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Un nuage sur l'oeil

Résumé
Un père se suicide d'une balle de fusil en plein coeur. On le découvre en possession d'une valise contenant des habits de petite fille. Son fils Adrien revient pour assister aux funérailles, il y retrouve son frère Fabe qui n'a jamais quitté le village natal. Celui-ci se sent responsable du suicide de son père. Tous les deux font un point sur le passé de ce père autoritaire et entier.
Durée: 6h. 14min.
Édition: Genève, Ed. Zoé, 2004
Numéro du livre: 29726
ISBN: 9782881825101

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Durée:3h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30347
Résumé: On est en 1933. La petite Luce a 8 ans quand son père meurt d'avoir inhalé les miasmes de la fonderie à côté de son atelier. On est en 2000. Deux femmes âgées s'introduisent de nuit dans une maison promise à la démolition. Elles ont quelque chose de compromettant à récupérer. Dans ce roman paru en 2007 et largement remanié, Roland Buti entrelace dans le désordre chronologique les destinées de Luce et de Célie. Luce est l'épouse brimée et terrorisée de Jean Périard, imprimeur fortuné, spécialisé dans la production de billets de banque. En 1959, Célie travaille comme gouvernante dans la villa du couple. Si elle a postulé pour cet emploi, c'est qu'elle a un projet: «Pourrir la vie de Jean Périard». Cette haine s'explique par son histoire familiale compliquée, une captation d'héritage, une injustice de classe. Entre la bourgeoise alcoolique et la domestique se tisse une amitié fondée sur le dégoût que leur inspire cet homme. Chacune a ses raisons de lui en vouloir. Pour se débarrasser de lui sans risquer d'être démasquées, elles inventent un scénario cocasse qui envoie au Brésil un ami complaisant et une belle-mère acariâtre. Roland Buti joue ici dans un registre burlesque inattendu.
Durée:4h. 41min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:66052
Résumé: Roland Buti a l’art de nous mettre tout contre ses personnages, de nous les rendre familiers de manière tactile, concrète et sensuelle. Le corps, le visage, les mouvements de chacun, la nature et les émotions sont saisis avec une infinie douceur, en dépit de la violence ou du comique des scènes. Ainsi est-on plongé, avec Grand National, dans la vie de Carlo, en crise : sa femme Ana l’a quitté, sa mère s’est réfugiée dans un palace d’où elle refuse de sortir, et son employé encaisse un passage à tabac pour des raisons mystérieuses. Avec Carlo, le lecteur va ressentir physiquement le manque et l’intime connaissance qu’il a d’Ana, appréhender la violente et récente histoire des Balkans, découvrir enfin le passé romanesque de sa mère pendant la Deuxième Guerre mondiale et son lien avec le palace du Grand National.
Durée:3h. 42min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:20289
Résumé: Dans L'amour émietté, Vince, veuf inconsolé, reconstitue les lettres déchirées en mille morceaux que Marie-Hélène lui écrivait. Et sa femme bienaimée ressuscite. Jean-Philippe, guide de montagne raconte son face à face avec un « homme sauvage » vivant d'herbes et de chasse au sommet des Alpes Titus, le chat abyssin ramené d'une zone de conflits en Afrique, est écrasé à Genève par la voiture d'une bourgeoise pressée. Jean-Benoît en panne sur l'autoroute dialogue avec Rodion, un Bulgare dont le foyer est un immense panneau publicitaire. L'écriture précise et le sens de l'observation de Roland Buti suggèrent, avec les quinze nouvelles de ce recueil, la douce et cruelle présence de l'insolite dans l'univers des gens ordinaires.
Durée:5h. 48min.
Genre littéraire:Roman terroir
Numéro du livre:19688
Résumé: Gus a quitté l'enfance un été de canicule. Alors qu'il aide son père paysan, lit et relit ses bandes dessinées, se baigne dans un réservoir souterrain avec Mado, la fille perdue du village, son univers familier et rassurant se fissure. La mère de Gus, présence constante, tendre et complice s'éloigne peu à peu de lui, tandis que son père, pourtant véritable force de la nature, s'enferme dans sa chambre pour cuver son chagrin. L'impensable arrive. Gus doit alors prendre en main l'exploitation, guider les camions-citernes de l'armée vers les champs desséchés, traire les vaches trop pleines d'avoir été oubliées. Quand il découvre le secret de sa mère, dans une scène magnifique de pudeur, il vit la fin d'un monde.
Lu par:Michel Joyet
Durée:16h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:12014
Résumé: Cet homme incroyable semble avoir tout vu, lu, bu, vécu, fumé. Il a quelque chose à dire et le monde entier à nous raconter. « La vie c'est un amusement, c'est passionnant. » Que ce soit en Europe, en Asie ou en Amérique latine, il porte sur son dos son toit et sa profession de foi : l'insouciance, l'art du vagabondage, un superbe je m'en foutisme, l'amour de l'homme et de la vie, quelle qu'elle soit. La croquant par tous les bouts, il nous conte ses contradictions miraculeuses et bouleversantes, ses possibilités infinies et ses absurdités terrifiantes. Il avoue deux grandes déceptions : la révolution et l'aviation, « triomphe des fonctionnaires civils et militaires » car il est marqué par la guerre, la bêtise, la force inouïe des politiques à détruire le monde (« Gare à toi, Blaise, on parle beaucoup de faire les États-Unis d'Europe ou les Soïouz de l'Est, mais on n'en veut plus, des libres citoyens du monde, comme toi. »), la courte vue des banquiers, l'imbécilité notoire des experts et des spécialistes qui se mêlent de vouloir diriger l'économie, le bavardage intarissable des politiciens profiteurs et arrivistes, des ministres incompétents, avides et vaniteux, des hommes d'état pourris et menteurs. Il considère donc que l'homme n'a plus qu'un choix possible malgré tout ces sapeurs : vivre !
Durée:4h. 53min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15867
Résumé: Seul le monde entier est assez grand pour contenir la furieuse impatience de Cendrars, sa vitalité explosive. Il lui arrive pourtant de s'arrêter. Comme Dan Yack, qui, après ses turbulentes et dadaïstes aventures se remet de ses émotions dans son chalet du Plan de l'Aiguille, près de Chamonix. Un décor très byronien, on songe à Manfred, ou encore à Mary Shelley et son Frankenstein. Dan Yack - Cendrars vient y parler sa littérature, aussi proche, émouvante, chaleureuse et tendre que peuvent être durs les glaciers du Mont-Blanc ou les banquises de l'Antarctique. C'est le temps du repli et de la petite Jehanne de France qui s'appelle ici Mireille. Le livre est un livre-tiroirs et les tiroirs sont pleins de souvenirs qui vont de la Nouvelle-Zélande à la Somme, en passant par le reste du monde.
Durée:13h. 13min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15792
Résumé: L'Homme foudroyé est une rhapsodie écrite entre 1941 et 1944. Son apparent désordre est savamment orchestré en trois parties. Dans le silence de la nuit, dont un récit éponyme donne le titre à l'ouvrage, évoque la guerre des tranchées de 14-18, le bourbier, la mort absurde et la fraternité. Le Vieux Port est celui de Marseille, ville de coeur de Cendrars. Il en livre les secrets, une savoureuse galerie de portraits, les gueuletons préalablement arrosés de pastis, puis un passage à la Redonne pour écrire un livre qu'il n'écrira pas mais qui lui permet de nous offrir entre autre une superbe critique des gens de lettres (ces animaux malades de la peste) et des milieux littéraires (les plus jobards de tous!). Enfin les Rhapsodies gitanes qui occupent la moitié du volume. En quatre parties, celles-ci mettent en scène l'univers gitans, ses guerres de clan, ses vendettas et ses fiertés. Des personnages hauts en couleurs, des situations drôles, un voyage sur la N 10 de Paris jusqu'en Amérique du Sud avec une approche métaphysique de la vitesse. Des proverbes gitans juteux dont " l'abondance du coeur fait parler la bouche ", et qui constituent la profession de foi littéraire de Blaise Cendrars.
Durée:12h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15409
Résumé: Tiré de : Edition complète des oeuvres de Blaise Cendrars, volume 6 qui comprends aussi Bourlinguer, non enregistré dans ce présent CD. " Après Bourlinguer, le voyage continue mais sur les voies du monde intérieur. C'était urgent. " Malgré cet avertissement de Cendrars, Le Lotissement du ciel déconcerta les lecteurs de 1949. Ouvert cinq ans plus tôt par L'Homme foudroyé, le cycle des Mémoires s'achevait sur le volume assurément le plus secret de la série. On se heurte partout à l'énigme dans un livre où tout s'envole dans une atmosphère de fin du monde, les saints comme les oiseaux, les aviateurs comme le Verbe créateur des mystiques ou des anciens Lémuriens. Si elle avait de quoi surprendre les amateurs d'aventure, cette rencontre improbable d'un saint volant et d'un fazendeiro fou d'amour confirme que la bourlingue chez Cendrars n'est qu'une des formes de la contemplation.
Durée:1h. 50min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:75685
Résumé: Nietzsche a quitté sa patrie en 1886. Il vit désormais entre Nice, Sils Maria et Turin, à la recherche d’un climat qui épargnerait ses nerfs, ses yeux, sa tête, son estomac. C’est un exilé ; il abomine l’Allemagne, sa langue, sa religion, sa cuisine. Il s’est débarrassé de Dieu et voilà qu’il veut provoquer la naissance d’un monde nouveau, inspiré par une esthétique nouvelle. Mais qu’est-ce que l’esthétique, quand on n’a que dédain pour l’architecture et la peinture ? C’est évidemment la musique. Il se déclare musicien avant tout, et c’est parce qu’il est musicien qu’il peut être philosophe. C’est donc par la musique qu’il veut dynamiter son époque et la civilisation judéo-chrétienne. Curieuse utopie que celle de ce solitaire intraitable, visionnaire, attaché à pourfendre le nihilisme. La musique salvatrice ne sera pas la grande musique allemande, celle de Bach et de Beethoven qu’il admire ; et encore moins celle de Wagner, qu’il a fini par exécrer. Non, cette musique du monde nouveau sera méditerranéenne ; elle est à retrouver dans les chœurs antiques et dionysiaques de l’Antiquité — dont toute trace est effacée. L’utopie de Nietzsche est extravagante ; lui-même ne pouvait que s’y perdre. À sa vision de la musique est attaché irrémédiablement son destin ô combien tragique.
Durée:37min.
Genre littéraire:Contes et légendes
Numéro du livre:70402
Résumé: Mademoiselle Perlette emmène la classe de Maëlys et Lucien dans le Valais. Randonnée sur le glacier d’Aletsch, nuits dans un chalet d’alpage et bien d’autres surprises sont au programme. Mais un vent de sorcellerie souffle dans l’air : les légendes locales semblent prendre vie ! Les deux accompagnateurs des enfants seraient-ils des apprentis sorciers ?
Durée:3h. 48min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:70371
Résumé: Après une enfance solitaire au bord d’une mare en compagnie des oiseaux, la narratrice, à peine adolescente, part main dans la main avec sa mère à la recherche de son frère inconnu. Ensemble, elles passeront quatre années à vagabonder sur les chemins, à dormir dans les champs et les forêts, à travailler dans les fermes ou les usines. Quand la fille découvre l’amour, il est temps pour sa mère et elle de s’éloigner l’une de l’autre, une séparation aussi libératrice que douloureuse. Les Printemps sauvages raconte de manière puissante la nature et la surprise du sexe. Odeurs, matières, couleurs, tous les sens sont aux aguets pour saisir la beauté du monde. Et sa fragilité : il y a urgence à inventer de nouveaux rapports au vivant
Durée:3h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16628
Résumé: En 1929, Blaise Cendrars (1887-1961) publie aux Éditions du Sans Pareil, en deux volumes successifs, les aventures de son héros Dan Yack : Le Plan de l'Aiguille, puis Les Confessions de Dan Yack.Le critique Fernand Divoire avait convaincu l'éditeur René Hilsum, un grand ami de Cendrars, que ce second roman obtiendrait le Goncourt. La bande annonce avait même été imprimée à l'avance, mais le roman n'obtiendra qu'une voix, celle de Roland Dorgelès.Sans doute moins connu que L'Or (1925), Moravagine (1926) ou Rhum (1930), Dan Yack est souvent considéré comme le chef-d'oeuvre de Cendrars romancier qui, dans le personnage de Dan Yack, a voulu représenter « la transformation profonde de l'homme d'aujourd'hui » dans une modernité qui depuis la Grande Guerre a tout remis en question.