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Recherche par auteur : Mirbeau, Octave

5 résultats.

Durée:3h. 19min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:30337
Résumé: Après les attentats anarchistes de 1892-1893, le président du conseil Casimir Perrier soumet une série de lois, votées par l'Assemblée les 12 et 18 décembre 1893 et le 28 juillet 1894. Pendant plus de cinq ans, l'État appliquera avec la plus grande rigueur cet arsenal législatif qui réintroduit le délit d'opinion, permet l'interdiction des journaux et des groupuscules anarchistes, et désigne nommément ces derniers comme cible. Au cours de procès tenus à huis-clos, de très nombreuses peines de relégation (le bagne) seront prononcées. Dès le 1er janvier 1894 et jusqu'à l'éclatement de l'Affaire Dreyfus, Octave Mirbeau éditorialiste au Journal, puis à L'Aurore, prend la plume pour interpeller ses concitoyens et dénoncer avec force et dérision cette mise en coupe réglée de la contestation sociale et l'étouffement de la justice par le mensonge et la terreur. Un vigoureux plaidoyer contre l'antiterrorisme comme mode de gouvernement.
Lu par:René Depasse
Durée:10h. 32min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:28244
Résumé: Composition de l'imagination, parfois délirante, mêlée à l'esprit anarchique d'Octave Mirbeau. Jules, dès sa petite enfance, va se révéler tracassier et cruel. Intelligent, il sera premier de la classe. Grand garçon à la carcasse dégingandée, il apparaît déjà une indéchiffrable énigme. À peine a-t-il dépassé l'âge de la première communion qu'au grand scandale de sa mère, il annonce son désir d'être prêtre ! Le jour de sa première messe, Jules monte en chaire, s'accusant des pires fornications. Cette attitude non conformiste ne l'empêche pas de devenir secrétaire d'un vieil évêque compassé qui aura la faiblesse de l'aimer. Lors d'un de ses vagabondages, l'abbé Jules essaie de mettre à mal une jeune paysanne, qui se rebiffe après s'être montrée totalement hébétée. Le mauvais prêtre lui fait une proposition brutale : « Nous insulterons le bon Dieu ensemble, veux-tu, réponds-moi ? » Ce livre montre une sorte de phobie hallucinée de la prêtrise ; pourtant, Mirbeau cherche à rendre sympathique son prêtre bohème.
Durée:13h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:37153
Résumé: Paru en 1900, le journal de Célestine, jeune femme de chambre tout aussi avertie qu'impertinente, est certainement l'un des textes les plus violents d'O. Mirbeau. Véritable réquisitoire contre les moeurs bourgeoises, ce monologue révélait les bassesses et les vices d'une classe sociale triomphante.
Durée:1h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19389
Résumé: Mirbeau retrace dans cet étrange hommage les dernières années de la vie de Balzac, ses relations ambivalentes avec Mme Hanska, leur tardif mariage, enfin la terrible journée de son agonie. Les éléments qu'il rend publics concernant la mort du grand homme, transmis par un ancien amant de Mme Hanska, amenèrent l'interdiction pure et simple de son texte. Il ne sera redécouvert qu'à la fin des années 1980.
Durée:27h. 57min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17138
Résumé: Conscient des impasses du genre romanesque hérité de Balzac & de Zola, Octave Mirbeau (1848-1917) a tenté de le renouveler pour le sortir des ornières du réalisme & du naturalisme. Il a ainsi participé à l'histoire du roman, en frayant des voies nouvelles, & en contribuant à la mise à mort & au dépassement du roman du XIXe siècle, dont il conteste les présupposés, qui sont à ses yeux autant d'illusions naïves : l'idée qu'il existe une réalité objective, indépendante de l'observateur ; l'idée que cette réalité est régie par des lois intelligibles & obéit à une finalité qui lui donne sa cohérence ; l'idée que le langage est un outil bien adapté, permettant d'exprimer cette réalité & de la rendre sensible. Après avoir rédigé comme « nègre » des romans qu'il n'a pas signés & qui sont des récits-tragédies, rigoureusement composés selon un implacable mécanisme d'horlogerie, où le fatum prend la forme des déterminismes socio-culturels, il a délibérément opté pour des romans subjectifs, rédigés à la première personne, & qui prennent des libertés croissantes avec les conventions romanesques de la vraisemblance, de la crédibilité, de la bienséance & du « réalisme ».