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Kafka

Résumé
"Tout se passe comme si mon combat spirituel avait lieu quelque part dans une clairière. Je pénètre dans la forêt, je ne trouve rien et la faiblesse me force aussitôt à ressortir; souvent, quand je quitte la forêt, j'entends ou crois entendre le cliquetis des armes dont on se sert dans ce combat." A la fois fasciné et repoussé par Prague, en quête d'une Terre promise et exilé à Berlin, fiancé timoré et séducteur impénitent, sportif accompli, hypocondriaque et végétarien, juif mécréant et passionné par la culture yiddish et l'essor du sionisme, fidèle à de solides amitiés et solitaire, amoureux éperdu de la vie et hanté par la mort, Franz Kafka (1883-1924) fut un mystère pour lui-même et pour les autres.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 11h. 56min.
Édition: Paris, Gallimard, 2005
Numéro du livre: 34132
ISBN: 9782070306688
Collection(s): Folio
CDU: 8

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Lu par:Manon
Durée:4h. 13min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:30253
Résumé: On ne naît pas femme ni écrivain, on le devient. A force de lectures et d'attention, à force d'indépendance et de liberté. Six romancières ont choisi de faire le portrait d'une écrivain qu'elles admirent, de raconter ces vies de femmes habitées par la création. L'une & l'autre, c'est Marie Desplechin et la comtesse de Ségur, saisissante de modernité ; c'est Gwenaëlle Aubry et la poétesse américaine Sylvia Plath, en butte à ses vertiges de mère et d'épouse ; Camille Laurens et l'amour fou chanté par Louise Labé ; Lorette Nobécourt et Marina Tsvetaeva, broyée par la folie stalinienne ; Marianne Alphant et Jane Austen, dévouée à l'écriture jusqu'à s'oublier elle-même ; et c'est aussi Cécile Guilbert et l'essayiste Cristina Campo, hantée par le mot juste.
Durée:4h. 51min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:32427
Résumé: Une entrée dans les oeuvres de Kafka autour des thèmes tels que : le contenu et expression ; un Oedipe trop gros ; la littérature mineure ; les composantes de l'expression ; l'immanence et désir ; la prolifération des séries ; les connecteurs ; les blocs, séries, intensités ; qu'est-ce qu'un agencement ?
Lu par:Nicole Roche
Durée:7h. 4min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:25829
Résumé: Dire que la popularité de Charles Dickens (1812-1870) fut immense est un euphémisme. Tout le monde le lisait: la Reine et ses ministres, le petit peuple et la gentry, toute l'Angleterre en somme, mais aussi les Français, les Américains, les Allemands, les Russes. Pour trouver un équivalent français à sa gloire, il faudrait additionner celle de Balzac et de Hugo, de Zola et de Dumas. Et encore échouerait-on à saisir le tacite plébiscite en vertu duquel il devint, malgré les critiques féroces que lui inspiraient bien des coutumes et des institutions de son pays, le chantre de tout un peuple. Raconter sa vie, c'est à la fois pénétrer les arcanes d'un créateur incomparable et tenter de comprendre comment les fantasmagories d'un fils de modeste fonctionnaire de province ont pu trouver pareil écho. C'est aussi aller à la rencontre d'une personnalité complexe, protéiforme, pétrie de contradictions encombrantes, mais toujours animée d'une infatigable énergie.
Durée:14h. 40min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:32554
Résumé: L'histoire commence par un tableau. A partir de la description de La Poste du Gothard de Rudolf Koller, Peter von Matt nous parle du mythe alpestre à travers l'histoire et la littérature de la Suisse - des Alpes de Haller au Guillaume Tell de Schiller -, de l'idylle brisée par l'industrialisation et des nombreux paradoxes helvétiques. Il analyse la relation ambiguë entre origine et progrès, mythe et réalité, société héroïque et post-héroïque et nous permet de comprendre la Suisse dans toute sa modernité et son histoire. Ce livre brillant et savoureux, qui a obtenu le Goncourt suisse en 2012, le Schweizer Buchpreis, compte en outre une vingtaine d'essais sur la langue allemande en Suisse, ses auteurs phares ou méconnus, Wagner, le Pilate ou encore le dadaïsme.
Durée:4h. 34min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:25948
Résumé: Le terme mythe a largement envahi notre langage quotidien. Pourtant, en se vulgarisant, il a perdu son sens ancien pour ne plus guère désigner qu'un ensemble imprécis de propositions qui s'opposent à la réalité. Cette vulgarisation va de pair avec un grand intérêt scientifique pour le mythe entendu, dans son sens traditionnel, comme forme essentielle de la pensée humaine. Malgré le succès de ce champ d'études, il reste relativement mal défini. Cet ouvrage se propose d'éclairer les relations souvent confuses qu'entretiennent mythe et littérature, afin de fournir au lecteur un cadre herméneutique et méthodologique cohérent lui permettant de mieux lire la littérature.
Lu par:Pierre Biner
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:16940
Résumé: " J'ai découvert cette expression biblique en lisant Hannah Arendt. Le roi Salomon, rappelle Arendt, adjure l'Eternel de lui accorder un "coeur intelligent", c'est-à-dire un coeur sagace et perspicace. Dieu garde le silence, mais, pour nous doter peut-être (il faut rester modeste) d'un coeur intelligent, nous avons la littérature. En elle, l'affect et le concept sont perpétuellement enchevêtrés. Comme la philosophie, la littérature nous parle de l'Homme, mais c'est aux hommes qu'elle a affaire et non à l'Homme directement. Elle éclaire l'Histoire, la vie, le monde, sans jamais sacrifier les individus sur l'autel de la connaissance. "
Lu par:Pierre Biner
Durée:7h. 34min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:16521
Résumé: Notre acheminement vers la parole malraucienne dans sa réalité transcendante ne se comprend qu'à la manière d'une géodésique et non d'une ligne droite, car de même que la courbe suit le mouvement et la forme de la terre, nous avons tenté de suivre, le mouvement et la forme du Miroir des limbes et de La Métamorphose des dieux. Avec L'Homme précaire et la littérature, Malraux acheva plus que son oeuvre, sa vie même. En le lisant, on pense aux dernières oeuvres des grands musiciens, aux derniers Quatuors de Beethoven et de Schubert, aux dernières compositions de Bach ou de Mozart, et tout autant aux Peintures noires de Goya, aux dernières toiles de Rembrandt et de Hals
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:34595
Résumé: "Le sentier est étroit. Se rétrécit. Le brouillard s'épaissit et s'accroît mon sentiment d'urgence. Alors que ne l'éprouve plus mon compagnon qui avance en somnambule, sûr de son pas, au bord de l'abîme. Compagnon de route depuis soixante-deux ans. Cheminant ensemble, l'un soutenant l'autre, lorsque l'élan venait à faiblir sur le redoutable, l'éblouissant, le ténébreux, le luxuriant, le désertique chemin que fut le nôtre. Côte à côte ou l'un derrière l'autre qui le guidait. Pas à pas. À tâtons parfois, chacun poursuivant et découvrant au fur et à mesure de ce long cheminement son rêve intérieur en perpétuelle formation". Cécile Reims poursuit ici la méditation débutée avec Peut-être, interroge obstinément le sens d'une existence exceptionnelle, rude et belle, vouée à l'art en total partage avec l'écrivain et dessinateur Fred Deux, dans l'ombre comme dans la lumière. Quand lui a quitté les états ordinaires de la conscience, elle voudrait retenir quelques repères, un semblant de maîtrise sur l'ultime écoulement de la vie - dans la conscience, pourtant, la plus aiguë qui soit, du nécessaire et salutaire détachement.
Durée:3h. 43min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:32534
Résumé: Katherine Mansfield née en 1888 en Nouvelle-Zélande, morte en France en 1923, a écrit quelques-uns des plus beaux et des plus célèbres récits de ce siècle. Plus qu'un simple écrivain, elle est vite devenue comme Virginia Woolf ou Franz Kafka, un personnage fabuleux, une sorte de mythe moderne représentant exemplairement un destin de l'époque. Changeante, adorable, inquiète, fragile, têtue : voici une jeune fille soucieuse d'être belle, à la mode, amoureuse, qui s'enfuit, revient, tombe malade, meurt jeune ; mais aussi un écrivain de premier ordre, jamais dupe d'elle même, toujours en quête - dans la vie comme dans l'écriture - de quelque chose qui fuit éternellement regards et désirs humains.
Durée:5h. 34min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:34613
Résumé: Il n'y a pas d'équivalent actuel d'une telle célébrité. L'Europe entière connaissait son nom. Ses livres étaient tous des succès. Ses amis écrivaient l'Histoire. Elle fréquente Voltaire, Diderot, le tsar de Russie et le roi de Suède, Jefferson et Lord Byron. Elle dîne avec Juliette Récamier, Talleyrand, Lafayette ou Chateaubriand. Elle a comme amant Benjamin Constant. Intellectuelle visionnaire, elle met son immense fortune héritée de son père Jacques Necker, ministre des Finances de Louis XVI, au service de ses idées libérales. En littérature, elle est la première à décrire les sentiments, les émotions, à pratiquer l'introspection. Avec Goethe, elle ouvre la voie du romantisme. Mère fusionnelle, elle fit tout pour garder auprès d'elle ses enfants, elle en a cinq de quatre pères différents, dans ses nombreux voyages et exils. Amoureuse transie, elle a de nombreux amants, osant toujours suivre les élans de son coeur, quitte à se perdre. C'est le portrait d'une femme en avance sur son temps, une femme puissante et attachante que dressent ces vingt-quatre journées dans la vie de Madame de Staël.
Lu par:Annie Belet
Durée:6h. 18min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:75772
Résumé: Une interrogation sur le rôle du malheur en littérature. L'auteure montre comment, en aidant à mettre des mots sur les plaies tout en assumant le besoin de garder du sens à l'existence, les récits questionnent la capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et arment le lecteur pour affronter l'intolérable. Ce qui ne devrait jamais se produire arrive parfois pourtant. Lorsque la vie bascule, et que l’injustice du sort sidère, c’est tout notre univers de sens qui chavire. Nous avons beau savoir que l’innocence ne protège pas et que le mal frappe à l’aveugle, le vertige nous gagne. Comment vivre dans un monde où des choses affreuses arrivent à des gens bien ? La philosophie et la théologie ont proposé des solutions pour relever le défi. Mais elles peinent à soulager le sentiment de scandale, quand elles ne le renforcent pas encore en prétendant passer outre. Sans Providence à qui adresser sa plainte, auprès de quelle instance faire appel ? Cette cour d’appel existe. C’est la littérature. Elle n’a certes pas le pouvoir d’effacer les dommages. Mais elle offre au moins la reconnaissance sans laquelle le désarroi ronge, en affrontant le scandale du mal sans chercher à le nier. Depuis l’immémoriale histoire de Job, l’homme heureux et juste à qui tout a été retiré pour voir ce que cela lui ferait, les expériences sur l’injustice du sort ne constituent-elles pas l’un des motifs préférés de la fiction ? Du Roi Lear de Shakespeare à Némesis de Philippe Roth, en passant par Dostoïevski, Charlotte Brontë, Kafka ou Camus, les grandes fictions explorent la signification que la rencontre du mal peut avoir dans nos vies. En nous libérant des mauvaises interprétations des « épreuves », celles qui culpabilisent, emprisonnent dans la sidération et empêchent d’avancer, elles nous ouvrent un chemin en littérature pour surmonter la perte de sens. Et guérir.
Lu par:Guy Landelle
Durée:8h. 31min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:66189
Résumé: "Une si dévorante soif de voir, de connaître, d’apprendre." Les sœurs Brontë… Ce pluriel, depuis un siècle et demi, fascine. Quand Emily écrit Les Hauts de Hurlevent, Anne publie La Recluse de Wildfell Hall, et Charlotte Jane Eyre. La première meurt à trente ans, en 1848 ; la deuxième à vingt-neuf, un an plus tard ; la troisième à trente-neuf, en 1855. Sans oublier Branwell, le frère écrivain maudit, qui disparaît lui aussi prématurément, miné par l’alcool et la tuberculose. Tous quatre étaient orphelins de mère. Quelle probabilité y avait-il pour que tous ces talents si originaux poussent ainsi à l’ombre du presbytère de Haworth ? Faute de pouvoir éclaircir totalement ce mystère, Jean-Pierre Ohl tente d’en dessiner les contours, et de comprendre ce qui, aujourd’hui encore, rend si proches de nous les enfants du pasteur Patrick Brontë