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Le laboratoire des cas de conscience

Résumé
A-t-on le droit de sacrifier une vie pour en sauver plusieurs autres ? Jusqu'où doit-on se montrer solidaire envers quelqu'un qui ne nous est rien ? Comment rendre justice quand il y a mort d'homme, mais ni responsables, ni coupables assignables ? Est-il juste de mourir pour ses idées ? Des questions de justice sociale jusqu'aux nouveaux enjeux de la bioéthique ou du droit international, le débat moral s'invite sur tous les terrains. Mais la théorie de la justice ne peut pas tout : un scrupule, un souvenir, un doute peuvent submerger ou brouiller la réflexion. Parce qu'elle prend en charge cette part des émotions et de l'imagination, la littérature offre de brillantes et nouvelles ressources pour nous aider à répondre à la question récurrente : qu'est-il juste de faire? Forte de son expérience auprès d'étudiants et de futurs décideurs, Frédérique Leichter-Flack nous propose de réfléchir, avec Kafka ou Gogol, Camus ou Melville, Dostoïevski ou Hugo, aux questions primordiales d'aujourd'hui. La littérature est le laboratoire des cas de conscience.
Durée: 6h. 6min.
Édition: Paris, Alma éd., 2012
Numéro du livre: 18878
ISBN: 9782362790164
CDU: 171

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Durée:2h. 42min.
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Résumé: Fasciné par la machine judiciaire et par les aperçus des replis de l'âme humaine que lui apporte son expérience de juré, A. Gide assiste à divers procès : affaires de moeurs, infanticide, vols, etc. Dans ce texte extrait de Souvenirs et voyages, il s'interroge sur la justice et son fonctionnement, et insiste sur la barrière fragile qui sépare les criminels des honnêtes gens.
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Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:67411
Résumé: Ancien magistrat et avocat général à la cour de Paris, l'auteur porte un regard sur l'évolution de la magistrature ces quarante dernières années et explique comment les juges, guidés par leur idéologie, ont transformé la justice en une arme politique. L'auteur dénonce le formatage des élèves magistrats, les pressions du pouvoir et les relations ambiguës entretenues avec les médias.
Lu par:Marion Martin
Durée:14h. 2min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
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Résumé: Cela pourrait vous arriver. Au départ, un divorce banal entre deux adultes sans histoires. Et puis tout bascule. Le père révèle son vrai visage et entraîne Lauriane, sa fillette de ' deux ans, dans l'horreur. Accusations de maltraitance et de pédophilie contre la mère, expertises gynécologiques et psychologiques multiples, décervelage d'un enfant devenu jouet, gardes-à-vue, enquêtes judiciaires innombrables, enlèvement de l'enfant puis intervention spectaculaire du FBI, le tout à coups de dollars. Karim Kamal ne recule devant rien. Et pour cause, la presse, et pas la moindre, le soutiendra aveuglément durant plus de douze ans. Le Monde, le New York Times, La Tribune de Genève, Paris Match, Libération, France Soir, le Nouvel Observateur, mais aussi la radio et la télévision française et même internationale... la liste des médias qu'il a manipulés est longue. Car l'histoire qu'il a inventée de toutes pièces fait vendre, et tous les ingrédients du polar sont réunis : de soi-disant partouzes orgiaques réunissant enfants, policiers, francs-maçons et magistrats, un commando et une fuite par le Mexique pour récupérer la fillette, des tentatives de placements à la DDASS, un asile politique usurpé, une puissante secte, un procureur égocentrique nommé Eric de Mongolfier qui n'hésite pas à colporter les ragots pour servir ses propres desseins... Marie-Pierre Guyot, la mère de Lauriane, se trouvera malgré elle au cœur d'une affaire terrible qui vire au cauchemar. Pendant toutes ces années, elle ne baissera jamais les bras et luttera sans relâche, préférant le combat juridique plutôt que médiatique, pour préserver leur honneur, leur liberté, et la vérité. Pour elle et sa fille, âgée de seize ans aujourd'hui. Lauriane, larmes de la vengeance est le témoignage d'une mère courageuse, seule contre tous face à l'acharnement d'un père incroyablement manipulateur prêt à tout pour assouvir sa vengeance.
Lu par:Bernard Dieu
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Résumé: En plus de trente-cinq ans d’une carrière judiciaire où il s’est souvent heurté à l’ordre établi, Éric de Montgolfier a eu tout le loisir de débusquer les mensonges des prédateurs de la démocratie qui tentent de nous courber sous leurs exigences de morale alors qu’eux-mêmes ne s’y plient pas. On se sentirait pigeon à moins… Pressions du Pouvoir sur les magistrats, dossiers curieusement classés sans suite ou grâces surprenantes, traitements différents des affaires fiscales selon que vous êtes puissant ou misérable, influence ambiguë de la presse ligotée par ses annonceurs et ses connivences avec le monde politique, indélicatesses de certains avocats, enrichissement illégal de quelques notaires, aberrances de la législation sur les femmes, dévalorisation du travail dans les textes : oui, il s’agit de Justice ! Mais pas seulement de l’institution. Nous sommes tous concernés. Et parce que ce livre talentueux dont les anecdotes vécues soutiennent le discours respire l’intégrité, il donne à chacun de nous l’envie de s’y soumettre, pour être digne de l’exiger. Ceux qui seraient spontanément tentés d’adopter le plumage du pigeon comme une justification de leur passivité doivent se rappeler sans cesse que, plus qu’un droit, la citoyenneté est un devoir qui ne souffre pas de compromis.