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Les sorcières de la République

Résumé
Des choses, pas belles, se sont passées, en France, entre 2017 et 2020. Les femmes, par la main de déesses grecques surgies de l'Olympe (car les divinités sont immortelles), ont pris le pouvoir détenu par les hommes depuis des millénaires. L'Apocalypse, prédite pour décembre 2012, n'a pas eu lieu. Les déesses sont venues se mélanger à la société française contemporaine. Le Parti du Cercle a imposé ses règles. L'expérience a très mal tourné. Mais comment faire la lumière sur ces quatre années d'un règne éphémère et probablement sanglant, alors qu'une amnésie collective a été décidée par référendum au terme de cette page d'Histoire, en 2020 ? Une amnésie appelée le Grand Blanc, approuvée à l'unanimité de la population. C'est pour juger cette douloureuse parenthèse que s'ouvre un maxi procès dans ce qui fut longtemps le stade de France et qui abrite désormais le tribunal du grand Paris. Nous sommes en 2062. A la barre, la Sibylle, prophétesse de la révolution des femmes. Pièces à conviction à l'appui, elle déroule le fil de sa mémoire, et de la généalogie des événements. Petit à petit, on découvre la réalité de ces années spéciales, très spéciales.
Genre littéraire: Littérature fantastique
Durée: 8h. 47min.
Édition: Paris, Seuil, 2016
Numéro du livre: 33861
ISBN: 9782021045611
Collection(s): Fiction & Cie

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Résumé:Longtemps laissé en sommeil, le concept de sororité a refait surface avec le mouvement #Metoo : être soeurs, c'est être, ensemble, plus fortes. Envisagée comme outil de pouvoir féminin, la sororité nous invite à repenser ce que signifie être une femme aujourd'hui, à questionner les rapports de domination et à imaginer le monde de demain. Sous forme de récits, fictions, textes réflexifs, poèmes et chansons, ce collectif, dirigé par la romancière Chloé Delaume, appelle à une solidarité qui ne nie pas les différences mais embrasse la diversité. Car c’est grâce à la sororité, véritable parole en acte, que la révolution féministe adviendra.
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Résumé:Taïga sombre et immense, steppes infinies... La scène se passe d'abord après l'irradiation complète de la Sibérie et l'écroulement de la Deuxième Union soviétique, puis des siècles plus tard. La région, dévastée par des accidents nucléaires, est à jamais inhabitable. Entourés de paysages grandioses, des soldats fantômes, des morts vivants et d'inquiétantes princesses s'obstinent à poursuivre le rêve soviétique. Désormais le centre du monde a un nom, Terminus radieux, un kolkhoze dont la pile atomique s'est enfoncée sous terre. Solovieï, le président du village, met ses pouvoirs surnaturels au service de son rêve de toute-puissance : vie et mort, amour éternel, renaissance. Assisté par l'immortelle Mémé Oudgoul, il règne en maître sur le destin des hommes et des femmes qui ont atterri là. Non loin du kolkhoze passe une voie ferrée où circule un unique convoi, toujours le même. Prisonniers et militaires cherchent en vain le camp où leur errance prendra fin. Mais, là encore, Solovieï ordonne l'histoire. Il leur faudra attendre des milliers d'années pour que s'éteigne sa présence dans leur cauchemar.
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Résumé:C'est l'histoire d'un type qui raconte à la fille de son meilleur ami, mort depuis longtemps, ce que fut leur jeunesse à l'époque presque fabuleuse - la fin des années 60 - où l'on croyait dur comme fer à la Révolution. Internet n'existait pas, ni le TGV ni les portables ni le câble ni les walkman ni les répondeurs. Les pavillons de Baltard ouvraient encore leurs parapluies au-dessus du ventre de Paris, la télé était en noir et blanc, le président Pompe allait succéder à de Gaulle. Au Vietnam la " guerre du peuple " défaisait la puissance américaine, les impérialistes étaient des tigres en papier, la Chine était rouge pour l'éternité, le Che plus grand mort que vivant. L'Internationale serait le genre humain. C'était dans la nuit des temps... Voici donc la vie très horrifique de Martin et de son ami Treize, et du reste de la bande, Fichaoui-dit-Julot, Reureu l'Hirsute, Momo-Mange-serrures, Judith et Chloé, Roger le Belge, tous les autres, les saints et les balances, les castagneurs et les pleutres, les rebelles et les fayots, avec leurs faits et prouesses épouvantables... Il y a dans cette histoire du grotesque mais aussi de la poésie brute, la bêtise y côtoie beaucoup de romantisme, on peut appeler ça comme ça. La scène, le récit, se passe la nuit, dans une voiture qui tourne inlassablement sur les périphs, comme une navette spatiale satellisée autour de Paris. Moteur !
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Six adolescents trompent l'ennui de leur petite ville de province avec ce qu'ils peuvent : bières, filles et depuis peu, groupe de rock. Rimbaud a tort, on n'est pas sérieux jusqu'à au moins 18 ans, ou en tout cas jusqu'à la fin des 400 coups. Pour s'assurer de tous les faire, ils les comptent les uns après les autres et attendent le grand final avec impatience. Tout s'accélère lorsque l'un d'eux contacte Lapar, "Agence de bonheur". Les concerts, les groupies et les cours sont assurés. A quel prix ? Peu importe, ils verront plus tard...Mais la vie n'attend pas et se paie sur la bête : elle ampute la belle main à six doigts qu'ils formaient. À cinq, ça marche moins bien... Voire plus du tout.
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Résumé:A la suite d'un long séjour en Tchétchénie, Frédéric, un grand reporter, revient à Paris où l'attend Emese, sa jeune compagne hongroise, dont il partage l'appartement et la vie. Il se demande s'il n'a pas atteint un point de non-retour. S'établir, faire un enfant ? Renoncer aux lignes de front ? Il retrouve les plaisirs de la vie quotidienne, les lectures, les cafés, les amis, le journal, mais aussi les situations mondaines où l'on ne peut se faire comprendre. Les soucis liés au passé et au futur ne manquent pas de resurgir. Emese supporte mal ses obsessions. Il n'arrive pas à être là. Seuls ceux qui partagent un même destin, habités par la guerre et par le désir d'écrire à son propos, semblent capables de s'entendre, en tentant de répondre aux même interrogations, ou en échangeant les mêmes sensations. Frédéric continue à chercher sa place. Et ce qu'Emese interprète d'abord comme un abandon n'est peut-être qu'une sincérité à son égard et une fidélité à lui-même, étranger parmi les siens.