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La responsabilité: questions philosophiques

Résumé
Quiconque est amené à s'interroger sur la responsabilité, la sienne pour ses propres actes ou celle des autres pour les leurs, est déjà dans le vif du sujet. Il comprendra très vite , d'ailleurs, que le sujet est profondément philosophique, puisqu'il suscite immédiatement la question de l'unité de la personne et celle de l'identité et de l'altérité. D'un recueil de textes philosophiques consacrés à la responsabilité, on est en droit d'attendre que, dépositaire d'une tradition séculaire et présentant quelques arguments originaux, il évite à ses lecteurs chausse-trapes, voie sans issue et détours fastidieux. On ne saurait espérer, par contre, une solution à toute épreuve, il n'y en a pas, car la responsabilité est l'un des fils faisant le nœud de la réalité énigmatique du moi. En cela le problème de la responsabilité, outre d'être évidemment philosophique, est aussi profondément humain, l'un expliquant l'autre, sans doute.

Pas disponible en CD.

Lu par : Louis Belon
Durée: 11h. 52min.
Édition: Paris, PUF, 1997
Numéro du livre: 27234
ISBN: 9782130486787
Collection(s): Philosophie morale
CDU: 100

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Résumé:Quand Rome est mise à sac (410 ans ap. J.-C.), un soupçon naît chez les Romains adversaires du christianisme : seraient responsable du déclin de Rome? Augustin relève le défi de cette interrogation. La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Église, et donc dans le monde : elle n'y est pas « réalisée » et ne le sera jamais. Bien au contraire, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires.
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