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L'asphyxie: roman

Résumé
L'asphyxie, c'est l'atmosphère dans laquelle grandit la Bâtarde. Sa mère ne lui donne jamais la main. Bien au contraire. Elle lui fait porter le poids d'une faute qu'elle n'a pu accepter. Quant à son regard sur sa fille, c'est à peine un regard : c'est dur et bleu. Mais il y avait la grand-mère, simple et légère. Quand elle entrait par une porte, le mal sortait par l'autre. Un rien cocasse, toujours aimante, c'est elle qui apportait le rire, la tendresse et l'air pur dans la vie de l'enfant. Après sa mort, ce sont les souvenirs d'elle qui opèrent le même miracle, permettant la survie, ménageant même quelques plages de bonheur.
Durée: 4h. 3min.
Édition: Lausanne, La Guilde du livre, 1972
Numéro du livre: 16228
Collection(s): La Guilde du livre

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Durée:6h. 5min.
Genre littéraire:Roman d'amour
Numéro du livre:31902
Résumé: L'Affamée est la description de l'Amour. Le livre de Violette Leduc nous introduit au sein d'une connaissance : phrase après phrase, pas après pas, comme on marche dans le sable, il avance. Il ne s'arrêtera qu'au coeur de ce monde où le rêve jaillit du vrai, s'y unit, le complète, où tout est vrai. Les transpositions que fait Violette Leduc - ces brusques incursions, dans un domaine qu'il faut appeler mystique - sont frappantes. Ainsi se crée lentement, avec efficacité, un monde qui prend ses racines dans le réel le plus quotidien et s'épanouit en un arbre aux mille ramures. Il y a bien de la cruauté dans ce livre, et la seule cruauté qui puisse mériter le nom de vertu : celle qui retourne une âme contre elle-même et la force à se déchirer. Le style est jeu de hasard. Celui de Violette Leduc, dans ce qu'il a de pressé, de haletant, de pénétrant, est l'habitude naturelle à une âme riche, que ses richesses encombrent, et qui meurt d'une double soif : celle de la nudité et celle de la communion
Durée:2h. 6min.
Genre littéraire:Littérature érotique
Numéro du livre:13209
Résumé: C'est un récit inspiré, poétique, dont la chute abrupte clôt un tout cohérent. Une interne d'un collège éprouve une passion pour une de ses condisciples. Elles sont très jeunes, mais on ne sait pas leur âge, l'auteur ne s'appesantit jamais sur les circonstances sociales. Désir, nuits d'amour dans l'immédiate proximité de surveillantes et de collégiennes endormies et qui pourraient quelquefois se montrer trop curieuses, silence forcé, hantise du lit qui "gémit", peur de rire, de crier ou simplement de s'oublier et de parler un peu fort. Beau récit de la présence de l'une dans l'esprit de l'autre : c'est le corps à corps chaque nuit interrompu avec peine, attendu avec impatience toute la journée suivante, repris dès que possible jusqu'à l'épuisement. C'est l'emprise du plaisir; après sa surprise, c'est son attente. C'est plus précisément la recherche de la perle, la douceur qu'elle demande, la crainte de la brutaliser ou de la perdre, de ne pas la retrouver assez vite. Ces choses importantes n'avaient jamais été aussi bien dites. Le texte ne se veut pas érotique mais précis et vrai. Il est poétique, sans la moindre mièvrerie. Cette quête est aussi une fuite. La narratrice fuit sa famille. Elle a été placée là parce que sa mère s'est remariée et que pour Thérèse, son beau-père, ce sera toujours "monsieur".
Durée:14h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15920
Résumé: « J'ai cogneu un tres-grand seigneur qui, un matin, voulant aller à la chasse, et ses gentilshommes l'estant venu trouver à son lever, ainsi qu'on le chaussoit, et avoit sa femme couchée près de luy, et qui lui tenait son cas en pleine main, il leva si promptement la couverture qu'elle n'eut loisir de lever la main où elle estoit posé, que l'on l'y vit à l'aise et la moitié de son corps ; et en se riant, il dit à ces messieurs qui estoyent présents : «Et bien, Messieurs, ne vous ai-je pas fait voir choses et autres de ma femme ?» Laquelle fut si depite de ce trait qu'elle luy en voulut un mal extreme, et mesme pour la surprise de cette main ; et, possible, depuis elle le lui rendit bien. »
Durée:6h. 2min.
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Numéro du livre:16896
Résumé:
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Résumé: Ce récit autobiographique relate les premières années de la vie du jeune Alexis Pechkov, alias Maxime Gorki (1868-1936), qui n'était pas encore devenu le héraut du réalisme socialiste. Déchiré par le malheur et la misère qui avivent les basses passions de l'individu, entre un grand-père rude, violent, souvent brutal et une grand-mère bonne, pieuse, mais assez faible pour supporter passivement son mari, l'enfant s'éveille à la vie, sans pouvoir toutefois se dégager de la mystérieuse tristesse qui l'accable. Ma vie d'enfant rend compte du malheur qui écrase les paysans russes dans leur existence opprimée.
Durée:7h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14123
Résumé: Roman publié en 1863 et premier grand succès de l'auteur. Un cadet russe de 25 ans quitte Moscou et ses plaisirs, et part faire campagne dans le Caucase contre les Tchétchènes. Après avoir dilapidé une partie de sa fortune, il a décidé de commencer une vie nouvelle. Cette vie nouvelle lui fait trouver le bonheur dans la grande nature (il adore la chasse) mais surtout la déception d'un amour non partagé par une jeune Cosaque.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13312
Résumé:
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Résumé: ... Alecha a compris qu'il lui fallait posséder ce que le peuple n'a pas : savoir lire, écrire, se forger une discipline mentale. On le retrouve à treize ans, garçon de courses chez l'un de ses oncles dessinateur. C'est la nuit qu'il satisfait sa soif de connaissances. Plus tard, Alecha va se lier avec le cuisinier d'un paquebot sur la Volga, où lui-même effectue divers travaux. Sa vie de vagabond le mène ensuite dans un atelier de peinture d'icônes en tant qu'apprenti. Lorsqu'il est totalement démuni, il retourne chez sa grand-mère, avant de se lancer à nouveau à la recherche d'un gagne-pain.
Durée:10h. 28min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30188
Résumé: " Ma chère mère, Si tu possèdes vraiment le génie maternel et si tu n'es pas encore lasse, viens à Paris, viens me voir, et même chercher. Moi, pour mille raisons terribles, je ne puis pas aller à Honfleur chercher ce que je voudrais tant, un peu de courage et de caresses. À la fin de mars, je t'écrivais : Nous reverrons-nous jamais ! J'étais dans une de ces crises où on voit la terrible vérité. Je donnerais je ne sais quoi pour passer quelques jours auprès de toi, toi, le seul être à qui ma vie est suspendue, huit jours, trois jours, quelques heures. [...] Toutes les fois que je prends la plume pour t'exposer ma situation, j'ai peur ; j'ai peur de te tuer, de détruire ton faible corps. Et moi, je suis sans cesse, sans que tu t'en doutes, au bord du suicide. Je crois que tu m'aimes passionnément ; avec un esprit aveugle, tu as le caractère si grand ! Moi, je t'ai aimée passionnément dans mon enfance ; plus tard, sous la pression de tes injustices, je t'ai manqué de respect, comme si une injustice maternelle pouvait autoriser un manque de respect filial ; je m'en suis repenti souvent, quoique, selon mon habitude, je n'en aie rien dit. Je ne suis plus l'enfant ingrat et violent. De longues méditations sur ma destinée et sur ton caractère m'ont aidé à comprendre toutes mes fautes et toute ta générosité. Mais, en somme le mal est fait, fait par tes imprudences et par mes fautes. Nous sommes évidemment destinés à nous aimer, à vivre l'un pour l'autre, à finir notre vie le plus honnêtement et le plus doucement qu'il sera possible. Et cependant, dans les circonstances terribles où je suis placé, je suis convaincu que l'un de nous deux tuera l'autre, et que finalement nous nous tuerons réciproquement. Après ma mort, tu ne vivras plus, c'est clair. Je suis le seul objet qui te fasse vivre. Après ta mort, surtout si tu mourais par une secousse causée par moi, je me tuerais, cela est indubitable. Ta mort, dont tu parles souvent avec trop de résignation, ne corrigerait rien dans ma situation ; le conseil judiciaire serait maintenu (pourquoi ne le serait-il pas ?), rien ne serait payé, et j'aurais par surcroît de douleurs, l'horrible sensation d'un isolement absolu. Moi, me tuer, c'est absurde n'est-ce pas ? [...] Adieu, je suis exténué. Pour rentrer dans les détails de santé, je n'ai ni dormi, ni mangé depuis presque trois jours ; ma gorge est serrée. - Et il faut travailler. Non, je ne te dis pas adieu ; car j'espère te revoir. Oh ! lis-moi bien attentivement, tâche de bien comprendre. Je sais que cette lettre t'affectera douloureusement, mais tu y trouveras certainement un accent de douceur, de tendresse, et même encore d'espérance, que tu as trop rarement entendus Et je t'aime."
Durée:11h. 26min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:11293
Résumé: Si "D'un château l'autre" constitue le premier tome de ce que l'on appelle la trilogie allemande (les deux autres étant "Nord" -1960- et "Rigodon" -1969-), l'action de ce premier roman se déroule chronologiquement au milieu de celle de Rigodon, et fait suite à celle de Nord. Céline commence donc sa chronique de l'après-guerre en racontant le spectacle du gouvernement de Vichy exilé dans la petite ville de Bade-Wurtemberg et la fuite à Siegmaringen.
Durée:6h. 11min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:15600
Résumé: Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence est une oeuvre de Montesquieu, rédigée en 1734, évoquant la Rome antique, ses forces politiques, ses abus et les causes de sa chute. On y retrouve des éléments déjà évoqués par Bossuet dans son Histoire du monde, et popularisés par La Fontaine dans sa fable Le paysan du Danube. Cet ouvrage va inspirer nombre d'esprits de son temps, dont sans doute Edward Gibbon qui développera fortement le sujet en 1776 dans son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain.14 ans après sera publié de l'esprit des lois, ouvrage maître des Lumières au XVIIIe siècle, Montesquieu entreprend une réflexion philosophiques sur l'histoire romaine...
Lu par:Claude Fissé
Durée:1h. 26min.
Genre littéraire:Contes et légendes
Numéro du livre:7520
Résumé: Keawe a acheté une bouteille magique, en verre, ventrue à long col. Il suffit de formuler un voeu pour qu'il se réalise aussitôt. Mais cette bouteille a été fondue dans les flammes de l'enfer et en cours de cuisson, un diable y a été enfermé. Impossible de l'ouvrir, de la casser ou de s'en séparer, sinon...