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Le vin et le divin

Résumé
Les livres sacrés et les rites des grandes religions du monde entretiennent d'étroites relations avec les boissons fermentées. L'euphorie voire l'ivresse qu'elles procurent sont réputées favoriser l'accès au divin - seuls les musulmans doivent attendre le paradis pour jouir de leurs bienfaits. Vin, bière, saké, pulque, vin de palme sont au coeur des cultures animiste, polythéiste, chrétienne ou bouddhiste. L'Eucharistie, qui invite les fidèles à communier au sang du Christ sous les apparences du vin, est à l'origine de la diffusion mondiale de la vigne jusqu'à l'équateur et aux confins du cercle polaire. L'histoire et la géographie des boissons fermentées sont intimement liées à celles des civilisations. C'est à ce titre qu'elles intéressent tout un chacun, croyant ou non, oenophile ou non.
Durée: 1h. 38min.
Édition: Paris, Fayard, 2004
Numéro du livre: 15889
ISBN: 9782213622507
CDU: 663.2

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Résumé:Si la gourmandise est vieille comme le monde, la gastronomie telle que nous la connaissons est un art de vivre qu'il est difficile de faire remonter au-delà du siècle des Lumières. Elle a eu ses inventeurs, ses théoriciens, ses propagateurs et dans cette grande conquête de l'humanité, c'est Jean Anthelme Brillat-Savarin (1755-1826) qui a, de loin, joué le premier … Si la gourmandise est vieille comme le monde, la gastronomie telle que nous la connaissons est un art de vivre qu'il est difficile de faire remonter au-delà du siècle des Lumières. Elle a eu ses inventeurs, ses théoriciens, ses propagateurs et dans cette grande conquête de l'humanité, c'est Jean Anthelme Brillat-Savarin (1755-1826) qui a, de loin, joué le premier rôle. Magistrat issu d'une longue lignée de juristes de Belley (Ain), député, conseiller à la Cour de cassation, poète et essayiste, polyglotte, musicien talentueux, ami fidèle et délicat, il fut un gourmet aux connaissances encyclopédiques et aux curiosités toujours renouvelées, sans cesse désireux d'aller au-delà des habitudes et des conventions, exigeant comme on ne l'avait jamais été avant lui sur la qualité et la fraîcheur des aliments, sur l'assemblage des saveurs, sur l'accord mets-vins, sur l'équilibre des repas et mille choses encore. La publication de sa célébrissime Physiologie du goût juste au moment de sa mort est venue à point pour accompagner un mouvement en cours depuis la Révolution : la bonne chère n'était plus l'apanage de la noblesse, la bourgeoisie désormais aux manettes voulait aussi s'emparer de ce signe extérieur de prestige. Brillat-Savarin, éducateur du goût, est le père de la grande cuisine qui s'est développée en France (et ensuite dans le monde entier) au XIXe siècle.
Lu par : Serge Cantero
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 20148
Résumé:Spécialiste de Zhuang Zi et de la philosophie chinoise, Jean-François Billeter nous invite dans ce petit ouvrage à une réflexion féconde et profonde, à un "changement de paradigme". Le mot est à la mode, mais il est ici employé au sens plein. En effet, il s'agit de changer la manière dont nous pensons, agissons, dont nous concevons le rapport entre notre corps et notre esprit. Pour Billeter, il ne faut plus voir l'esprit comme ce qui fait agir le corps, mais le corps comme ce qui fait advenir l'action, la pensée, et la transcendance. Il n'est pas question ici de revenir au dualisme, fût-il inversé, mais de concevoir le corps comme une activité : "L'esprit ne descend plus sur nous, mais se forme en nous, de bas en haut. La dimension d'inconnu est au fond du corps et de son activité, elle n'est plus quelque part au-dessus" (p. 77). Il n'y a donc plus de transcendance, mais simplement moi, avec ma part de mystère, d'inconnu que j'ignore moi-même, et qu'il me faut laisser advenir. À travers les notions d'activité et d'intégration, associées au travail du corps, l'auteur nous invite à repenser la manière dont les idées nous viennent, la souffrance psychique, la religion ou le rapport au temps. Ce qui "prend" le lecteur dans ce livre, c'est la manière dont Jean-François Billeter décrit la naissance en nous de gestes (verser du vin dans un verre), d'idées ("L'idée vient en parlant", comme l'écrit Kleist), d'actions (Que vais-je faire aujourd'hui ?), d'une manière si précise qu'elle amène vraiment à s'interroger sur cet "avènement" de la pensée, comme production de l'activité du corps. (A. B. Esprit, novembre 2012)
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Résumé:" Parlons donc du monde d'où l'homme a disparu. Il s'agit de disparition, et non pas d'épuisement, d'extinction ou d'extermination. L'épuisement des ressources, l'extinction des espèces, ce sont là des processus physiques ou des phénomènes naturels. Et là est toute la différence, c'est que l'espèce humaine est sans doute la seule à avoir inventé un mode spécifique de disparition, qui n'a rien à voir avec la loi de la nature. Peut-être même un art de la disparition. " J. B.
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Résumé:
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Résumé:Simone Weil (1909-1943) sort aujourd'hui du cercle des philosophes et des intellectuels pour toucher de nombreux lecteurs de différents milieux. Même, des artistes et des personnalités du monde politique avouent avoir été influencés par ses écrits. De santé fragile, elle s'adapte d'abord difficilement à la vie scolaire mais montre dès ses premières années une maturité intellectuelle surprenante, des idées très affirmées et une volonté indomptable. Inséparable de son frère qu'elle admire d'autant plus qu'elle se croit très inférieure à lui ; il sera mathématicien, titulaire de la médaille Field (l'équivalent du Prix Nobel), estimé à l'égal d'Albert Einstein, elle se montre déterminée à rechercher la pureté et la vérité. Elle est animée très tôt par une curiosité insatiable et par un désir d'aller vers les personnes les plus vulnérables et les plus maltraitées par la vie. Sa rencontre avec le philosophe Alain est déterminante pour son avenir. Après le baccalauréat à 16 ans et des études à l'Ecole Normale Supérieure, elle enseigne quelque temps la philosophie. Comme Antigone et Jeanne d'Arc, ses modèles, obéissant aux lois non-écrites, elle a toujours mis sa vie en totale conformité avec ses paroles ou ses écrits.
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Résumé:Selon Wang Chong, grande figure de la Chine ancienne, la vie est un lent et irréversible épuisement du qi (fluide), qui s'achève avec la mort. Notre vie comme notre mort nous échappent. Nulle place pour l'immortalité ou une quelconque forme de survie. Qu'il traite du déterminisme du qi, de la réalité des fantômes ou de l'organisation des funérailles, Wang Chong offre une réflexion lucide, débarrassée des superstitions et des peurs.
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:" Dans la vie, il faut, je crois, observer la loi qui est gardée dans les festins des Grecs : "Qu'il boive ou qu'il s'en aille !" C'est raisonnable : que l'on jouisse comme les autres et avec eux du plaisir de boire ; ou bien que l'homme sobre ne se heurte pas à la violence des ivrognes et qu'il s'en aille d'abord ; de même quitte, en prenant la fuite, les injustices du sort si tu ne peux les supporter. " Avec clarté et pragmatisme, Cicéron se propose de nous guider sur les chemins de la sagesse et du bonheur.
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Résumé:Connaître les règles du jeu, voici l'objet de ce livre. Je suis né dans une famille banale d'une ville banale, dans un pays banal. Ni pauvre, ni riche. Ni analphabète ni très cultivé. Plutôt comme tout le monde. Je dois avouer qu'au début, être un être humain ne m'a pas beaucoup plu. Je ne sais pas comment je me suis mis à croire ça, mais faire partie des hommes signifiait pour moi faire partie de ceux qui sont capables du pire. Du viol, de la guerre, de la haine. Et très tôt, je me suis demandé si je ne pourrais pas arrêter l'expérience et rentrer chez moi. Dans mes jeunes années, je vivais ma présence sur terre comme un mauvais rêve dont j'allais forcément me réveiller, dans un ailleurs plus doux, où je ne ferais pas partie des oppresseurs. Avec le recul, je crois avoir « suivi le mouvement », agi ou réagi au fur et à mesure aux événements qui se présentaient. Au point qu'à un moment j'ai eu le sentiment d'une vie trop petite, jusqu'à me demander si elle était bien la mienne. Aujourd'hui, je suis sorti de ce mauvais rêve, je pense ma vie autrement, mon monde a changé. Cheminant avec moi, bien qu'à mon insu, mon autre vie était à portée de main, proposition silencieuse mais bien réelle.