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Recherche par lecteur : Anita Mehr

2 résultats.

Durée:5h. 4min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:32319
Résumé: Derrière la façade... J'étais en train de comprendre que, au-delà de l'invitation aimable et souvent réitérée par la mère, nous, les désargentées filles de fauchés, les maigrichonnes aux yeux clairs, avions droit, faute d'un vrai repas, à un prêche proféré par deux apôtres du célibat, chantres du pain noir et prophètes d'une vie qui ne se continuait qu'au Ciel. Amen. Ces éteigneurs de réverbères s'alimentaient de vieille graisse mais, même avaricieux, ils avaient du coeur car qui d'autre qu'eux nous avait ouvert leur porte ? Je n'allais pas me mettre à prier pour autant car, si Dieu avait voulu que je mangeasse de ce pain, il eût dû me faire naître chez ces vertueux-là, pensais-je à peu près en essayant de me souvenir de la leçon du matin sur les propositions irréelles. Cette construction austère en apparence transformait la réalité en rêve. Dans son arbre caché, le corbeau pentecôtiste pour moi seule médisait : " Impertinente... insolente... narchiste... strémiste... "
Lu par:Anita Mehr
Durée:7h. 22min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20354
Résumé: La maison d'enfance à Tunis, avec son patio et sa vasque bruissante, ses appartements aux meubles polis par les ans, sa terrasse. Royaume enchanté que gouverne une grand-mère par la grâce de qui perdure une tradition de vie méditerranéenne et musulmane. La narratrice, qui vit habituellement à Paris, retrouve là-bas, au cours de séjours épisodiques, ses racines. Elle ne peut s'empêcher toutefois de remarquer combien cet îlot préservé est battu par le flot de la vulgarité moderne : dans les constructions nouvelles, chez les nouveaux notables et leurs épouses, parmi les couches sociales qui, de la vie occidentale, ont assimilé les plus mauvais aspects. Elle-même, qui a perdu la foi et adopté un genre de vie européen, n'est rattachée au passé que par des liens que la mort va trancher. Elle regrette ce monde si présent encore et qui se transforme sous ses yeux. Pour le mieux ou pour le pire ?