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Sulak

Résumé
Comme le dira plus tard le commissaire Georges Moréas, en d'autres circonstances, Bruno Sulak aurait pu devenir un des meilleurs flics de France. Mais le hasard a fait de lui un braqueur, sans doute le plus audacieux et le plus fascinant de son époque. Après avoir grandi à Marseille et brièvement fréquenté quelques voyous, Bruno intègre l'armée. Doté d'une mémoire prodigieuse, doué dans toutes les disciplines, il est rattrapé par un vol de motocyclette commis à l'adolescence. On le chasse sans le moindre égard. Il rejoint alors la Légion, comme son père. Sportif émérite, il s'entraîne au parachutisme, et bat le record de chute libre. Mais on lui refuse l'homologation de son exploit, à moins de s'engager pour 5 ans de plus. Une injustice qui le pousse à faire le mur pour aller passer le week-end en famille. Pendant son absence, l'ordre est donné à son régiment d'embarquer pour le Zaïre et ce qui n'était qu'une escapade devient une désertion. Il ne peut plus rentrer et bascule alors dans la délinquance. Avec son fidèle complice Drago, il se lance alors dans le braquage de supermarchés, rencontre la belle Thalie, une jeune fille de bonne famille qui va participer à certains vols à main armée, au volant de la Simca que Bruno utilise comme une signature à chacun de ses hold-up. Incarcéré une première fois, il étudie l'anglais et le droit, puis s'évade au nez et à la barbe des gardiens. Il s'attaque à des bijouteries, se présente chez Cartier en tenue de tennisman, une raquette à la main, profite d'une visite officielle d'Helmut Khol pour aller cambrioler un joailler parisien dans un quartier truffé de policiers... Adepte de la non-violence, il n'a jamais blessé personne, avait toujours deux balles à blanc dans son revolver au cas où on le forcerait à tirer. Généreux, épris de liberté, révolté par l'injustice, il se tint jusqu'au bout à son code d'honneur et ne dénonça jamais ses complices. Mais sa dernière incarcération à Fleury-Mérogis lui fut fatale : son ultime tentative d'évasion tourna à la tragédie et suscite encore la polémique. Il fallait toute l'ironie et le second degré de Philippe Jaenada pour trouver la bonne distance vis-à-vis de ce personnage magnifique. Construit sous forme d'anecdotes croisées, son récit nous permet de suivre en simultané l'évolution des personnages clefs qui vont s'associer à Sulak.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 12h. 23min.
Édition: Paris, Julliard, 2013
Numéro du livre: 27608
ISBN: 9782260020592

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Numéro du livre:70736
Résumé: Ce n'est pas de la tarte à résumer, cette histoire. Il faut procéder calmement. C'est une histoire vraie, comme on dit. Un garçon de onze ans est enlevé à Paris un soir du printemps 1964. Luc Taron. (Si vous préférez la découvrir dans le livre, l'histoire, ne lisez pas la suite : stop ! ) On retrouve son corps le lendemain dans une forêt de banlieue. Il a été assassiné sans raison apparente. Pendant plus d'un mois, un enragé inonde les médias et la police de lettres de revendication démentes, signées " L'Etrangleur " ; il adresse même aux parents de l'enfant, horrifiés, des mots ignobles, diaboliques, cruels. Il est enfin arrêté. C'est un jeune homme banal, un infirmier. Il avoue le meurtre, il est incarcéré et mis à l'écart de la société pour le reste de sa vie. Fin de l'histoire. Mais bien sûr, si c'était aussi simple, je n'aurais pas passé quatre ans à écrire ce gros machin (je ne suis pas fou). Dans cette société naissante qui deviendra la nôtre, tout est trouble, tout est factice. Tout le monde truque, ment, triche. Sauf une femme, un point de lumière. Et ce qu'on savait se confirme : les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu'on désigne.
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Durée:24h. 54min.
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Durée:12h. 56min.
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Lu par:Bernard Dieu
Durée:5h. 22min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Grand reporter, romancier adulé, Joseph Kessel, Jef pour ses amis, collectionnait les aventures, comme s'il était incapable de rompre avec les femmes aimées. Germaine Sablon fut l'une d'elles et, peut-être, celle qui l'a le plus inspiré. Soeur du crooner Jean Sablon, Germaine est déjà une vedette du music-hall quand elle croise l'écrivain dans un cabaret de Pigalle en 1935. Le coup de foudre est immédiat. Leur relation, qui durera presque dix ans, débute dans le Paris de l'entre-deux guerres, sur fond de jazz, de vodka et d'opium. A l'épreuve de la guerre, l'idylle prend un nouveau tour. Refusant la débâcle, la jeune femme s'engage la première dans la Résistance, avant d'y introduire Kessel. En zone libre, le couple aide réfugiés et combattants de l'" armée des ombres ", jusqu'à être à son tour contraint de fuir la France occupée. Tous deux, dans un périple éprouvant, rejoignent le Portugal, puis Londres et le général de Gaulle. Mêlant passion amoureuse et grande Histoire, Dominique Missika, avec le talent qu'on lui connaît, fait revivre ces amants magnifiques dont la complicité a donné naissance au Chant des partisans, l'hymne de la Résistance française écrit par Kessel et son neveu Maurice Druon en 1943. Germaine Sablon, dont Cocteau disait " c'est un coeur qui chante ", fut la première à l'enregistrer.
Durée:8h. 23min.
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Durée:7h. 19min.
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Résumé: L’Armée de l’Air n’a pas toujours été cette remarquable mécanique qui met en œuvre l’arme nucléaire, qui a fourni à la France ses premiers astronautes et qui a assuré, dans la plus grande discrétion plus de quarante interventions extérieures en cinquante ans. L’Armée de l’air de grand papa était beaucoup moins rigoureuse, moins respectueuse des procédures et certainement moins efficace mais elle était extrêmement pittoresque. On y buvait, on y racontait, et on y exécutait aussi de grands coups. Elle avait conservé de ses origines plébéiennes une liberté de ton et d’allures inconnus dans les autres armées. Et on y rencontrait des personnalités exceptionnelles et quelquefois excessives qui donnaient à la vie quotidienne un relief étonnant.
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Numéro du livre:68212
Résumé: "Tout mon être était d'Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C'est à quarante-cinq ans passés que j'ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d'amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d'entreprendre le voyage, j'ai voulu récapituler ce que je savais. J'ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n'avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m'avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots." C'est effectivement à un "beau voyage" que nous convie Eric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s'en amuse l'historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d'où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l'Afrique noire, de l'Inde aux contrées nordiques... De Ouarzazate à Fès, en passant par les gorges du Thodra, la vallée du Dadès et les dunes de Merzouga, Eric Fottorino raconte les Berbères, juifs et arabes, femmes façonnant l'argile et hommes cultivant la terre, artisans et commerçants, opposants politiques et cinéastes engagés... Il prolonge aussi la quête des origines qui est la sienne et qu'il a racontée dans ses deux ouvrages L'homme qui m'aimait tout bas et Questions à mon père, en allant vers la Tunisie de son père adoptif et le Maroc de son père naturel.