Contenu

J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi

Résumé
Le génocide des Tutsis rwandais est évoqué à travers le regard de deux femmes. Obligée de fuir sa maison, Rose, jeune Tutsi muette, écrit tous les jours à Daniel, son mari médecin, dans l'espoir qu'il puisse suivre sa trace. Sacha, journaliste de guerre française en reportage en Afrique du Sud, suit les convois de machettes qui se rendent au Rwanda. Elle est plongée dans l'horreur. Premier roman.
Durée: 6h. 9min.
Édition: Paris, Belfond, 2019
Numéro du livre: 66599
ISBN: 9782714481009
Collection(s): Littérature pointillés,

Documents similaires

Durée:10h. 24min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:68930
Résumé: 1996, à la frontière du Zaïre et du Rwanda. Des milliers de réfugiés fuient les massacres. Un jeune garçon Hutu erre sur les routes en compagnie de quelques membres de sa famille. Claudine, une jeune humanitaire, rejoint l'ONG Save the children pour secourir les enfants des réfugiés. Elle découvre la difficulté de sa tâche. Premier roman.
Durée:5h. 8min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:33091
Résumé: En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d'expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d'Afrique brutalement malmené par l'Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l'envahit, l'imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français... [Source : 4ème de couverture]
Durée:3h. 53min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:18754
Résumé: Cette femme aux pieds nus qui donne le titre à mon livre, c'est ma mère, Stefania. Lorsque nous étions enfants, au Rwanda, mes soeurs et moi, maman nous répétait souvent : Quand je mourrai, surtout recouvrez mon corps avec mon pagne, personne ne doit voir le corps d'une mère. Ma mère a été assassinée, comme tous les Tutsi de Nyamata, en avril 1994 ; je n'ai pu recouvrir son corps, ses restes ont disparu. Ce livre est le linceul dont je n'ai pu parer ma mère. C'est aussi le bonheur déchirant de la faire revivre, elle qui, jusqu'au bout traquée, voulut nous sauver en déjouant pour nous la sanglante terreur du quotidien. C'est, au seuil de l'horrible génocide, son histoire, c'est notre histoire.
Durée:12h. 54min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:31350
Résumé: Au printemps 1994, un massacre programmé décima, avec une rapidité stupéfiante, la République du Rwanda. Avec des moyens rudimentaires (à la machette, principalement), près d'un million de personnes furent exécutées en à peine cent jours, sur une population initiale de sept millions et demi d'habitants. Envoyé sur place comme reporter par le New Yorker, un an après le drame, Philip Gourevitch s'est fait l'historien dramaturge de ce génocide perpétré par les Hutu contre les Tutsi. C'est à travers des centaines de témoignages, comme autant de fables édifiantes, et donc par la voix des Rwandais eux-mêmes qu'il révèle peu à peu la mécanique fatale, mise en place à l'époque coloniale, dont résultent ces conflits ethniques. Pièce par pièce, il démonte cette " fabrique du génocide ".
Durée:6h. 16min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:21807
Résumé: Au cours de longs séjours dans une bourgade du Rwanda, Jean Hatzfeld a tissé des liens de confiance avec des rescapés Tutsis du génocide et les a convaincu de sortir de leur silence. Dans un langage simple, parfois poétique ou philosophique, ils ont accepté de raconter ce qu'ils ont vécus. Ces récits d'enfants, de femmes et d'hommes sont saisissants. Dans leur singularité, ils atteignent, à force d'authenticité, une portée universelle. On ne les oublie plus. " On mourait coupé à la machette comme des chèvres au marché. On ressemblait à des animaux et eux ils avaient pris l'habitude de nous voir comme des animaux. En vérité, ce sont eux qui étaient devenus des animaux, pire que des animaux de la brousse parce qu'ils ne savaient plus pourquoi ils tuaient. "
Durée:21h. 29min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:36703
Résumé: Ce livre, en tout point exceptionnel, est le fruit de plusieurs années de travail dans le cadre d'un programme de recherche au CNRS. Il propose une approche résolument transdisciplinaire et comparative pour tenter de " penser " les processus de violence qui aboutissent aux massacres et aux génocides de l'époque moderne. Comment de tels crimes de masse sont-ils possibles ? Quelles manipulations du langage et des esprits interviennent pour préparer le " passage à l'acte ", notamment en élaborant, préalablement, un imaginaire et une justification ? Comment s'enclenche et s'affole la mécanique du meurtre ? L'auteur fonde principalement son enquête sur plusieurs exemples : la Shoah, les nettoyages ethniques de l'ex-Yougoslavie, le génocide des Tutsis au Rwanda et encore les génocides arménien et cambodgien. Par l'ampleur de la documentationutilisée, la richesse des références bibliographiques, l'exigence permanente de l'analyse, ce livre est à la fois vertigineux et sans équivalent. On ne s'était sans doute jamais approché d'aussi près de cette énigme insondable, de ce " trou noir " devant lequel vacille l'entendement humain.
Lu par:Manon
Durée:2h. 53min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:34492
Résumé: 22 janvier 1993. Nirvana donne son unique concert au Brésil au stade du Morumbi. S'il veut y assister en compagnie de Valéria, sa petite amie, le narrateur doit s'enfuir de la caserne où il effectue son service mili- taire à Porto Alegre. Son choix sera décisif et lourd de conséquences : un an plus tard, à la veille du suicide de Kurt Cobain et alors que le génocide rwandais surgit avec une violence inouïe dans l'actualité, il part vivre à Londres. Entrelaçant tragédies personnelles et tragédies collectives - ici le génocide rwandais, vue par les yeux d'une survivante - le protagoniste de cette trilogie devenu journaliste tente de revenir sur ces deux années 1993-1994, qui forment l'axe central de sa vie. Mi chronique, mi journal intime, dans la lignée de Journal de la chute dont il constitue la suite, ce roman non chronologique, comme un flux de pensée, élabore dans une prose épurée et éminemment puissante le portrait d'une génération et interroge une nouvelle fois nos destins
Durée:6h. 9min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:15456
Résumé: Un matin brûlant de mai 2003, une file de prisonniers franchit les portes du pénitencier de Rilima, en chantant des alléluias. Ces anciens tueurs rwandais viennent d'être libérés, à la surprise de tous, notamment des rescapés qui les regardent s'installer à nouveau sur leurs parcelles, à Nyamata et sur les collines de Kibungo ou Kanzenze. Que peuvent désormais se dire Pio et Eugénie, le chasseur et le gibier à l'époque des tueries dans la forêt de Kayumba, lorsqu'ils se croisent sur le chemin ? Comment Berthe et le vieil Ignace peuvent-ils se parler au marché puisque toute vérité est trop risquante ? Quels sont les maléfices qui les frappent ? De quelle façon partager Dieu, la Primus, la justice, l'équipe de foot ? Et revivre avec la mort et les morts ? Que ramène-t-on de là-bas ? « Moi aussi je me sens menacée de marcher derrière la destinée qui m'était proposée. De quoi ? Je ne sais le dire. Une personne, si son esprit a acquiescé à sa fin, si elle s'est vue ne plus survivre à une étape, si elle s'est regardée vide en son for intérieur, elle ne l'oublie pas. Au fond, si son âme l'a abandonné un petit moment, c'est très délicat pour elle de retrouver une existence. » Ce livre suit "Dans le nu de la vie. Récits des marais rwandais" et "Une saison de machettes".
Durée:9h. 44min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:12598
Résumé: En octobre 2000, Jean Hatzfeld, grand reporter à Libération avait publié un recueil de témoignages bouleversants des rescapés Tutsis du génocide qui s'est déroulé au Rwanda entre avril et mai 1994. Génocide au cours duquel au moins 500 000 Tutsis ont été massacrés sauvagement à la machette par les Hutus. Pour ce nouveau livre, Jean Hatzfeld a eu la possibilité de rencontrer les tueurs des marais, emprisonnés dans le pénitencier de Rilinai près de Nyamata, une bourgade rwandaise.
Durée:3h. 15min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:65351
Résumé: L'histoire du premier amour de Louis XIV est relatée à travers le journal de la jeune femme. Avec en toile de fond la vie quotidienne à la cour de France. «Quand enfin j'ai cessé ma lecture et que j'ai relevé mon regard de la page où il était rivé, j'ai vu que le roi avait les larmes aux yeux. Et il me regardait comme il ne m'avait jamais regardée...Au bout d'un moment, il a pris la parole ; sa voix était un peu atérée : - Vous avez une voix magnifique mademoiselle, et très émouvante, a-t-il dit. Il faudra recommencer... bientôt...Ce «bientôt» sonnait comme une promesse, et je l'ai emporté avec moi, précieusement.»
Durée:9h. 41min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:69241
Résumé: Gabrielle Perreau, héroïne infortunée de la plus célèbre affaire d'adultère du siècle de Louis XIV : mariée par son père - et les astres - à un épicier apothicaire" sinistre, la belle et sage Gabrielle est devenue, presque malgré elle, la maîtresse d'un grand banquier du roi. Et à cette époque, la loi, misogyne, est intraitable pour les pécheresses. A travers la triste mais authentique histoire de Gabrielle Perreau, Pierre Darmon fait revivre de façon tour à tour cocasse et poignante le Paris de la fin du XVIIe siècle.
Durée:5h.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:65767
Résumé: Ecrit en 1963 par un tout jeune homme qui revient humilié et fortifié de la guerre d'Algérie, Ashby est un livre profond et prémonitoire de l'œuvre future (des pages de Tombeau pour cinq cent mille soldats sont déjà écrites cette même année). L'action se déroule principalement dans le château d'Ashby (d'un nom, " Léonie Aubois d'Ashby ", dans les Illuminations- réminiscence du château d'Ivanhoé dans le centre de l'Angleterre), placé ici dans les vallonnements du Northumberland, au sud de l'Ecosse. Les protagonistes centraux, Drusilla et Angus, enfants complices pour le meilleur et pour le pire puis séparés, se retrouvent pour s'épouser et vivre, au château d'Anges (devenu Lord Ashby) - et ailleurs en Europe et hors d'Europe -, un libertinage qui les entraîne vers la mort, lui après elle. Le cadre et le " personnel " romanesques encore traditionnels ne doivent pas tromper : c'est bien, déjà, de l'Eros, de son envoûtement et de sa précipitation destructrice, mortelle, qu'il est question ici : de l'impuissance humaine à y résister sauf à s'y abandonner jusqu'à l'anéantissement. La critique d'alors loue l'écriture et le rythme de ce récit, en même temps qu'elle évoque Freud et Sade, que l'auteur n'a pas lus et ne connaît que de réputation. Quelques-uns des personnages d'Ashby apparaissent d'abord dans Sur un cheval, écrit à vingt ans, trois années auparavant : récit, à plusieurs voix, du passage de l'adolescence à la jeunesse d'un orphelin de mère, et d'un amour contrarié, ce texte vivace, rageur, sensuel et rigoureux, témoigne aussi d'une époque, celle du tout début de la Nouvelle Vague à Paris.