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Les habits neufs du président Mao: chronique de la Révolution culturelle

Résumé
Premier texte qui dénonçe la Révolution culturelle et l'idolâtrie qu'elle suscite chez les intellectuels, toutes tendances politiques confondues. A la manière d'un G. Orwell, il décrit non seulement la réalité chinoise, mais encore la complicité de tous les pouvoirs.
Durée: 11h. 36min.
Édition: Paris, Ivrea, 2009
Numéro du livre: 33504
ISBN: 9782851841773
CDU: 951

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Durée:2h. 55min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
Numéro du livre:14038
Résumé: Les naufragés du Batavia, raconte l'aventure vraie survenue au XVIIe siècle à un bateau de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Lors de son premier voyage, ce bateau chargé de passagers et de marchandises fit naufrage sur un archipel peu éloigné de l'Australie. Alors que le capitane et le subrécargue - rivaux pendant tout le voyage et qui ne voulaient pas se quitter pour pouvoir se surveiller - se furent éloignés sur la grande chaloupe à la recherche de secours, un ancien apothicaire mit sur pied, avec l'aide de quelques hommes d'équipage, une sorte de dictature qui aboutit au massacre d'une partie des survivants du naufrage sans que cette situation provoque une révolte parmi les victimes.
Durée:5h. 45min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:30534
Résumé: Dans l'amitié et la connivence, Simon Leys et Pierre Boncenne ont, pendant plus de trente ans, correspondu et souvent pu se rencontrer. Ils parlaient à bâtons rompus sur toutes sortes de sujets : les lectures et les projets en cours, la vie littéraire et les expositions de peinture, la mer, les voyages, la Chine, l'Amérique, les puissants qui nous gouvernent et les esprits doctes, etc., partageant des citations marquantes et anecdotes amusantes. En hommage au grand sinologue et essayiste, voici sous forme d'abécédaire vagabond un florilège de ce qu'il pouvait confier en toute liberté. On passe d'une enquête sur un manuscrit de Jules Verne à des vers de Claudel ou Aragon ; de discussions passionnées avec Revel à des propos de Cioran sur la religion ; d'un roman de Coetzee ou de Vargas Llosa aux tableaux de Vuillard ou aux dessins de Daumier ; de la pêche au thon à Don Quichotte ; des mensonges du pouvoir totalitaire aux délires idéologiques de certains philosophes ; des vertus de la maladresse chez un artiste à la navigation le longs des côtes australiennes ; du caractère poétique de la langue chinoise à un éloge du cosmopolitisme. Il est question de culture littéraire et scientifique, mais aussi des poissons rouges et des délices de la retraite. Amateur de citations venues de tous les horizons, Simon Leys pouvait se référer à Xun Zi : "Parler à propos, c'est un signe de savoir. Se taire à propos est également un signe de savoir" ou encore à Leopardi : "Rions ensemble de ces couillons qui possèdent le monde".
Durée:2h. 30min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20633
Résumé: De George Orwell, le lecteur français connaît surtout le prophétique 1984, terrifiante description de la société totalitaire, et La Ferme des animaux, une satire féroce du monde soviétique. Pourtant, la vie et le travail du romancier britannique, mort en 1950, ne sauraient se résumer à ces deux chefs-d'oeuvre, aussi visionnaires soient-ils. Auteur prolifique, journaliste talentueux, militant jusqu'au bout, Orwell, de son vrai nom Eric Blair, est une figure admirable et lucide. Armé d'un socialisme débarrassé "de ses hypocrisies, de ses lâchetés et de ses sottises", il a mené une lutte inlassable contre le totalitarisme. Et chez Orwell, les écrits sont cautionnés par les actes. Toute sa vie fut une quête tendue vers cet "idéal d'un homme déterminé à tout prix à énoncer des vérités pas bonnes à dire". Dans ce petit essai, initialement publié pour saluer la date orwellienne de 1981, Simon Leys décortique la théorie politique de cet écrivain majeur et tord le cou à un certain nombre d'idées reçues. En décryptant la double vocation d'Orwell ("écrivain politique"), il dessine en creux son autoportrait, celui d'un homme discret qui adhère à son oeuvre à chaque instant de son existence.
Durée:3h. 16min.
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Numéro du livre:16371
Résumé: Zhuang Zi et le logicien Hui Zi se promenaient sur le pont de la rivière Hao. Zhuang Zi observa : " Voyez les petits poissons qui frétillent, agiles et libres ; comme ils sont heureux ! " Hui Zi objecta : " Vous n'êtes pas un poisson ; d'où tenez-vous que les poissons sont heureux ? - Vous n'êtes pas moi, comment pouvez-vous savoir ce que je sais du bonheur des poissons ? - Je vous accorde que je ne suis pas vous et, dès lors, ne puis savoir ce que vous savez. Mais comme vous n'êtes pas un poisson, vous ne pouvez savoir si les poissons sont heureux. - Reprenons les choses par le commencement, rétorqua Zhuang Zi, quand vous m'avez demandé "d'où tenez-vous que les poissons sont heureux" la forme même de votre question impliquait que vous saviez que je le sais. Mais maintenant, si vous voulez savoir d'où je le sais - eh bien, je le sais du haut du pont. "
Durée:13h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:73428
Résumé: A travers une enquête ethnographique menée durant trois ans dans le Perche, C. Stépanoff décrit la transformation des paysages par l'agriculture intensive, la disparition d'espèces au profit d'autres ainsi que l'essor des chasses commerciales. Explorant l'évolution du rapport de l'homme à la nature depuis le Moyen Age, il s'interroge sur les récents bouleversements éthiques et écologiques.
Durée:59min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: Pour tout connaître des différents services de la police et pour suivre, à partir d'une scène de crime, toutes les enquêtes qui vont mener à l'assassin, en fonction des indices trouvés sur place. Un livre passionnant, abondamment illustré. Cette collection est une véritable encyclopédie pour les enfants. Elle privilégie des dessins réalistes et des textes courts mais précis, afin d'être accessibles aux jeunes lecteurs. Ils pourront ainsi approfondir leurs connaissances sur un thème et découvrir de nouveaux sujets qui les passionneront.
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Résumé: Réflexion sur la manipulation numérique via les réseaux sociaux, qui représente une menace pour la démocratie. Le mathématicien propose des pistes pour résister à l'intoxication de l'opinion au plan individuel et pour protéger collectivement la démocratie en l'adaptant à la nouvelle donne numérique.
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Résumé: 10 juillet 2020. Trente ans jour pour jour après le sabotage du Rainbow Warrior par l'organisation écologiste Greenpeace, la DGSE voit pour la première fois de son histoire deux de ses anciens agents être condamnés par la justice française pour trahison au profit de la Chine. Au terme d'une enquête de deux ans, qui s'appuie sur de nombreux témoignages de maîtres-espions et des documents confidentiels, les auteurs retracent une infiltration de longue haleine au coeur du plus célèbre service de renseignement tricolore, entre Versailles, l'Ile Maurice ou Pékin. Cette plongée dans les coulisses et les secrets de famille du véritable Bureau des légendes accorde une large place au régime chinois, perçu par les responsables sécuritaires français comme la menace numéro un. De plus en plus offensifs, les espions chinois ne sont toutefois pas les seuls à tenter de retourner les agents de la DGSE et à mettre à mal la souveraineté de la France. Que ce soit la Russie de Vladimir Poutine qui a retrouvé un niveau d'agressivité proche de celui de la guerre froide ou le grand allié américain, les périls sont multiples pour le renseignement extérieur français, l'un des services secrets occidentaux les plus performants. Mieux qu'un roman d'espionnage, un document passionnant avec de nombreuses infos inédites.
Durée:15h. 46min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé:
Lu par:Agnès Hatt
Durée:13h. 47min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: Pour les marxistes, les ouvriers qui manquaient de "conscience de classe" étaient aliénés, victimes de l'idéologie dominante. Grave aux intellectuels qui disposaient de la bonne théorie révolutionnaire, ils retrouveraient leur véritable identité. A l'opposé, Bourdieu défend l'idée que c'est en respectant l'autonomie de la science que le sociologue peut échapper aux travers de l'intellectuel engagé et la sociologie jouer un rôle utile dans la cité. Car produire des connaissances sur les acteurs du monde social, ce n'est pas parler à leur place, ni leur dire comment se comporter. Là où règnent les injustices, les inégalités et les discriminations, c'est avant tout à mettre en lumière ces vérités que la science sociale doit s'attacher. La "question raciale" occupe désormais la place publique. Les auteurs de ce livre ont voulu sortir de l'agenda médiatique et politique et mettre le débat sur le terrain de l'autonomie des sciences sociales. Ils reviennent sur l'histoire des enjeux politiques et savants qui se sont noués au XIXe siècle autour de la notion de race, pour éclairer les débats actuels et les inscrire dans la continuité de la science sociale telle que la concevaient Durkheim, Weber et Bourdieu. Pour ne pas s'en tenir à des visions trop générales ou théoriques, ils proposent aussi l'analyse d'un "scandale racial " particulier, celui des "quotas" dans le football.
Durée:11h. 57min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69174
Résumé: La chute du Mur a laissé les gauches européennes en plein désarroi. Sur le champ de bataille des idées, le progrès, la liberté et l'universel ont cédé la place à une nouvelle triade directement importée des USA : le genre, l'identité et la race. On se battait hier au nom du prolétariat, du Tiers-monde et des damnés de la terre ; on condamne aujourd’hui l'homme blanc, coupable du colonialisme, de l’esclavage et de la domination des femmes. Trois discours – néo-féministe, antiraciste et décolonial - le désignent comme l’ennemi commun de l’humanité. Il est devenu le nouveau Satan, celui que son anatomie même désigne comme violeur ontologique, sa couleur de peau comme raciste, sa puissance comme exploiteur de tous les « dominés » et « racisés ». Tout l'enjeu de cet essai est d'analyser comment, sous l'impulsion d’une américanisation caricaturale de l’Europe, la lutte des genres et celle des races sont en train de remplacer la lutte des classes, de balayer la méritocratie et de détruire l’idée d’humanité commune. Faire de l'homme blanc le bouc émissaire par excellence, ce n’est jamais que remplacer un racisme par un autre ; avec, comme horizon funeste, des sociétés tribalisées, crispées sur leur trésor identitaire et en proie à la guerre de tous contre tous.
Durée:5h. 22min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:75407
Résumé: "Mon enfance, je l'ai passée nue, entourée de corps nus. L'été, je rejoignais mon oncle et ma tante dans un petit village naturiste du sud de la France. Ce qui était un geste spontané, presque un réflexe, s'est transformée en revendication, plus tard, quand ma nudité est devenue aux yeux des Autres une transgression, une humiliation (presque chacun d'entre nous a déjà cauchemardé de se retrouver nu devant tout le monde, à l'école ou au travail), une source de fantasmes voire un délit, comme l'est la publication d'un pubis sur les réseaux sociaux. On comprenait comme de l'exhibition ce qui, le plus souvent, relève du camouflage. Le coeur du naturisme, c'est toujours la Nature. C'est elle qu'on vient rencontrer, toucher, sentir. Les pieds nus qui s'abîment sur les rochers. L'herbe jaunie qui griffe les chevilles. Le soleil brûlant qui tombe sur le nombril à midi. L'eau qui file sur les seins et suit les lignes de l'aine que le moustique viendra piquer dans la nuit. La brise du soir qui sèche les cheveux encore humides et caresse le dos. J'ai choisi, comme 2, 5 millions de Français, d'adopter un mode de vie différent. Car le naturisme est aussi bien une philosophie qu'une pratique, dont la nudité n'est qu'un élément. En hiver, les naturistes s'habillent bien sûr, mais ils restent fidèles à des valeurs - l'acceptation du corps, le sens de la communauté, la frugalité, mais aussi la liberté, et avec elle, la revendication d'une contre-culture". M. C. Dans ce récit aux accents d'invitation au voyage, Margaux Cassan nous conduit dans l'univers méconnu du naturisme. Des premières communautés libres formées par des anarchistes au début du XXème siècle aux utopies fanées des années hippies ; du village familial du Vaucluse où elle a passé son enfance au libertinage de l'Ile du Levant, l'autrice dresse une cartographie philosophique et historique de ce mouvement. Son témoignage, parfois documentaire, parfois journal intime, interroge ce que la nudité dit d'une société obsédée par la question du corps, mais incapable de montrer le sien. Dans un monde où le vêtement sert les intérêts de la pudibonderie comme de l'hyper-sexualisation, où il est devenu un marqueur social, qu'est-ce que la vie nue ? Une autre manière d'habiller le monde.