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Recherche par auteur : Urech, Marie-Jeanne

6 résultats.

Durée:7h. 5min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17060
Résumé: Dans les profondeurs d'une ville décrépie où les concierges font la loi, un ingénieur incapable d'additionner deux chiffres creuse un tunnel, peut-être même un abîme. A cause d'une nouvelle erreur de calcul, il aboutira dans une salle à manger qui sent le pot-au-feu. Ici, les restaurants ne servent que des soupes, les dames dansent sur les tables et sur les ventres, les fleurs sont en plastique, les chaussettes dépareillées, le formol remplace l'eau d'arrosage et les balles de golf disparaissent au dix-huitième trou. Pour corser le tout, il y a cette pension Edelweiss captive d'un noeud autoroutier à six pistes, ces deux soeurs qui n'en font qu'une et cette Mademoiselle Lempereur qui veut absolument se marier. Ecrit avec soin, ce roman poétique et un peu fou brosse le portrait d'un monde chaotique qui voit la vie en rose grâce aux gaz euphorisants d'une usine chimique.
Durée:3h. 45min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:12947
Résumé: Dix petites histoires aux portes d'un monde exigu. Dix petites histoires chargées de mines de plomb. Dix petites histoires aux personnages en pâte à modeler. Dix petites histoires hors saison et sans remonte-pente. Dix petites histoires pour garder les yeux bien ouverts. Dix petites histoires sans entracte mais avec cornet surprise. Dix petites histoires aux mots sans gravité mais à surveiller. Dix petites histoires pour endormir les cauchemars. Dix petites histoires aux acides anémiques. Dix petites histoires ciselées dans la réalité
Durée:4h. 18min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:31697
Résumé: « Z donnait l'image d'une bourgade paisible, lovée contre sa tour de l'Horloge comme un crotale au soleil, à l'âme si pieuse que l'eau bénite coulait des chenaux. Mais quand le regard embrassait un peu plus large, on découvrait les grues qui grignotaient la terre tandis que dans la lumière dorée du couchant brillaient des immeubles luxueux avec piscine quatre saisons. [...] Lorsqu'il contempla la ville, de cette colline qu'il apprendra à nommer belvédère, cette ville de Z longtemps oubliée au point de figurer en queue d'alphabet, entourée à présent d'une forêt de grues étincelantes et prometteuses, Modeste n'eut aucun doute qu'il entrait au paradis. »
Durée:3h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13650
Résumé: Il y a le vent du Nord. Venu de si loin et qui n'apporte pourtant aucune nouvelle Il y a Lucille, qui attend, embaumée dans sa robe nacrée Il y a le père Nodes, visiteur des morts qui, comme chaque visiteur, n'est là que de passage Il y a l'église au milieu du village et un dieu qui protège les fesses Il y a la mère. Femme d'humeur égale à qui rien ne peut arriver, puisqu'elle en a décidé ainsi Il y a le chocolat, qui rend gai et fait pousser les poils Il y a Saturne et Pluton. Frères séparés par des années-lumière et pourtant si proches Il y a le Saisonnier. Petit serviteur du temps, hélas à mi-temps Il y a les démangeaisons de cinq heures et les rires bêtes de quatre heures Il y a les cochons, mais surtout leurs jarrets, leurs groins et leurs côtelettes Il y a le petit Yapaklou, qu'on appelle comme on veut. Le plus souvent Bébé Il y a l'Assistant, qui sans son fouet, n'est plus grand chose Il y a les vieux-pancartes. Armée de moribonds inoxydables qu'il neige, vente ou pleuve Il y a les pluies liquides, cristallisées, évaporées, mais quotidiennes Il y a Lucille, qui attend, à l'abri de sa chrysalide en bois Et puis, il y a le cimetière.
Durée:3h. 20min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17733
Résumé: A l'ombre des hauts fourneaux éteints brille une veilleuse devant la maison de la famille Chagrin. Le souffle du commissionnaire menace de l'éteindre à tout moment, si les traites ne sont pas honorées. La spirale des commandements de payer entraîne Nathanaël, le père, à travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre ; la mère, Rose Chagrin née Chance, à entamer une cure de vitamines ; les enfants, Yapaklou et Zibeline, à cacher leurs jouets dans un distributeur de frites ; Séraphin, probablement le grand-père, à partir à la recherche de l'Homme noir ; Philanthropie, à absorber des tranches de schnitz sous l'oil bienveillant de ses deux anges gardiens. Et dans la nuit où s'éteignent chaque soir des dizaines de veilleuses, les tours de verre, qui dominent orgueilleusement la ville, regardent croître leur patrimoine.
Durée:3h. 12min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:33649
Résumé: Sourire aux lèvres, un homme s'écroule sur la chaussée, mort. Dans ses poches, un billet de dix francs, une clé, un stylo, un roman de gare, un dé à coudre, mais pas d'identité. Le temps presse. Bientôt, il faudra retirer le corps du frigo pour y placer la dinde de Noël de la Brigade. L'inspecteur Jean ne négligera aucune piste pour offrir une sépulture à celui que la science nommera Pierre comme ces squelettes préhistoriques que l'on rend humain d'un simple prénom. Une bourgade, quelques rues, des troupeaux de gens en uniforme noir, redingote et chapeau melon, et parmi eux quelques personnages principaux, Pierre qui est mort, Jean, Jacques, Paul et Juliette et des comparses, des utilités comme on eût dit naguère qui permettent de créer une ambiance. La moitié des habitants s'appelant Pierre, il est difficile d'identifier le mort et a fortiori son assassin. L'inspecteur Jean va tourner en ville en prenant des notes improbables, en offrant une image dérisoire, ironique, de la police, de l'administration, des grandes régies, et même des activités monotones des habitants. C'est une parodie d'enquête, une enquête littéraire, froidement écrite, minutieusement décrite, conduite grâce à des jeux sur les mots. Et de rue en rue, en fait d'impasse en impasse, de pistes écartées, elle nous mène à la conclusion. Le vocabulaire de l'espace urbain est analogue à celui d'une enquête, lequel serait métaphore de l'autre ? Un roman policier bref, fort, singulier et exemplaire de la manière et représentatif des thèmes de l'œuvre de Marie-Jeanne Urech. Ce dixième ouvrage fait partie de son univers qui nous est déjà familier, mais réussit à être original. Il s'agit sans aucun doute du premier roman policier dans son œuvre, encore que...