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Recherche par auteur : Stiglitz, Joseph Eugene

2 résultats.

Lu par:Daniel Martin
Durée:20h. 42min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26402
Résumé: Dans ce livre majeur Joseph Stiglitz explique comment les inégalités ont ainsi prospéré dans le monde depuis près de 20 ans. Et pourquoi ces tels écarts de richesses entre les plus riches et les plus pauvres sont à la fois inacceptables socialement et extrêmement dangereux économiquement. En effet Stiglitz démontre magistralement qu'il n'y aurait sans doute jamais eu la crise de 2007 si les classes pauvres et moyennes américaines notamment avaient vu leur pouvoir d'achat augmenter régulièrement (il stagne voire décroît aux Etats Unis depuis 2 décennies). Contrairement à la doxa libérale qui pense que moins l'Etat intervient pour réglementer mieux se porte l'économie, l'auteur démontre que c'est précisément cette absence de régulations qui a provoqué la crise. De même contrairement à la doxa libérale qui prétend que l'argent ruisselle spontanément des plus riches vers les plus pauvres, la richesse s'est concentré en un glacis détenu pour l'essentiel par 1% des habitants du globe. Un livre qui bien entendu non content de dénoncer et d'expliquer , toujours avec un remarquable sens pédagogique, propose de solutions et surtout d'autres alternatives à un système économique mondial qui, s'il n'est pas profondément réformé, risque l'effondrement.
Durée:16h. 11min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:18509
Résumé: Ce livre parle d'un combat d'idées. Il porte sur celles qui sont à l'origine des politiques désastreuses qui ont provoqué la crise et sur les leçons que nous en tirons. Nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins. Soit nous continuons à faire triompher la cupidité, à mettre au coeur de nos sociétés économiques le libre marché, l'obsession du court terme, les déréglementations, la libre circulation des capitaux, responsables des pires dérives du système financier ; soit nous acceptons de faire un pas de côté et de considérer les causes fondamentales de notre échec. Selon l'auteur, en effet, ce que la chute du mur de Berlin a été au communisme, septembre 2008 l'a sans doute été symboliquement au fondamentalisme du marché et au mythe pervers de l'autorégulation. Malheureusement, la plupart des élites économiques et politiques n'en prennent pas conscience : aveuglées par leurs croyances, elles évoquent une crise exclusivement financière qui aura certes des répercussions économiques, alors qu'il s'agit de la faillite d'un système conjuguée à une grave crise morale. Il est donc urgent aujourd'hui de repenser le monde, de réformer une science économique qui s'est fourvoyée, entraînant dans son sillage l'accroissement des inégalités, la montée de la pauvreté ou l'aggravation de la crise environnementale.