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Recherche par auteur : Yiwu, Liao

2 résultats.

Lu par:Jean Frey
Durée:21h. 39min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20867
Résumé: "Au moment où j'écris, je vis toujours dans cette porcherie qu'est la Chine, et je me languis de pouvoir nettoyer mon âme en profondeur." L'auteur de ces lignes, Liao Yiwu, signe le récit de quatre ans d'enfer dans les prisons chinoises. Sa faute : avoir écrit le poème Massacre à l'aube du jour où l'armée ouvrit le feu sur les étudiants de la place Tian'anmen. "En prison, dit-il, j'ai connu le vrai visage de la Chine." Le visage des truands et des marginaux, des victimes et des bourreaux, des condamnés à mort que l'on vide de leur sang avant de les exécuter... Texte poignant, brutal, comique, lyrique, effrayant, plein de compassion, enraciné dans les espérances démocratiques martyrisées du printemps 1989, Dans l'empire des ténèbres bouleverse notre regard sur la Chine. C'est pourquoi Pékin a tout fait pour empêcher sa parution, volant à l'auteur ses manuscrits, jusqu'à ce qu'il choisisse l'exil en 2011.
Durée:11h. 57min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:66073
Résumé: 1989. La colère monte depuis des mois en Chine. Ce jour-là, le 4 juin, elle éclate. Des millions de citoyens se rassemblent dans les rues et sur la place Tian'anmen, pour réclamer davantage de démocratie et de justice. Le pouvoir répond par des balles, des baïonnettes et des chars d'assaut, et, aussitôt après, propose au peuple défait un nouvel opium : l'argent, à tout prix. Ce livre – qui évoque aussi la mémoire du meilleur ami de l'auteur, Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix 2010, mort en détention en 2017 –, est un recueil de témoignages de quelques-uns des " émeutiers " du 4-juin. Leur crime ? Ils ont écrit, photographié, décrit la réalité de ce jour-là. L'un est poète, l'autre, banquier, un troisième, étudiant, un quatrième a pissé sur un char à l'arrêt. Les qualifications ubuesco-kafkaïennes de leurs actes ? " Tromperie économique ", " récriminations réactionnaires furieuses ", " incitation à la propagande contre-révolutionnaire ". Leurs peines ? Tortures, brimades, persécutions, douze ans de bagne, ou seize ans, ou vingt ans. Et ensuite, après la sortie, une condamnation à rester des " parasites de la société " à vie, des marginaux définitifs. Trente ans plus tard, leurs bourreaux sont toujours au pouvoir.