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Journal d'un blanc

Résumé
Dix ans que le journaliste suisse Arnaud Robert parcourt Haïti. Pour Le Monde, Le Temps, la Radio Télévision Suisse et nombre d'autres médias, il a couvert la chute de Jean-Bertrand Aristide, les mouvements artistiques, la politique ordinaire, les séquelles du séisme, le quotidien d'une île qu'il aime profondément. A la demande du Nouvelliste, le seul quotidien d'Haïti, il a commencé à publier en 2012 une série de chroniques, baptisées «Journal d'un Blanc». Elles sont les visions extérieures, les questions posées, la lecture des travers minuscules, des forces identitaires et des proses rimées qui agitent un pays réduit en général, par les médias internationaux, à ses catastrophes. A ce recueil, s'ajoute un long texte, Les Lustres, qui dresse le bilan d'une décennie de rencontres paradoxales, celles d'un Suisse en Haïti, et qui questionne au fond notre regard sur l'autre.
Lu par : Madiana Roy
Durée: 6h. 21min.
Édition: Vevey, Ed. de l'Aire, 2014
Numéro du livre: 20339
ISBN: 9782940537150

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Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18980
Résumé:En août 1994, le père de Benoît Damon et d'Yves Laplace est touché par une encéphalite, qui vient «pincer» les coeurs alentour et «réfuter» sa vie. Dans les jours, les semaines, les mois qui suivent, au fil de l'hospitalisation et du rétablissement aléatoire, les deux fils écrivent «sur» leur père (et sur leurs enfances) Le Coeur pincé et La Réfutation. Ces deux récits allaient connaître un certain retentissement. Seize ans plus tard, Benoît Damon et Yves Laplace ont revu leurs livres. Augmentés de photographies, de post-scriptum inédits et de préfaces croisées, ils prennent ainsi - avec leur publication simultanée à l'Aire bleue - un visage et un sens nouveaux.
Lu par : Bertrand Baumann
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Lu par : Jérôme Meizoz
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:"Jours rouges" n'est pas une biographie traditionnelle, mais un récit de mémoire, écrit à partir de la lacune documentaire. Il évoque le parcours d'un militant de base, dans les luttes sociales des années 1930 à 1950. Il s'agit en l'occurrence de mon grand-père, Paul Meizoz (1905-1988). Travailleur industriel en France, il y a été politisé en 1924. Avec ses amis, il tente de syndiquer les mineurs de la première Dixence, lutte contre les dérives soviétophiles du moment, s'implique en faveur des réseaux de combattants espagnols en 1936. Polémiste et animateur d'un "Cercle d'études sociales", il se lie à Jules Humbert-Droz retour d¹URSS, invite Léon Blum à s'exprimer dans le Valais de l'après-guerre.
Lu par : Catherine Bellot
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Résumé:Henri, Annette et leurs trois filles évoluent dans un univers tiraillé entre cimes et abîmes, vertigineux de beauté et d’exigences. Les frottements entre villageois et hôtes de passage redessinent quotidiennement la tradition, la foi, les habitudes et l’usage des mots. L’arrivée d’une jeune Française dans cette maison bouleversée par une tragédie brisera cette mutique intranquillité. Escarpées invite à s’asseoir à la table d’une famille le temps de quatre saisons à la montagne, dans les années 1990. Il s’y goûte un quotidien rythmé par la nature, le souffle des bêtes et les fêtes villageoises. L’essentiel est souvent passé sous un silence ourlé de maladresses, d’excès, de gros mots et d’amour, surtout.
Lu par : Claude Fissé
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Quatrième de couverture : « Que l'on soit à la traite ou l'autre devant son établi, les heures pour eux sont fixes, les horaires immuables, les journées réglées, le temps alloué, celui d'une vie, découpée avec minutie avant même que d'être vécue, des jours pareils à ces images patiemment ciselées dans du papier noir, appliquées sur un fond blanc, qu'on envoie pour les fêtes ou qu'on suspend contre les carreaux d'une fenêtre qu'on veut coquette ; tableaux champêtres admirés non point pour la richesse du motif ou pour l'inventivité de l'auteur, mais bien pour la précision du coup des ciseau, la sûreté du trait, la propreté de l'exécution. »
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Résumé:Le père de l'auteur n'a jamais pu lire un de ses livres - il était à demi illettré -, mais il connaissait le langage des oiseaux et autres trésors de la nature. Gilberte Favre a dû attendre sa mort pour découvrir l'indicible de son enfance, clé de tant de mystères. Sur le chemin de l'écriture et de la vie, elle a cependant eu le privilège de compter sur un guide précieux, le « Père-Poète », Maurice Chappaz. De la Suisse au Hoggar, en passant par le Liban et le Kurdistan, son itinéraire est notamment éclairé par des personnalités aussi lumineuses qu'Andrée Chedid, Eleni Kazantzaki, Ghassan Tueni. Ce livre peut être considéré comme un chant d'amour et de reconnaissance à son père, à son père spirituel et à ses amis d'ici et d'ailleurs, mais il est aussi le récit émouvant d'une petite fille qui a trouvé son salut dans les livres.
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Résumé:... Cela commençait par l'art pauvre d'apprêter des oeufs pour éloigner le loup, autrement dit la faim, qui appuie toujours sa truffe de l'autre côté de la porte. Pour les oeufs brouillés, la cuisson prendra peut-être une demi-heure. Il est impossible de l'accélérer. Pour les Eggs in Hell: Nous cassions dedans des oeufs, coupions le courant et attendions qu'ils eussent l'air cuit. M. F. K. Fisher rapportait les propos d'un certain vicomte de Mauduit: Manger est un art qui mérite de ?gurer au même rang que les autres méthodes que choisit l'homme a?n d'échapper à la réalité. Puis d'un personnage de Tolstoï, dans Guerre et Paix: Laisse-moi reposer sur le sol comme une pierre, ô mon Dieu, et me relever comme un pain tout frais. Les pages sur le pain en train de cuire embaumaient, vous laissaient comblés, en paix, et plus vides de mauvaises pensées qu'après n'importe quel traitement de chiropraxie. Préparer un poulet à la mode de Beaune revenait à proposer: Veux-tu qu'on s'aime?
Lu par : Madiana Roy
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 71243
Résumé:«Un matin, au début du mois d’octobre, je me souviens qu’il faisait très beau, nous avons été réveillés par le cliquetis des échafaudages et les cris des ouvriers. Des bruits de planches jetées les unes sur les autres, des grincements de vis, de crochets, des flottements de toiles nous ont tirés du sommeil. Quelque part dans la maison, un enfant s’est mis à pleurer. Et nous avons su ainsi que ça commençait… » À Lausanne depuis quelques années, les immeubles en restauration sont nombreux. Ils sont cachés derrière des toiles, des échafaudages. Quand on passe dans leur proximité, on entend le roulement des gravats dans les dévaloirs. Parfois ces maisons sont vides, parfois elles sont toujours habitées. Et je me suis souvent demandé comment les locataires vivaient dans le désordre et le fracas et comment ils côtoyaient les nombreux ouvriers, étrangers pour la plupart, qui, à l’exception des électriciens et des peintres, travaillent tous avec des outils bruyants. Jusqu’au jour où c’est autour de notre bâtiment que les échafaudages ont été posés.
Lu par : Daniel Burnand
Durée : 2h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Recueil de récits qui ont pour cadre le voyage en train et que Gil Pidoux a rassemblé sous le titre "Compartiments d'imaginaire".