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Leonora

Résumé
Dans les brumes du Lancashire où elle est née, le Paris bohème des années 1930 où elle s'élève au contact des surréalistes, ou sous le soleil ardent du Mexique où elle choisit d'ancrer sa vie, Leonora Carrington, artiste peintre, romancière et dramaturge, était jusqu'en mai 2011 le dernier symbole vivant de "l'amour fou". Une vie comme un roman pour la "Fiancée du vent" de Max Ernst, qui place l'art au centre de ce monde et l'aimera jusqu'à la folie : celle qui passe par l'expérience d'un établissement psychiatrique plutôt que l'aliénation goûtée par les surréalistes. L'odyssée de Leonora, tout en fuites, tant géographiques que mentales, porte les rêves et les cauchemars du XXe siècle : l'irruption du nazisme et de la guerre, les exactions de l'Espagne franquiste, mais aussi la résistance et la fraternité, la ferme conviction que l'art peut transformer les consciences. A tourner les pages du livre de sa vie, on côtoie Breton, Eluard, Ernst, Bunuel, Picasso ou Duchamp, Peggy Guggenheim dans sa fameuse galerie de New York... On s'attache surtout à une femme incandescente, viscéralement libre et passionnée, surréaliste par nature. Source : Payot]
Durée: 14h. 13min.
Édition: Arles (Bouches-du-Rhône), Actes Sud, 2012
Numéro du livre: 36718
ISBN: 9782330009472
Collection(s): Lettres latino-américaines

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Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: "Je montrerai tout. Mon coeur, mes émotions. Vert - rouge - jaune - bleu - violet. Haine -amour - rire - peur - tendresse". Niki hait l'arête, la ligne droite, la symétrie. A l'inverse, l'ondulation, la courbe, le rond ont le pouvoir de déliter la moindre de ses tensions. Délayer les amertumes, délier les pliures : un langage architectural qui parlerait la langue des berceuses. Aussi vit-elle sa visite au parc Güell comme une véritable épiphanie. Tout ici la transporte, des vagues pierrées à leur miroitement singulier. Trencadis est le mot qu'elle retient : une mosaïque d'éclats de céramique et de verre. De la vieille vaisselle cassée recyclée pour faire simple. Si je comprends bien, se dit-elle, le trencadis est un cheminement bref de la dislocation vers la reconstruction. Concasser l'unique pour épanouir le composite. Broyer le figé pour enfanter le mouvement. Briser le quotidien pour inventer le féérique. Elle rit : ce devrait être presque un art de vie, non ? "J'aime l'imaginaire comme un moine peut aimer Dieu".