Contenu

Des accessoires pour le paradis: roman

Résumé
Dans les profondeurs d'une ville décrépie où les concierges font la loi, un ingénieur incapable d'additionner deux chiffres creuse un tunnel, peut-être même un abîme. A cause d'une nouvelle erreur de calcul, il aboutira dans une salle à manger qui sent le pot-au-feu. Ici, les restaurants ne servent que des soupes, les dames dansent sur les tables et sur les ventres, les fleurs sont en plastique, les chaussettes dépareillées, le formol remplace l'eau d'arrosage et les balles de golf disparaissent au dix-huitième trou. Pour corser le tout, il y a cette pension Edelweiss captive d'un noeud autoroutier à six pistes, ces deux soeurs qui n'en font qu'une et cette Mademoiselle Lempereur qui veut absolument se marier. Ecrit avec soin, ce roman poétique et un peu fou brosse le portrait d'un monde chaotique qui voit la vie en rose grâce aux gaz euphorisants d'une usine chimique.
Durée: 7h. 5min.
Édition: Vevey, Ed. de l'Aire, 2009
Numéro du livre: 17060
ISBN: 9782881089053

Documents similaires

Durée:3h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13650
Résumé: Il y a le vent du Nord. Venu de si loin et qui n'apporte pourtant aucune nouvelle Il y a Lucille, qui attend, embaumée dans sa robe nacrée Il y a le père Nodes, visiteur des morts qui, comme chaque visiteur, n'est là que de passage Il y a l'église au milieu du village et un dieu qui protège les fesses Il y a la mère. Femme d'humeur égale à qui rien ne peut arriver, puisqu'elle en a décidé ainsi Il y a le chocolat, qui rend gai et fait pousser les poils Il y a Saturne et Pluton. Frères séparés par des années-lumière et pourtant si proches Il y a le Saisonnier. Petit serviteur du temps, hélas à mi-temps Il y a les démangeaisons de cinq heures et les rires bêtes de quatre heures Il y a les cochons, mais surtout leurs jarrets, leurs groins et leurs côtelettes Il y a le petit Yapaklou, qu'on appelle comme on veut. Le plus souvent Bébé Il y a l'Assistant, qui sans son fouet, n'est plus grand chose Il y a les vieux-pancartes. Armée de moribonds inoxydables qu'il neige, vente ou pleuve Il y a les pluies liquides, cristallisées, évaporées, mais quotidiennes Il y a Lucille, qui attend, à l'abri de sa chrysalide en bois Et puis, il y a le cimetière.
Durée:3h. 20min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17733
Résumé: A l'ombre des hauts fourneaux éteints brille une veilleuse devant la maison de la famille Chagrin. Le souffle du commissionnaire menace de l'éteindre à tout moment, si les traites ne sont pas honorées. La spirale des commandements de payer entraîne Nathanaël, le père, à travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre ; la mère, Rose Chagrin née Chance, à entamer une cure de vitamines ; les enfants, Yapaklou et Zibeline, à cacher leurs jouets dans un distributeur de frites ; Séraphin, probablement le grand-père, à partir à la recherche de l'Homme noir ; Philanthropie, à absorber des tranches de schnitz sous l'oil bienveillant de ses deux anges gardiens. Et dans la nuit où s'éteignent chaque soir des dizaines de veilleuses, les tours de verre, qui dominent orgueilleusement la ville, regardent croître leur patrimoine.
Durée:3h. 45min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:12947
Résumé: Dix petites histoires aux portes d'un monde exigu. Dix petites histoires chargées de mines de plomb. Dix petites histoires aux personnages en pâte à modeler. Dix petites histoires hors saison et sans remonte-pente. Dix petites histoires pour garder les yeux bien ouverts. Dix petites histoires sans entracte mais avec cornet surprise. Dix petites histoires aux mots sans gravité mais à surveiller. Dix petites histoires pour endormir les cauchemars. Dix petites histoires aux acides anémiques. Dix petites histoires ciselées dans la réalité
Durée:4h. 18min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:31697
Résumé: « Z donnait l'image d'une bourgade paisible, lovée contre sa tour de l'Horloge comme un crotale au soleil, à l'âme si pieuse que l'eau bénite coulait des chenaux. Mais quand le regard embrassait un peu plus large, on découvrait les grues qui grignotaient la terre tandis que dans la lumière dorée du couchant brillaient des immeubles luxueux avec piscine quatre saisons. [...] Lorsqu'il contempla la ville, de cette colline qu'il apprendra à nommer belvédère, cette ville de Z longtemps oubliée au point de figurer en queue d'alphabet, entourée à présent d'une forêt de grues étincelantes et prometteuses, Modeste n'eut aucun doute qu'il entrait au paradis. »
Durée:3h. 12min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:33649
Résumé: Sourire aux lèvres, un homme s'écroule sur la chaussée, mort. Dans ses poches, un billet de dix francs, une clé, un stylo, un roman de gare, un dé à coudre, mais pas d'identité. Le temps presse. Bientôt, il faudra retirer le corps du frigo pour y placer la dinde de Noël de la Brigade. L'inspecteur Jean ne négligera aucune piste pour offrir une sépulture à celui que la science nommera Pierre comme ces squelettes préhistoriques que l'on rend humain d'un simple prénom. Une bourgade, quelques rues, des troupeaux de gens en uniforme noir, redingote et chapeau melon, et parmi eux quelques personnages principaux, Pierre qui est mort, Jean, Jacques, Paul et Juliette et des comparses, des utilités comme on eût dit naguère qui permettent de créer une ambiance. La moitié des habitants s'appelant Pierre, il est difficile d'identifier le mort et a fortiori son assassin. L'inspecteur Jean va tourner en ville en prenant des notes improbables, en offrant une image dérisoire, ironique, de la police, de l'administration, des grandes régies, et même des activités monotones des habitants. C'est une parodie d'enquête, une enquête littéraire, froidement écrite, minutieusement décrite, conduite grâce à des jeux sur les mots. Et de rue en rue, en fait d'impasse en impasse, de pistes écartées, elle nous mène à la conclusion. Le vocabulaire de l'espace urbain est analogue à celui d'une enquête, lequel serait métaphore de l'autre ? Un roman policier bref, fort, singulier et exemplaire de la manière et représentatif des thèmes de l'œuvre de Marie-Jeanne Urech. Ce dixième ouvrage fait partie de son univers qui nous est déjà familier, mais réussit à être original. Il s'agit sans aucun doute du premier roman policier dans son œuvre, encore que...
Lu par:Michel Voïta
Durée:9h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:71988
Résumé: Spécialiste en désinfection et entiché d'insectes, Simon est amoureux du vivant et de ces petites joies quotidiennes qui lui plaisent tant. En ce moment pourtant, sa vie est compliquée. Sa femme violoncelliste est le plus souvent en tournée et leur couple est en danger. Ses filles adolescentes sont aux prises avec les mille excès que réserve cet âge et il est par ailleurs le gardien du bonheur de ses parents bien aimés et de leurs très vieux amis, petite tribu de vieillards égoïstes, tendres et chamailleurs, qu’il retrouve tous les jours à cinq heures au café…
Durée:2h. 27min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:72121
Résumé: Aloys (prénom d'emprunt), ouvrier-vigneron très connu dans les bistrots de Cortaillod et de Boudry, disparaît mystérieusement une nuit d'octobre 1960. Accident? Meurtre? Dans l' Au-delà depuis cinquante ans, Aloys nous raconte sa vie, ses rencontres sur Terre. Dans l' Au-delà, il se forme un petit groupe d'âmes flottantes, toutes liées, par hasard, au tragique destin d' Aloys. Le temps là haut est infini. Alors ce groupe se distrait en se racontant des anecdotes de la vie neuchâteloise des années 1945 à 1960, parfois drôles, parfois dramatiques.
Lu par:Madiana Roy
Durée:5h. 2min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:76031
Résumé: Fin de l'été 1950, au large des côtes turques. L'île grecque de Saint Spyridon vit au ralenti. Après les quatre années de guerre civile qui ont bouleversé le pays, la misère est partout, les gens ont faim. Odile, photographe à Paris, y possède une maison. Elle a appris le grec, aime profondément l'endroit, photographie ses habitants avec passion. Ils ont développé une affection d'abord méfiante puis sincère pour I Gallida, la Française, comme ils la surnomment. Une jeune fille de l'île, Clio, l'aide au ménage. Se développe entre la Française et la jeune Grecque une amitié complice. Pénélope, la fille d'Odile, la vit douloureusement. Du même âge que Clio, elle lui voue une détestation violente. Arrivée à l'âge où tant de filles de l'île prennent le voile, Clio entre au monastère de l'île. L'higoumène y tient ses ouailles d'une main de fer. L'irruption d'un appareil photographique au sein du monastère bouleversera la vie des moniales dans un sens inattendu.
Durée:12h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15409
Résumé: Tiré de : Edition complète des oeuvres de Blaise Cendrars, volume 6 qui comprends aussi Bourlinguer, non enregistré dans ce présent CD. " Après Bourlinguer, le voyage continue mais sur les voies du monde intérieur. C'était urgent. " Malgré cet avertissement de Cendrars, Le Lotissement du ciel déconcerta les lecteurs de 1949. Ouvert cinq ans plus tôt par L'Homme foudroyé, le cycle des Mémoires s'achevait sur le volume assurément le plus secret de la série. On se heurte partout à l'énigme dans un livre où tout s'envole dans une atmosphère de fin du monde, les saints comme les oiseaux, les aviateurs comme le Verbe créateur des mystiques ou des anciens Lémuriens. Si elle avait de quoi surprendre les amateurs d'aventure, cette rencontre improbable d'un saint volant et d'un fazendeiro fou d'amour confirme que la bourlingue chez Cendrars n'est qu'une des formes de la contemplation.
Lu par:Michel Joyet
Durée:16h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:12014
Résumé: Cet homme incroyable semble avoir tout vu, lu, bu, vécu, fumé. Il a quelque chose à dire et le monde entier à nous raconter. « La vie c'est un amusement, c'est passionnant. » Que ce soit en Europe, en Asie ou en Amérique latine, il porte sur son dos son toit et sa profession de foi : l'insouciance, l'art du vagabondage, un superbe je m'en foutisme, l'amour de l'homme et de la vie, quelle qu'elle soit. La croquant par tous les bouts, il nous conte ses contradictions miraculeuses et bouleversantes, ses possibilités infinies et ses absurdités terrifiantes. Il avoue deux grandes déceptions : la révolution et l'aviation, « triomphe des fonctionnaires civils et militaires » car il est marqué par la guerre, la bêtise, la force inouïe des politiques à détruire le monde (« Gare à toi, Blaise, on parle beaucoup de faire les États-Unis d'Europe ou les Soïouz de l'Est, mais on n'en veut plus, des libres citoyens du monde, comme toi. »), la courte vue des banquiers, l'imbécilité notoire des experts et des spécialistes qui se mêlent de vouloir diriger l'économie, le bavardage intarissable des politiciens profiteurs et arrivistes, des ministres incompétents, avides et vaniteux, des hommes d'état pourris et menteurs. Il considère donc que l'homme n'a plus qu'un choix possible malgré tout ces sapeurs : vivre !
Durée:3h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16628
Résumé: En 1929, Blaise Cendrars (1887-1961) publie aux Éditions du Sans Pareil, en deux volumes successifs, les aventures de son héros Dan Yack : Le Plan de l'Aiguille, puis Les Confessions de Dan Yack.Le critique Fernand Divoire avait convaincu l'éditeur René Hilsum, un grand ami de Cendrars, que ce second roman obtiendrait le Goncourt. La bande annonce avait même été imprimée à l'avance, mais le roman n'obtiendra qu'une voix, celle de Roland Dorgelès.Sans doute moins connu que L'Or (1925), Moravagine (1926) ou Rhum (1930), Dan Yack est souvent considéré comme le chef-d'oeuvre de Cendrars romancier qui, dans le personnage de Dan Yack, a voulu représenter « la transformation profonde de l'homme d'aujourd'hui » dans une modernité qui depuis la Grande Guerre a tout remis en question.
Durée:4h. 53min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15867
Résumé: Seul le monde entier est assez grand pour contenir la furieuse impatience de Cendrars, sa vitalité explosive. Il lui arrive pourtant de s'arrêter. Comme Dan Yack, qui, après ses turbulentes et dadaïstes aventures se remet de ses émotions dans son chalet du Plan de l'Aiguille, près de Chamonix. Un décor très byronien, on songe à Manfred, ou encore à Mary Shelley et son Frankenstein. Dan Yack - Cendrars vient y parler sa littérature, aussi proche, émouvante, chaleureuse et tendre que peuvent être durs les glaciers du Mont-Blanc ou les banquises de l'Antarctique. C'est le temps du repli et de la petite Jehanne de France qui s'appelle ici Mireille. Le livre est un livre-tiroirs et les tiroirs sont pleins de souvenirs qui vont de la Nouvelle-Zélande à la Somme, en passant par le reste du monde.