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La fable des abeilles

Résumé
Cette fable politique du XVIIIe siècle, trop souvent réduite à l'idée que "les vices privés font les vertus publiques", est ici présentée par Dany-Robert Dufour. Il montre dans son introduction pourquoi ce texte est le ferment de la pensée libérale et comment, dès sa sortie en 1723, il déclenche un scandale, les esprits bien-pensants de l'époque jugeant l'ouvrage pernicieux et diabolique. Bernard de Mandeville démonte dans une fable aussi impudente qu'effrontée les artefacts de la morale commune. Contrairement à Rousseau pour qui l'homme est naturellement bon, Mandeville le conçoit comme un véritable fripon. Cette fable, publiée dans une nouvelle traduction, est accompagnée d'autres textes de l'auteur qui permettent de comprendre l'importance de l'utilité sociale de l'égoïsme et les ressorts économiques de la prospérité.
Durée: 12h. 45min.
Édition: Paris, Pocket, 2017
Numéro du livre: 66959
ISBN: 9782266272957
CDU: 128

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Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:68831
Résumé: La Consolation a été composée dans sa prison par un condamné à mort. L'admiration que cette oeuvre latine du VIe siècle a suscitée sans interruption depuis ne doit pourtant rien, ou peu de chose, aux circonstances vraiment tragiques de sa composition. C'est un chef-d'oeuvre à la fois de la littérature et de la pensée européennes ; il se suffit ; il resterait tel, même si nous ignorions tout de celui qui l'a conçu entre deux séances de torture, dans l'attente de son exécution. Mais puisque ce chef-d'oeuvre n'est pas anonyme, il ne perd rien non plus à être replacé dans ses circonstances : il devient aussi le témoignage de la grandeur à laquelle un homme peut s'élever par la pensée, face à la tyrannie et à la mort.
Lu par:Jean Frey
Durée:8h. 6min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:17647
Résumé: " Par Energie Humaine, j'entends ici la portion toujours croissante de l'énergie cosmique actuellement soumise à l'influence reconnaissable des centres d'activité humaine. A l'état élémentaire (c'est-à-dire considérée à l'intérieur et autour d'un élément humain isolé), cette énergie " hominisée " se présente sous trois formes (...) - L'énergie incorporée est celle que la lente évolution biologique de la Terre a graduellement accumulée et harmonisée dans notre organisme de chair et de nerfs : l'étonnante " machine naturelle " du corps humain. - L'énergie contrôlée est celle que, à partir de ses membres, l'Homme parvient ingénieusement à dominer autour de lui d'un pouvoir physique, au moyen des " machines artificielles ". - L'énergie spiritualisée, enfin, est celle qui, localisée dans les zones immanentes de notre activité libre, forme l'étoffe de nos intellections, affections, volitions : énergie probablement impondérable, mais énergie bien réelle cependant, puisqu'elle opère une prise de possession réfléchie et passionnée des choses et de leurs rapports. Tout se passe en somme comme si chaque individu humain représentait un noyau cosmique de nature spéciale, rayonnant autour de soi des ondes d'organisation et d'éveil au sein de la matière. Un tel noyau, pris avec son auréole d'animation, voilà l'unité d'Energie Humaine. "
Lu par:Jean Frey
Durée:12h. 2min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:38593
Résumé: "Peut-être le temps est-il très proche où l'on s'avisera que la pierre angulaire des édifices sublimes et inconditionnés que les philosophes dogmatiques se sont plu à élever n'était au fond que superstition populaire venue d'un temps immémorial (comme la supersitition de l'âme qui, devenue superstition du sujet et du moi, ne cesse aujourd'hui encore d'engendrer des méfaits), quelconque jeu de mots peut-être, suggestion aberrante de la grammaire, ou encore généralisation téméraire de quelques faits limités, très personnels, d'un caractère très humain, trop humain. Il semble que pour se graver, avec leurs exigences éternelles dans le cœur de l'humanité, toutes les grandes choses doivent d'abord errer à travers le monde sous la forme de masques monstrueux et effrayants..."
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Lu par:Pierre Biner
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Numéro du livre:67131
Résumé: Lettre inédite de Oscar Levy à Adolf Hitler au sujet de Friedrich Nietzsche, traduite pour la première fois par le chercheur et philosophe Marc de Launay. La réception de Nietzsche n'est pas sans surprises, car depuis un siècle, il n'y a aucun courant de pensée qui ne soit peu ou prou réclamé de lui. Oscar Levy, qui a prononcé cette insolite excommunication d'Hitler, était allemand et juif, émigré en Angleterre où, de ses propres deniers, il finança la première traduction de toutes les oeuvres du philosophe. Cette entreprise, achevée en 1913, donc avant la Première Guerre, fut pionnière dans l'univers anglo-saxon. L'ironie du texte ne tient pas seulement au fait que cette diatribe fut écrite par un juif : elle réside dans la plaidoirie d'un juif devenu véritable connaisseur et disciple de Nietzsche contre le tyran qui avait fait de certaines de ses idées, au demeurant mutilées, un instrument de propagande. Certes, Oscar Levy a rédigé son " excommunication " en juin 1938, donc avant la " Nuit de Cristal " et, bien sûr, avant la Shoah. Malgré leur justesse, ses attaques auraient sans doute pris une autre ampleur après 1942. Il est mort en 1946, à Oxford, et ses archives ont été déposées à la Maison-Nietzsche de Sils-Maria.
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Résumé: L'économie est devenue la grammaire de la politique : elle encadre de ses règles et de ses usages la parole publique, à laquelle ne reste plus que le choix du vocabulaire, de la rhétorique et de l'intonation. Or la grammaire économique n'est pas un savoir ; elle relève de la mythologie : une croyance en un ensemble de représentations collectives aussi puissantes que fausses.
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Genre littéraire:Société/économie/politique
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Durée:4h. 5min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé: Connaître les règles du jeu, voici l'objet de ce livre. Je suis né dans une famille banale d'une ville banale, dans un pays banal. Ni pauvre, ni riche. Ni analphabète ni très cultivé. Plutôt comme tout le monde. Je dois avouer qu'au début, être un être humain ne m'a pas beaucoup plu. Je ne sais pas comment je me suis mis à croire ça, mais faire partie des hommes signifiait pour moi faire partie de ceux qui sont capables du pire. Du viol, de la guerre, de la haine. Et très tôt, je me suis demandé si je ne pourrais pas arrêter l'expérience et rentrer chez moi. Dans mes jeunes années, je vivais ma présence sur terre comme un mauvais rêve dont j'allais forcément me réveiller, dans un ailleurs plus doux, où je ne ferais pas partie des oppresseurs. Avec le recul, je crois avoir « suivi le mouvement », agi ou réagi au fur et à mesure aux événements qui se présentaient. Au point qu'à un moment j'ai eu le sentiment d'une vie trop petite, jusqu'à me demander si elle était bien la mienne. Aujourd'hui, je suis sorti de ce mauvais rêve, je pense ma vie autrement, mon monde a changé. Cheminant avec moi, bien qu'à mon insu, mon autre vie était à portée de main, proposition silencieuse mais bien réelle.
Durée:2h. 15min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:36910
Résumé: Ses fameux Caractères furent composés vraisemblablement en 319 av. J.-C.Très prisés aux XVIIe et XVIIIe siècles, ils exercèrent une profonde influence sur les esprits de ce temps, et notamment sur la pensée de La Bruyère qui installa le livre de Théophraste dans les lettres françaises. Toutefois, il ne faut pas oublier que cet opuscule reste un ouvrage sans précédent dans la littérature grecque. Même si nous n’en connaissons pas exactement la finalité, ces lignes au style si particulier ne nous éclairent pas seulement sur la vie quotidienne athénienne : par le regard moqueur et spirituel qu’il porte sur la nature humaine, Théophraste donne aussi à son propos une portée universelle.Grâce à la précision presque scientifique de ses observations, il nous laisse en effet la possibilité d’épouser la réalité complexe et changeante de toute personnalité ; il nous suffit pour cela de faire jouer ces trente tableautins pour élaborer, à partir de cette mosaïque de vices et de travers, une sorte de kaléidoscope reflétant les infinies combinaisons de la vie.
Durée:5h. 6min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:34081
Résumé: Martin Buber (1878-1965) est essentiellement le philosophe de la réciprocité. Il est en effet à l'origine de l'attention toute particulière accordée à la problématique de l'autre dans les philosophies existentielles du XXe siècle. Publié à Heidelberg en 1923, le Je et tu (Ich und Du) suscita, influença ou accompagna les réflexions de Husserl sur la coexistence des intentionnalités, celles de Scheler sur la "sympathie", celles de Jaspers sur la "communication", de Heidegger sur le "mit sein", de Sartre sur le "pour-autrui" et de Lacan sur "l'autre". Si tous n'ont pas forcément lu ou médité Martin Buber, chacun au moins, par son cheminement autonome, exprime l'importance primordiale de la réflexion sur l'autre. Notamment Levinas, chez qui la philosophie du visage comme signe divin fait écho à la doctrine bubérienne du Face-à-Face. Gaston Bachelard exprime le centre incandescent de l'oeuvre de Buber, dans sa Préface au Je et tu : "Il faut avoir rencontré Martin Buber pour comprendre dans le temps d'un regard la philosophie de la rencontre, cette synthèse de l'événement et de l'éternité. Alors on sait d'un seul coup que les convictions sont des flammes et que la sympathie est la connaissance directe des âmes. C'est ici qu'intervient la catégorie bubérienne la plus précieuse : la réciprocité".