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Recherche par lecteur : Roger Sandra

4 résultats.

Lu par:Sandra Roger
Durée:14h. 17min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24077
Résumé: " Il est écrit dans le Talmud : si tu ne sais pas où tu vas, alors tout chemin t'y mènera, a-t-il dit. Et que se passera-t-il, ai-je demandé, si l'on sait où l'on va ? Alors le chemin n'a pas d'importance, a dit Iacha en mettant fin à notre conversation. " le narrateur de Sangsues se pose des questions depuis qu'il a vu un homme gifler une jeune femme, sur les rives du Danube, sans raison apparente. Intrigué par la situation. il suit la jeune femme, puis cherche des indices pouvant expliquer ce geste. Il travaille comme journaliste dans un quotidien de Belgrade. et quand il trouve ales signes géométriques sur le lieu même de l'incident, son investigation s'oriente petit à petit vers un réseau antisémite. Lui n'est pas juif mais, afin d'avancer dans la compréhension des énigmes qui se présentent à lui les unes après les autres, il consulte d'abord un ancien condisciple, mathématicien de génie, puis se met à fréquenter un cercle de cabalistes qui a pour projet de fabriquer un golem... Sa recherche prendra de plus en plus les allures d'une enquête policière sur les traces d'un complot à tiroirs : tout n'est que faux-semblants. pièges indéchiffrables, doutes et incertitudes. L'écriture d'Albahari, toujours teintée d'une pointe d'ironie, entraîne le lecteur dans une quête labyrinthique presque ludique, à la manière d'un thriller. Derrière les apparences, l'auteur. en évoquant la Serbie sous Milochévitch, nous interroge sur la place de la peur dans nos sociétés et son instrumentalisation politique. Sangsues est considéré par les connaisseurs de l'oeuvre de David Albahari comme son roman le plus abouti et le plus puissant.
Lu par:Roger Sandra
Durée:12h. 49min.
Genre littéraire:Science-fiction
Numéro du livre:24260
Résumé: Raul Endymion doit retrouver la petite Enée disparue dans un des tombeaux du temps de la planète Hypérion et la protéger de la Pax qui n’hésite pas à les prendre en chasse.
Lu par:Sandra Roger
Durée:18h. 19min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:24300
Résumé: Lagos, début des années soixante. L'avenir paraît sourire aux sœurs jumelles : la ravissante Olanna est amoureuse d'Odenigbo, intellectuel engagé et idéaliste ; quant à Kainene, sarcastique et secrète, elle noue une liaison avec Richard, journaliste britannique fasciné par la culture locale. Le tout sous le regard intrigué d'Ugwu, treize ans, qui a quitté son village dans la brousse et qui découvre la vie en devenant le boy d'Odenigbo. Quelques années plus tard, le Biafra se proclame indépendant du Nigeria. Un demi-soleil jaune, cousu sur la manche des soldats, s'étalant sur les drapeaux : c'est le symbole du pays et de l'avenir. Mais une longue guerre va éclater, qui fera plus d'un million de victimes. Évoquant tour à tour ces deux époques, l'auteur ne se contente pas d'apporter un témoignage sur un conflit oublié ; elle nous montre comment l'Histoire bouleverse les vies. Bientôt tous seront happés dans la tourmente. L'autre moitié du soleil est leur chant d'amour, de mort, d'espoir.
Lu par:Sandra Roger
Durée:5h. 35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:25283
Résumé: Christoph Hein signe ici un texte éprouvant, de ceux qui crissent autant que la craie sur le tableau noir parce qu'on y trouve des vérités plus que malheureuses à entendre. À travers une narratrice à la vie indifférente et terne, est mis en scène le type d'existence que mènent ceux qui ont choisi de vivre selon l'un des tristes proverbes allemands dévoilé par l'auteur : "Ce qui vous fait peur vous détruit, alors pourquoi s'en occuper ?" Mais à se détourner des ombres du passé, celle du nazisme, du communisme, d'une réunification trop récente, Christophe Hein rappelle que la grande gagnante est la mort : le suicide ? ou bien pire ? l'ennui, le vide. C'est une Allemagne coupée de ses désirs qui apparaît à chaque page de ce récit. Un pays rongé par les affres du déni. Pourtant, l'auteur signale un autre proverbe, qu'assurément, nous pourrions tous prendre à notre compte : "Un malheur que l'on regarde en face cesse d'être un malheur."