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Recherche par auteur : Merle, Olivier

2 résultats.

Durée:14h. 53min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:30928
Résumé: A travers maintes péripéties et de folles équipées, sous le règne d'Henri III puis d'Henri IV, Pierre de Siorac, noble provincial et huguenot, a connu une ascension qu'il doit à son intelligence des hommes, son intrépidité et sa clairvoyance. Côtoyant les plus grands du royaume, et vivant au plus près les douloureux événements de l'Histoire de France, comme la Saint-Barthélemy ou l'assassinat d'Henri III, il a confié dans ses Mémoires (Fortune de France) les tours et détours de sa vie, montrant le regard d'un noble épris de justice, luttant pour la paix religieuse, sans concession pour les ennemis de celle-ci, si nombreux en ces temps incertains et cruels. Dans son ombre, Miroul, le fidèle serviteur, l'a suivi partout, témoin attentif des grandes et des petites actions, compagnon de tous les jours, confident des doutes et des espoirs. Fils de paysan, larron un temps à la suite du massacre de sa famille, Miroul lève ici le voile sur la prime jeunesse de Pierre de Siorac, les années ô combien décisives où le caractère s'ébauche et se forge dans le meilleur métal, au château de Mespech dans le Périgord noir, sous la tutelle du père, le flamboyant baron Jean de Siorac. Dans cet univers encore féodal où s'agitent maîtres et domestiques, nobles et manants, et malgré l'admiration et la tendresse qu'il voue à son jeune maître, Miroul porte haut une parole qui est le plus souvent inaudible, celle des petites gens, celle de ceux qui n'ont rien et qui courbent l'échine sous la dureté de leur état.
Durée:12h. 39min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:37854
Résumé: Le 17 juin 1816, quatre navires quittent l’île d’Aix pour se rendre en Afrique. Le but de la mission est de récupérer les établissements français du Sénégal, pris par les Anglais pendant les guerres napoléoniennes mais rendus à la France par les traités de Paris de 1814 et de 1815. L’expédition est commandée par le capitaine Hugues Duroy de Chaumareys qui se trouve à bord du meilleur navire?: la frégate La Méduse. Si les trois autres bateaux parviennent sans encombre à Saint-Louis du Sénégal, La Méduse, elle, fera naufrage. Olivier Merle, dont l’un des ancêtres – l’ingénieur des Mines Charles Brédif – se trouvait à bord de La Méduse, déroule avec une précision d’horloger l’enchaînement des événements qui ont conduit à la catastrophe. Il dévoile l’incompétence du capitaine, les conflits au sein des officiers de l’état-major, les oppositions et les rancunes entre bonapartistes et royalistes, l’influence néfaste de certains civils. Quand La Méduse doit être évacuée, l’ignominie vient s’ajouter à l’incompétence et 150 personnes (sur les 400 passagers) sont abandonnés sur un radeau. Celui-ci, surpeuplé, va dériver sur l’océan pendant plus de dix jours au cours desquels les naufragés vont s’entretuer et vire un calvaire innommable. Peu en réchapperont. Basé sur les récits des rescapés et les recherches des historiens, ce roman est une brillante et haletante reconstitution du plus célèbre naufrage de tous les temps. De tous les drames de la mer, c’est un des plus célèbres avec celui du Titanic. La tragédie du radeau de La Méduse est connue de la plupart des Français grâce au monumental tableau peint par Géricault en 1818 deux ans après le drame. Ce qui est moins connu, c’est que le naufrage de La Méduse eut en France un retentissement considérable, provoquant des remous politiques où royalistes et bonapartistes s’affrontèrent sans nuance. Les opposants à la Restauration et au nouveau roi Louis XVIII (frère de Louis XVI) s’emparèrent du drame pour stigmatiser le nouveau régime. Pour calmer la tempête et mettre fin à la crise politique, le capitaine de La Méduse, Hugues Duroy de Chaumareys, fut jugé à huis clos et condamné à trois ans de prison (qu’il effectua). Il fut également rayé de la liste des officiers de marine et radié de la Légion d’honneur et de l’Ordre de Saint-Louis. Il mourut en 1841 à l’âge de 78 ans sans réussir, malgré tous ses efforts, à retrouver le droit de porter ses anciennes décorations. Ni le gouverneur Schmaltz, ni Richefort, qui portaient pourtant une lourde responsabilité dans le drame, ne furent inquiétés.