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Des métiers qui s'en vont

Résumé
Au coeur de Genève et dans un village vaudois, des hommes exercent des métiers qui s'en vont : charron, forgeron, bossier, outilleur... Ce livre leur donne la parole. Avec leurs mots à eux, ils racontent une époque où l'argent, même rare, n'avait pas encore acheté le temps, où l'énergie était l'eau et le feu, où l'homme travaillait au rythme des saisons. Leur regard est lucide : «il n'y a rien à regretter», disent-ils à l'unisson, se souvenant que le passé a été souvent pour eux synonyme de privations et de misère. Leur témoignage direct et émouvant a valeur d'exemple : le destin de ces rescapés de l'industrialisation rejoint celui de toute une génération pour qui ce XXe siècle a tout bouleversé.
Durée: 4h. 5min.
Édition: Etoy, J.-P. Clavien, Genève, Musée d'ethnographie, 1984
Numéro du livre: 5573
ISBN: 9782881230011
CDU: 390(4)

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Durée:8h. 20min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:18843
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Durée:6h. 44min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: Pourquoi lire encore de nos jours cet essai, que Mauss lui-même reconnaissait comme imparfait, et surtout comment le comprendre ? Dans une introduction essentielle, Florence Weber analyse le travail de Mauss, la synthèse des travaux ethnographiques antérieurs, les réinterprétations théoriques qui en ont été faites, les multiples recherches empiriques qui s'en sont inspirées. « Le lire aujourd'hui, c'est prendre la mesure des perspectives qu'il a ouvertes et retrouver à leur racine les principes de l'approche ethnographique des prestations sans marché, un continent mieux exploré aujourd'hui. C'est aussi [...] apprendre à en finir avec le don. »
Durée:15h. 44min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26452
Résumé: La porte ! Combien de fois ne l'avons-nous pas dit ou entendu et combien de fois la passons-nous par jour ? Savons-nous vraiment ce qu'est une porte et jusqu'où elle nous mène ? Tout le monde s'accordera pour reconnaître que dans sa définition même elle implique l'existence d'un "dehors" et d'un "dedans", de l'ouvert et du fermé, du bien-être et du danger, et que toute porte utilisée déclenche une philosophie du monde. Des Magdaléniens à nos portes actuelles nous n'avons cessé de la réinventer et de l'utiliser pour des causes différentes au point que l'on peut se demander quelle folie nous a pris pour rendre cette barrière à la fois si simple et si complexe. Les portes antiques ont définitivement marqué nos imaginaires, tout comme les ponts-levis du Moyen Âge. Les portes c'est aussi l'incroyable étiquette de la Cour, les octrois, les frontières, tout ce qui nous empêche et nous régule, sans compter les hommes qui les tiennent : Suisses, portiers, concierges, domestiques, mais aussi le décorum, les pompes mortuaires et les terribles portes de prison. Aujourd'hui fini les gonds, et à nos portes rivalisent désormais codes et cambrioles. Par leur essence même, portes, passages et seuils expriment les cultures : c'est ainsi qu'en Afrique les Jnouns font concurrence à Eshou et que les serrures dogons reflètent encore l'âme de leurs maîtres, que la Chine oriente toujours ses portes en s'occupant du Ciel alors que le Japon les construit en papier. En Océanie ce sont surtout les tabous qui gardent les portes pendant qu'en Amérique au-delà des malocas, des tipis et des iglous, elles sont devenues héroïnes de feuilletons télévisés.
Lu par:Dorys Pong
Durée:4h. 5min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: « Si l'on se passionne tant pour cette histoire de pieds, de têtes, de torses, de buts, ce n'est pas seulement en raison de ses propriétés scéniques, de ses ressorts pathétiques, mais parce qu'elle met à nu, à la façon d'un drame caricatural, l'horizon symbolique de nos sociétés. » (C. B.) Pourquoi un match de football est-il aussi captivant à regarder qu'intéressant à commenter ? Ce qui se passe dans les gradins n'est-il pas aussi important que ce qui se déroule sur le terrain ? Ce divertissement apparemment « futile » met en scène des valeurs fondamentales et des enjeux majeurs de notre société : la place du mérite, de la chance, de la solidarité, de la justice sur le chemin de la réussite, la construction et la représentation des identités sexuelles, les processus d'indentification collective, le statut des émotions aujourd'hui. À partir d'enquêtes effectuées en France, en Italie et en Iran, Christian Bromberger, ethnologue, livre une réflexion originale et inattendue sur l'univers du football.
Durée:13h. 43min.
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Résumé: A l'instar de la rencontre en 1930 entre Black Elk, homme-médecine lakota, et John G. Neihardt, de laquelle résultat le célèbre Elan Noir parle (Black Elk Speaks), la rencontre dans les années 1970 entre Thomas E. Mails et Frank Fools Crow, chef cérémoniel lakota, procède du même "hasard" de Grand Rendez-Vous spirituel. Né en décembre 1890, année et mois du massacre de Wounded Knee, dans la réserve des Sioux oglalas de Pine Ridge, ce neveu de Nicholas Black Elk est le dernier descendant d'une grande lignée de Saints-Hommes. Outre son parcours personnel, il nous relate un monde et un mode de vie entrelacés à des valeurs morales et spirituelles consubstantielles de l'identité lakota. Au début de sa vie, Fools Crow dut vivre caché, presque exilé sur sa propre terre, pour échapper à l'école des Blancs. Longtemps il pratiqua des rites secrets interdits par le Bureau des Affaires indiennes, particulièrement la danse du Soleil. Toute sa vie au service des siens, Fools Crow a conduit aussi d'autres cérémonies des plus importantes dont celle du Yuwipi, de la Pipe Sacrée, du Hunka, de la quête de la Vision. Tenant à la fois du passé comme du présent, les propos de l'homme-médecine, à leur façon, répondent aux questions que se pose aujourd'hui un vaste public quant au devenir des Indiens d'Amérique du Nord, en l'occurrence sur l'héritage spirituel les Sioux lakotas.
Lu par:Keren Rouche
Durée:11h. 21min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:20931
Résumé: " Les hypothèses de la horde primitive et de la circoncision en tant que castration symbolique ont été considérées comme des faits, en raison, je pense, de l'application d'un modèle biologique figé et peu convaincant, qui a d'ailleurs conduit à d'autres errements la pensée psychanalytique. "Les " blessures symboliques " sont ici les rites d'initiation dont l'auteur recherche la signification par rapport aux explications anthropologiques et psychanalytiques, notamment celles présentées par Freud dans Totem et Tabou.
Lu par:Serge Cantero
Durée:3h. 32min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Qu’est-ce qu’un délire ? Selon certains le dysfonctionnement mécanique d’un module cérébral. Selon d’autres une profonde altération du psychisme secrétant de fausses interprétations et des perceptions sans objet ; une sortie de route temporaire oblitérant le réel au profit d’une illusion redoutée ou chérie ; un état d’exaltation extrême fracassant les digues de la conscience et du moi, compensant une frustration immémoriale, mettant à nu les désirs les plus enfouis et les plus secrets [...] un stigmate déguisant sous couvert d’ordre moral les iniquités constitutives de toutes sociétés et de toutes institutions, légitimant l’enfermement et l’exclusion des marginaux et des révoltés ; ou encore une souffrance intolérable sublimée par la production d’une pensée multipliant les errances et subvertissant les impasses de l’absence d’œuvre pour déployer en vase clos un monde témoignant d’une sensibilité et d’une intelligence encore inconnues. L’œuvre ethnographique d’Emile Petitot (1838-1916) repose toute entière sur un long délire qui mêla persécutions imaginaires, interprétations historiques et culturelles invraisemblables et crises de fureur schizoïde. Il est pourtant le premier ethnographe à avoir transposé en une œuvre écrite, avec exactitude et honnêteté, la tradition orale d’un peuple amérindien dont il partagea la vie pendant une vingtaine d’années, les Déné de l’extrême nord du Canada.
Lu par:Manon
Durée:2h. 49min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:34829
Résumé: " L'année 2016 marque l'histoire de l'humanité avec l'entrée en vigueur de l'accord de Paris sur la lutte contre le dérèglement climatique. Il doit beaucoup aux scientifiques et aux chercheurs du monde entier qui ont prouvé la fragilité de notre planète et les destructions intolérables qu'elle subit. Il doit beaucoup aussi à toutes celles et ceux qui se sont mis en mouvement, citoyens, territoires, villes, entreprises, ONG et gouvernants et qui ont fait de cette année 2016 celle d'un aboutissement de plus de vingt ans de discussions et celle d'un nouveau départ. Pendant trois ans, j'ai vu ce monde nouveau qui s'écrit sous nos yeux et j'ai aidé de toutes mes forces à le faire émerger : des initiatives majeures, des pays qui luttent et inventent, des hommes et des femmes qui s'engagent. Partout, les citoyens transforment leurs vies, les gouvernements décident de modèles de développement sobres et durables. De nouvelles sources d'énergies sont domestiquées ; des peuples entiers se mobilisent ; la faune et la flore sont surveillées, protégées ; l'espace maritime enfin pris en considération. Contre le pessimisme, le cynisme, le relativisme, je voudrais dire que ce mouvement est réel, que sa force surprend chaque fois qu'on la rencontre dans n'importe lequel des continents. " On n'arrête pas une idée dont l'heure est venue " écrivait Victor Hugo. Aujourd'hui, cette idée poursuit sa course, et dans son sillage, une nouvelle réalité prend forme. Le scepticisme nous oblige à être plus clair et plus exigeant. Mais le combat pour le climat et ce qu'il porte en lui de mutations positives est le combat du siècle. C'est celui de la paix, de la prospérité et de la justice climatique. C'est surtout l'invention du présent qui s'écrit. " Ségolène Royal
Durée:8h. 31min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: Comment pouvons-nous résoudre la question climatique ? Peuton se fier à la technique ? Ou faut-il changer de style de vie ? Et quels sont les besoins énergétiques de la Suisse ? Dans quels domaines devons-nous investir ? Dans cet ouvrage, Roger Nordmann effectue un vaste tour d’horizon des enjeux. Il propose ensuite une stratégie globale, opérationnelle, qui permet à la fois de libérer l’industrie des énergies fossiles et de disposer en hiver de suffisamment d’électricité sans émettre de gaz à effet de serre. Le financement de la transformation et son impact social sont abordés de manière approfondie. L’auteur met ainsi en évidence le besoin de justice et les limites du principe du pollueur-payeur. Dans cet esprit, il présente le projet de Fonds pour le climat, destiné à soutenir l’investissement. Dans ce débat vital, le risque est de voir nos sociétés paralysées par l’opposition stérile entre les révoltés prédisant l’apocalypse et les résignés renonçant à l’action. Cet ouvrage montre de manière claire et documentée qu’il existe un chemin rationnel, équitable et pragmatique, pour sortir ensemble de l’impasse climatique.
Durée:34min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:65483
Résumé: " Nous devons changer à peu près tout dans nos sociétés. Plus grande est votre empreinte carbone, plus grand est votre devoir moral. Plus grande est votre audience, plus grande est votre responsabilité. Les adultes continuent de dire : C'est notre devoir de donner de l'espoir aux jeunes. Mais je ne veux pas de votre espoir. Je ne veux pas que vous soyez pleins d'espoir. Je veux que vous paniquiez. Je veux que chaque jour vous ayez peur comme moi. Et puis je veux que vous agissiez. Je veux que vous agissiez comme si vous étiez en crise. Je veux que vous agissiez comme si notre maison était en feu. Parce qu'elle l'est ".