Autour de ma mère
Résumé
Une vieille femme perd la mémoire, perte qui incite sa fille unique à reconstituer le passé comme elle peut. Au travers de bribes de souvenirs et d'incidents quotidiens, la narratrice cherche à gagner l'affection de sa mère. A l'opposé du récit de deuil qui honore un parent défunt, Autour de ma mère est un carnet de bord tenu à chaud pendant trois ans, un journal poétique parfois noir souvent cocasse, écrit contre le regret, l'amertume et la mort. Quête d'amour filial qui se conjugue avec la tentative tragi-comique mais passionnée de retrouver un amant fugitif. Quel amour l'emportera, celui pour la mère ou celui pour l'amant? A ce dilemme, la narratrice donne une réponse singulière.
Lu par :
Martine Moinat
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Littérature suisse
Durée:
6h. 26min.
Édition:
Carouge-Genève, Ed. Zoé, 2007
Numéro du livre:
14729
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782881825774
Documents similaires
Lu par : Annick Portmann
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19067
Résumé:Une femme s'éprend de son thérapeute, le Docteur Ursus. Une situation qui, d'emblée, empêche l'expression simple des sentiments et des désirs. Aussi bien est-ce, pour cette femme, l'occasion idéale d'aimer. Dans ce cadre protégé, surveillé, rien de malheureux ne peut lui arriver. Enchantée au sens fort du terme, la patiente écrit. Dérivé en récit, l'amour imaginaire se trouve ainsi conforté, amplifié.Tout de cet homme plaît à la narratrice, son regard, sa voix, ses vêtements, sa bienveillante et imparable logique. Elle l'écoute, le dévore des yeux, le respire. Il suffit, ici, que la bonne distance soit observée et l'amour impossible ira à l'infini...
Lu par : Francine Chappuis
Durée : 9h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34899
Résumé:Ce récit construit à la manière d’un journal de bord porte en lui une forte illusion de réalité. Au gré des expériences intimes de la narratrice, le texte joue avec les temps : le présent de l’écriture et le vécu immédiat, le passé des souvenirs obsédants – le père, l’amant grec tant aimé, la mère dont elle a cherché à s’éloigner à chaque relation amoureuse et puis, l’appréhension. D’une part celle de la mort qui s’approche, d’autre part d’un atelier d’écriture en prison que la narratrice accepte, non sans trac, de donner à des détenues. Le style souvent télégraphique renforce le sentiment d’écrit sur le vif, de spontanéité et de sincérité. C’est avec modernité et finesse d’observation que Catherine Safonoff s’empare du quotidien pour le transformer en matière écrite.
Lu par : Marie Lourizi
Durée : 5h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76761
Résumé:B. a décidé de vendre la petite maison dans laquelle la narratrice a trouvé abri de longues années. «Envoyée à la campagne» dans un coin de ferme encerclée par les autoroutes de Haute-Savoie, voici une femme de quatre-vingts ans qui cherche à désarmer sa colère tout en restant de bonne foi. Remontent alors une série de scènes d’origine. Quelles soient cruelles, tendres ou comiques, l’esprit et l’écriture acérés de l’écrivaine font mouche, elle devient conteuse et nous parle de nous mieux que jamais.
Lu par : Martine Nicollerat
Durée : 2h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70704
Résumé:En vingt-cinq brefs tableaux, une auteure parcourt sa vie, prenant pour repe`res ses propres livres. Elle re´crit son ve´cu, le change et le renouvelle, apporte aux heures sombres des touches claires. Elle joue. Une e´criture re´fle´chie, tendue, qui s’interroge sur les liens parentaux ou passionnels, faillibles, parfois douloureux. Reconnaissances est une reconnaissance de dette. Dette envers les lieux et les e^tres propices, envers la chance aux multiples visages, dette infinie envers le vivant.
Lu par : Jean Frisch
Durée : 11h. 53min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 6751
Résumé:Il y a dans ce livre un personnage étrange. C'est le harponneur. Il ne fait que trois brèves apparitions. Mais ne serait-ce pas lui qui a dicté ces notes et ces lettres non envoyées ? Ne serait-ce pas au harponneur, à son revenant plutôt, que la narratrice adresse ses bouteilles à la mer ? Rappeler, évoquer, recréer la vie invisible au coeur du quotidien; lancer, au fil des jours, une flottille de papier afin de tromper la séparation; tel est le dessein de ce livre de bord aussi riche qu'un roman en émouvants personnages. "Comme avant Galilée", au temps où le harponneur hantait encore les océans, quand la terre était encore peuplée de mythologies, quand les dieux aimaient les mortels et les morts les vivants.
Lu par : Gilbert Bezençon
Durée : 3h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67155
Résumé:La piscine est une sorte de microsociété qui rappelle la Suisse, en miniature. On en sort plus facilement qu’on y entre, le site est surveillé, nettoyé dans les moindres recoins, les haies ne dépassent pas la hauteur réglementaire, le bruit dérange, les écarts sont mal vus, il faut nager sans éclabousser les autres, les gros, les blacks et les poilus sont regardés d’un œil torve même si personne ne dit rien. Dans l’ensemble, les baigneurs s’y sentent en sécurité même si, de temps en temps, l’un d’entre eux boit la tasse ou s’effondre, victime d’une insolation. Preuve qu’au Paradis, la vie n’est pas forcément sans souci.
Lu par : Chantal Cominoli
Durée : 2h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 80068
Résumé:Le Montrond, un soir d’été. Un orage éclate, violent. Non loin de la ferme du Crozet, Gustave entend des cris. Alerté par des appels à l’aide, il brave la tempête qui fait rage. Mais ce roman ne raconte pas son histoire. Il raconte celle de la jeune femme qu’il retrouve.Une femme qui ne sait plus rien, pas même son identité. Qui est-elle, et que lui est-il arrivé ?
Lu par : Michèle Richard
Durée : 2h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6598
Résumé:Dans "Septembre", Sylviane Roche retrace l'histoire d'un deuil, du long retour à la vie d'Hélène, jeune avocate, qui vient de perdre l'homme qu'elle aimait. Le désarrois de cette femme face à une mort subite et à la détresse qui en découle captive le lecteur dès les premières lignes du récit. Diego, le défunt, est présenté sans ménagement ni explications. Son comportement machiste le rend contradictoire, fragile, peu à peu attachant. Au présent de la convalescence d'Hélène se mêlent des souvenirs de son passé qui ne font qu'accentuer l'intensité de l'émotion qui se dégage de "Septembre". Dans ce roman, passion, mort, famille, quête du bonheur et amitié féminine défilent en toute légèreté sous la plume de Sylviane Roche.
Lu par : Eline Roess
Durée : 6h. 53min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29969
Résumé:Béa, sans travail, vit grâce à l'assistance sociale. Enfermée dans son appartement, elle ne sort que pour acheter des cigarettes et parfois de quoi manger. Au rythme de son inertie, entre les pensées obsessionnelles qui traversent son esprit déprimé, on découvre son passé, les motifs qui l'ont plongée dans cette situation et les personnes qui l'entourent. Peu à peu se révèle la vie de sa mère possessive, de ses voisins - Chloé la toxicomane qui se prostitue, Skate et Ninja deux punks à la dérive qui abritent un zoo dans leur studio, Magali la ménagère qui se retranche derrière ses deux fils, Fulvio l'ouvrier récemment séparé, les da Silva un couple de Portugais et leurs enfants qui se veulent intégrés en Suisse, la famille Djemba des Africains dont on se méfie... - ainsi que la ville où elle habite. Béa tente d'ignorer ce qui se passe autour d'elle, s'en protège, mais elle verra son inertie chamboulée par l'arrivée de Prune, une fillette qui ne parle jamais, ainsi que par Fulvio dont elle tombe un peu amoureuse, deux personnes qui lui redonneront espoir en l'existence. Malheureusement la vie, qui est rarement tendre avec les écorchés, lui rappellera que lorsqu'on a touché le fond, il est difficile de refaire surface.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 9h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14491
Résumé:Quatrième de couverture : Saisissantes remémorations poursuivies à longueur de nuits d'insomnies par une femme demeurée célibataire, durant lesquelles remontent à sa conscience toutes les séquelles d'une vie déjà longue, riche en erreurs de comportement regardées bien en face, en hontes bues, en souvenirs enchanteurs ou dérisoires, en blessures infligées ou reçues et plus encore en désirs inassouvis dont celui, devenu obsessionnel à force d'être contrarié par les circonstances, d'écrire un jour quelque chose qui ressemblerait à un livre...
Lu par : Christine Leonardi
Durée : 5h. 28min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15759
Résumé:Partir pour échapper à la dictature du faire. Et si je tiens tant à y échapper, c'est aussi parce que depuis des années, il y a un Livre auquel j'ai soif de puiser, qui m'appelle irrésistiblement, qui s'impose à moi partout, à toute heure du jour et de la nuit. Je veux maintenant y goûter tous les jours, pendant des heures, et je m'offre trois mois pour m'immerger dans ces pages, ne penser qu'à ce texte, me gaver de toutes ces paroles, me les répéter à haute voix... et je n'accepterai aucune limite à cette envie, si ce n'est celles de la fatigue, de la douleur bien sûr... et celle imposée par ma chienne. Je pars donc avec ma chienne, pour lire la Bible...
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 5h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18451
Résumé:Sophie débarque du monde du théâtre dans celui des maisons de retraite. Elle est saisie d'emblée par l'écho des voix contrastées qui résonnent à Bellevue, le vaste établissement médico-social qui l'engage pour stimuler le dialogue. Confidences, cris et rumeurs s'y rencontrent, s'y entrechoquent parfois. Dans cet ouvrage qui oscille entre l'observation documentaire et le récit littéraire, Isabelle Guisan donne à entendre cette polyphonie. Aux sons et bruits de la vie quotidienne en institution, interrompus ici et là par les annonces de décès, répondent quelques fortes paroles de résidants mais surtout le monologue intérieur de son héroïne. Sophie ose la confrontation avec ce monde clos avant de reprendre la distance nécessaire à la représentation, au jeu, bref au théâtre.