'y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l'amour (le philosophe n'a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c'est son domaine, dit-on). L'amour n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion. C'est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l'amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l'amour. C'est parce qu'il est de nature hétérogène, donc instable, qu'il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires.
Durée : 12h. 37min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 35534
Résumé:Une réécriture des grandes histoires de la Bible sous forme de roman pour la rendre accessible : Adam et Eve, Abel et Caïn, l'histoire d'Abraham, de Joseph ou de Jacob, etc. ©Electre 2017
Durée : 5h. 1min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 14143
Résumé:" Les anciens avaient l'habitude de comparer à l'or tout ce qu'ils jugeaient sans défauts et beau par excellence: ainsi, par " l'Âge d'or " ils entendaient l'âge des vertus et du bonheur; et par les " Vers dorés ", les vers où la doctrine la plus pure était renfermée. Ils attribuaient constamment ces Vers à Pythagore, non qu'ils crussent que ce philosophe les eût composés lui-même, mais parce qu'ils savaient que celui de ses disciples dont ils étaient l'ouvrage, y avait exposé l'exacte doctrine de son maître, et les avait tous fondés sur des maximes sorties de sa bouche. Ce disciple, recommandable par ses lumières, et surtout par son attachement aux préceptes de Pythagore, se nommait Lysis.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 1h. 27min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 75476
Résumé:« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve », écrivait Hölderlin. Voilà le balancier qui tient en équilibre cette lettre adressée à l'enfant qui sera bientôt baptisée alors même que sa mère vient d'être condamnée par la médecine. Marion Muller-Colard, témoin de la vie funambule dans laquelle cette jeune mère dompte le vertige pour un plus-de-vie inouï, rassemble dans cette lettre tout ce qu'elle apprend de cette traversée sur le fil. Mais c'est aussi en se mettant au diapason de la vie de l'enfant que le sens de ce baptême, au plus fort de la menace, lui apparaît soudain éclatant de simplicité et de force. « J'enseignais la philosophie lorsque tu es née. Nous avons plaisanté, ta mère et moi, sur les leçons que j'aurais à te donner. Je t'ai pensée élève. Tu es devenue mon maître. » Un texte bouleversant sur l'amitié, l'espérance et la puissance fragile de la vie.