Contenu

Nous voulons tous mourir dans la dignité

Résumé
Vivre et mourir dignement, c'est notre voeu à tous. Mais comment accorder cette dignité dans un pays où la vieillesse et la mort font peur et sont si mal accompagnées ? Dans son rapport "Penser solidairement la fin de vie" qu'il vient de remettre à l'Elysée, Didier Sicard s'est mis résolument du côté des personnes malades en fin de vie, globalement insatisfaites des conditions du mourir dans notre pays. Il a cherché une voie, une voie à la française, dit-il, pour répondre à leur angoisse, sans pour autant toucher à l'interdit de donner la mort, barrière infranchissable à ses yeux dans une société démocratique. Car il ne s'agit pas, en permettant aux uns d'avoir la mort douce qu'ils désirent, de mettre en danger ceux qui attendent autre chose de la société : une vie plus digne jusqu'au bout ! Il est donc opposé à toute législation sur l'euthanasie. C'est un point fort de son rapport. Mais il ne peut se contenter non plus du statu-quo. On meurt mal en France aujourd'hui. C'est donc que quelque chose ne va pas. Bien qu'il préconise de ne pas légiférer dans l'urgence, François Hollande a décidé de le faire ; il l'avait promis, il le fait. Nous aurons donc une loi sur la fin de vie en juin, laquelle ? Après avoir accompagné pendant dix ans des personnes en fin de vie, comme psychologue clinicienne au sein de la première unité française de soins palliatifs, avoir écrit de nombreux ouvrages inspirés de cette expérience, dont La Mort intime, avoir mis ma réflexion pendant cinq ans au service du Ministère de la santé, je suis aujourd'hui à l'écoute des générations du 3e et du 4e âge.

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Psychologie/médecine
Durée: 3h. 15min.
Édition: Paris, R. Laffont, Paris, Versilio, 2013
Numéro du livre: 27914
ISBN: 9782221136423
CDU: 610

Documents similaires

Lu par : Michel Guesdon
Durée : 6h. 22min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 36641
Résumé:La sexualité et l'amour ne sont pas le monopole de la jeunesse ! La persistance d'une vie amoureuse érotique, quand on avance en âge, demande une évolution de la sexualité. La qualité de la relation compte évidemment beaucoup. Prendre son temps, en laisser à l'autre, explorer une sexualité plus sensuelle, plus ludique, où l'émotion et l'intimité occupent une large place. Savoir prendre le plaisir tel qu'il est, tel qu'il vient, et ne pas se focaliser sur ce qu'il devrait être... Voilà ce qui caractérise cette sexualité moins pulsionnelle mais plus érotique. Qui n'est pas moins satisfaisante, loin de là. Marie de Hennezel aborde dans ce livre la question encore taboue de la sexualité des seniors. Observant une juste mesure entre pudeur et impudeur, elle sonde le mystère et la profondeur de la vie amoureuse dans ce nouveau chapitre de la vie. Au fil de ses rencontres, de ses lectures, de sa propre réflexion, et même de ses incursions sur des terres lointaines, comme celles du tantrisme ou des arts d'aimer de l'Orient, elle invite le lecteur à un voyage au coeur d'un territoire méconnu.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 6h. 22min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 13098
Résumé:Pendant deux ans, Marie de Hennezel a enquêté auprès des malades, des familles et des soignants, qui se heurtent à une souffrance commune : le manque d'humanité et d'attention. Les témoignages qu'elle rapporte, bouleversants et souvent accablants, montrent que l'hôpital va mal parce qu'on y vit mal. Mais l'auteur de La mort intime ne se contente pas de dénoncer. Elle nous alerte et nous invite à prendre nos responsabilités. Car c'est à nous de mettre en oeuvre la nouvelle " démocratie du soin " qui nous permettra de rendre, au coeur de notre système de santé, toute sa place à l'autre, souffrant ou soignant.
Durée : 4h. 10min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 14175
Résumé:Présentation de l'éditeur : Chacun peut préparer sa mort - dont il ne connaît ni le jour ni l'heure - en vivant le plus en accord possible avec ses valeurs, le plus consciemment possible. Chacun peut approcher sa mort les yeux ouverts, si la mort n'est pas niée, si l'entourage l'accepte, s'il y a suffisamment de vérité et d'amour autour de celui qui meurt. Chacun peut faire de sa mort une leçon de vie pour les autres. " Marie de Hennezel. Dans La Mort intime, Marie de Hennezel apportait un témoignage unique sur l'accompagnement des mourants. Bouleversé, François Mitterrand signait la préface de ce livre qui allait toucher des centaines de milliers de lecteurs. Qu'est-ce que la vie à l'approche de la mort ? Comment la vivre avec lucidité ? En s'appuyant sur l'expérience de son ami, le philosophe Yvan Amar qui, atteint d'une maladie chronique incurable, a fait le choix de mourir " les yeux ouverts ", Marie de Hennezel poursuit ici son propos et l'amplifie, en osant parler des derniers moments de la vie comme d'une occasion d'éveil. Une réflexion profonde, un formidable message d'espoir, de compassion et d'amour.
Durée : 6h. 26min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 15467
Résumé:
Durée : 4h. 49min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 17136
Résumé:Vivre c'est se mettre au monde plusieurs fois : la première naissance est évidente, physique ; les autres passent parfois inaperçues. Une vie, avec ce qu'elle nous donne et nous inflige, suppose de chercher profondément en soi les ressources pour s'adapter, faire naître en nous, à chaque étape, un être renouvelé, amélioré, plus mûr, plus dense...
Lu par : Sejourné
Durée : 8h. 8min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22623
Résumé:"(...) Nous ne voulons pas que d'autres décident à notre place du moment et de la manière dont nous allons mourir. Quoi de plus légitime dans un monde ou l'on meurt le plus souvent à l'hôpital, dans l'anonymat et la froideur technique, entouré d'un personnel auquel on fait peur et que l'on embarrasse ? (...) Parce que nous désirons rester "sujet" de notre mort, nous voulons qu'elle se passe dans de bonnes conditions. (...) Alors pourquoi ne pas regarder ses peurs en face ? (...) Sortir du déni et du silence sur la mort ? Se donner les moyens de soulager efficacement les douleurs des maladies terminales, réinventer un rituel de fin de vie ?"
Lu par : Jacques Bagge
Durée : 3h. 39min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33830
Résumé:Alors psychologue jungienne, l'auteure rencontre François Mitterrand en 1984. Elle va l'accompagner tout au long des années de sa maladie. Elle témoigne de "l'homme intérieur", celui aux prises avec ses interrogations métaphysiques sur la mort et l'esprit.
Lu par : Anne-Marie Simon
Durée : 7h. 22min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 25337
Résumé:À un âge où la vie des enfants est faite de bonheur, d'insouciance, de projets et de jeux, la maladie ou le handicap projette l'enfant et ses proches dans un autre monde. Cet ouvrage, issu de l'expérience de l'auteur, aborde la question du handicap et de la maladie à hauteur d'enfant (du tout-petit à l'adolescent). Il aborde également le vécu de ses parents, de sa fratrie et la position des professionnels qui interviennent auprès de lui (soignants, thérapeutes, enseignants) avec les difficultés qu'ils peuvent rencontrer. Pouvoir accompagner l'enfant, parvenir à s'ajuster jour après jour à ses possibilités, nous confronte à de multiples questions. Ce livre propose des réponses possibles et des perspectives de prise en charge tant du côté des parents que des professionnels. Prendre soin de l'enfant malade ou handicapé, c'est aussi lui permettre tout au long de sa maladie de continuer de rester avant tout un enfant et de ne pas être réduit à un petit corps malade. La collection Penser le monde de l'enfant propose d'aborder dans une perspective pluridisciplinaire - historique, sociologique, éducative et psychologique - les différentes représentations de l'enfant telles qu'elles sont apparues au cours de l'histoire. Collection dirigée par Jean-Paul Mugnier, thérapeute familial et de couples. Hélène Romano est docteur en psychopathologie clinique, psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée dans le psychotraumatisme. Elle coordonne la Cellule d'urgence Médico-psychologique du 94 et la consultation de psycho-traumatisme au CHU Henri Mondor à Créteil, dans le service du Pr. Marty. Depuis plusieurs années, elle intervient auprès d'enfants malades ou handicapés et de leurs familles, et participe à la formation des enseignants spécialisés. Elle est également l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés au trauma chez l'enfant.
Lu par : Sauthon
Durée : 5h. 43min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 21462
Résumé:" Cela faisait sûrement des mois que je ne me voyais plus, mais je ne pouvais pas me le dire, Un jour, j'ai dû me dire : c'est fini, je ne vois plus mes yeux. J'avais l'impression qu'il y avait un trou béant dans le miroir, j'étais engloutie par l'angoisse de ne plus me voir. Je ne l'ai toujours pas dit à mon mari, c'est mon secret ; je garde pour moi ce que je suis en train de perdre ". C'est à partir de témoignages de " perdant la vue " et surtout à partir de son propre vécu que Maudy Piot propose un voyage insolite, déconcertant, dans le monde de la perte de la vue, tant pour ceux qui voient que pour ceux qui sont déjà dans l'ombre de la nuit. Angoisse, colère, espoir, rire, de cet itinéraire se dégage surtout une formidable envie de vivre, envers et contre tout !
Lu par : Louis Belon
Durée : 13h. 4min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 25078
Résumé:Comment rester soi-même quand on vit sous le même toit ? Dans la vie de couple aujourd'hui s'affirme la nécessité d'une des fonctions centrales de la vie commune : apprendre le respect mutuel. Car il ne s'agit plus seulement de vivre ensemble mais aussi d'être libres ensemble. Les adultes ont opté pour l'amour " fissionnel ", soit la périlleuse conjugaison entre le maintien d'une vie personnelle et d'une vie conjugale. S'appuyant sur huit enquêtes inédites menées auprès de jeunes adultes, de couples, de personnes âgées, d'enfants et d'adolescents, Libres ensemble montre comment les personnes vivant en couple, en famille, en collectivité mènent une " double vie " faite de temps personnel et de temps partagé. Chacun se retrouve ainsi à la fois " seul " et " avec ".
Durée : 2h. 53min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 24552
Résumé:" Il y a les drogues douces et les drogues dures " " Son addiction est due à ses fréquentations " " Etre se addict, ce n'est qu'une expression à la mode " " L'addiction au travail, ça n'existe pas " " Fumer du cannabis rend schizo " " Les traitements de substitution, c'est de la drogue aussi " " Si tu n'as aucune volonté de t'en sortir, tu seras toujours addict "...
Durée : 13h. 36min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 22079
Résumé:" Comment vous portez-vous, ma bonne ? " Des mille et cent lettres qu'a laissées l'inoubliable Marquise, telle semble être l'une des formules qui ressort sans cesse, quand elle harcèle sa fille de ses conseils avant de lui infliger le récit de ses " vapeurs ". Yves Pouliquen, grand médecin d'aujourd'hui, signe un portrait original de Marie de Sévigné, mais aussi de tous ses proches : l'énigmatique Françoise, sa fille, son gendre aux assiduités excessives, son fils en proie, lui, aux pannes amoureuses, et aussi son subtil cousin Bussy-Rabutin ou encore le toujours chagrin La Rochefoucauld et la souffreteuse Mme de La Fayette qui mêlèrent leur douleur dans l'illusion d'un amour. Entre saignées, purges, séjours aux eaux, potions, décoctions et remèdes de charlatans, on y croise quelques maîtresses de Louis XIV, des duchesses contagieuses, et bien sûr de nombreux médecins dont Molière n'exagéra qu'à peine les travers et que Boileau, Racine, La Fontaine, Saint-Simon sans cesse évoquaient. Ce faisant, c'est un portrait psychologique intime de la Marquise qu'Yves Pouliquen nous offre, suivant pas à pas ses plaintes, ses peurs, ses émois. Au-delà du pittoresque, on redécouvre un siècle qui fut sans doute celui de l'esprit, mais surtout celui du combat avec les maux du corps. Et pour eux, il n'existait alors guère d'autre recours que la Fortune.