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Une histoire populaire de la France: de la guerre de Cent Ans à nos jours

Résumé
Une histoire de la France abordée sous l'angle du quotidien et des luttes de ceux qui forment le peuple depuis le XIVe siècle à aujourd'hui. A travers elle, l'auteur évoque l'histoire des élites et du pouvoir qu'elles détiennent. Prix Eugène Colas 2019.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 24h. 55min.
Édition: Marseille, Agone éditeur, 2018
Numéro du livre: 66174
ISBN: 9782748903010
Collection(s): Mémoires sociales
CDU: 944

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Résumé:"En ce temps-là, la France était le plus riche pays de la terre. Elle produisait trop de vin, trop de blé. Par milliards, les banques "pompaient" un excédent de ressources qu'elles dispersaient dans toute l'Europe et par-delà les océans." En ce temps-là, quelque part dans le Livradois, en Auvergne, le Jean, métayer, et la Marie, nourrice à Lyon, lièrent une existence "que la nécessité d'acheter le pain et de se vêtir tant bien que mal empoisonna jusqu'à la mort". C'est la fin du XIXe siècle, "la belle époque". Toinou va naître parmi les plus pauvres de la campagne puis grandir dans le "prolétariat insolvable" de la ville. Les yeux du petit garçon, d'une lucidité sans appel, vont tout découvrir, tout retenir de ce monde implacable et sans joie. Le sein de la vie familiale, d'abord, qui "n'admet pas d'effusion puis la petite école, sous la férule des soeurs, où les élèves sont rassemblés pour apprendre "à charbonner d'honorables majuscules", roués de coups dans une "atmosphère de terreur qui ne les lâche pas". La grande école des Frères, ensuite, avec sa cohorte d'injustices et d'aberrations, cc qui fournit à la bourgeoisie locale une ample provision d'ouvriers et de métayers sans exigence, silencieux, soumis, craintifs". Et surtout... le pitoyable cortège de tous ces misérables, dont une société de classes, lointaine et inflexible, fait des esclaves, des malheureux aux vies ratées - tels les propres parents de Toinou. C'est dans la tendresse d'un grand-père, qui lui donne le goût de savoir pour savoir, dans la fraternité chaleureuse et complice de l'enfance, qui a son code de l'honneur et ses héros, que Toinou trouvera la force de refuser les lois de cette société qui l'enserre de toutes parts.
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Résumé:De la crise grecque de l’été 2015 aux lendemains des primaires de la gauche en France, Anne Sinclair nous livre ici dix-neuf mois d’un Journal très personnel tenu tandis qu’elle animait et présentait sur Europe 1, le samedi matin, l’émission d’entretien la plus écoutée de la station. Au-delà de l’éphéméride d’une année et demi particulièrement riche en péripéties politiques pour la France, l’Europe et le monde, décryptés ici par une observatrice privilégiée à la plume sans complaisance, au-delà de la variété des sujets d’intérêt (la vie de la culture et des idées se mêle au théâtre cruel de la politique ou aux soubresauts des crises et attentats qui ont caractérisé la période), ce sont les rencontres et portraits, dans un cadre public ou privé, qui font aussi le sel de ce témoignage. On y croise François Hollande, Manuel Valls, Emmanuel Macron, Michel Rocard, Bernard Cazeneuve, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Jean-Louis Debré, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen. Mais aussi Alain Finkielkraut, Jean Daniel, Régis Debray, Karl Lagerfeld, Boualem Sansal, Isabelle Huppert, Cabu et tant d’autres… Chronique d’une France blessée qui a perdu tous ses repères : deux gauches irréconciliables, deux droites fracturées, une parole politique devenue inaudible, les valeurs fondatrices de notre pacte républicain foulées aux pieds, la crise des migrants et celle de l’Europe, l’irruption obsédante de la « question islamique » et la crispation sécuritaire. Un tableau sensible et percutant de notre pays à l’heure d’un choix crucial.
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Résumé:"J'ai vécu trente-sept ans à Bangangté. Les souvenirs les plus lointains de mon enfance ont pour horizon ce pays de montagnes. Parfois, je me pose la question de savoir si ce que j'ai appris des Bangangté m'aide à voir la vie différemment de ce que mon éducation française m'a transmis et si, à leur contact, je ne me suis pas transformée au point d'avoir une double culture. "Je parle le bangangté peut-être mieux que ma langue maternelle, ce qui me permet de saisir et d'apprécier, sans doute, les motivations, les valeurs, en un mot les coutumes, qui régissent la vie des habitants de cette région d'Afrique..."
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Résumé:Présentation de l'éditeur : Pas de Chine sans vélo ! Voici cent ans que le vélo a fait sa place dans les coeurs et les mollets des Chinois, devenant l'outil de leur révolution, puis de leur liberté et de leur prospérité. Depuis 1987, Eric Meyer, correspondant de France Inter, Ouest France, DNA, et Sud-Ouest, a partagé leurs pédalées à travers les hutongs pékinois. Il en rapporte cette épopée complète du vélo chinois, de l'usine à l'anneau d'entraînement, en passant par le destin du petit mécano ou le film Beijing Bicycle. S'appuyant sur l'antique manuel guerrier des 36 Stratagèmes, il nous entraîne surtout, avec verve, à travers ce champ de bataille qu'est la rue chinoise, dans la nouvelle lutte des classes, celles des vélos contre voitures et piétons. C'est donc un regard complémentaire sur cette société, que nous offre L'Empire en danseuse - une manière originale, indispensable peut-être, d'aborder ce mystérieux pays.
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