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Souvenirs d'un alpiniste

Genre littéraire: Biographie/témoignage
Mots-clés: Alpinistes -
Durée: 9h. 44min.
Édition: Paris, Payot, 1953
Numéro du livre: 11878
CDU: 796.52

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Résumé: En 1979, Henri Sigayret fait la une de Paris-Match, en doudoune rouge et la moustache gelée : il vient de réaliser, avec Yves Morin, la deuxième ascension française de l'Annapurna, dix-neuf ans après Herzog et Lachenal. L'image le fait connaître mais le tapage médiatique écoeure vite ce très libre penseur qui nous livre ici une autobiographie sensible et palpitante, d'une sincérité sans concession. De l'enfant qui faisait de la Résistance en mitraillant les autos de l'occupant au lance-pierres, de l'adolescent qui découvre un sens à sa vie en se contorsionnant sur les falaises de la périphérie grenobloise, à l'homme qui parcourt infatigablement l'alpe, à la poursuite d'un chamois admiré et chéri, d'un songe himalayen ou d'une sage solitude, ce personnage bouillonnant ne cesse de rêver, d'apprendre, de réfléchir et de fourbir ses armes contre l'égoïsme et l'hypocrisie. L'une de ces armes est l'autodérision, un humour qui n'empêche ni la profondeur de la réflexion, ni l'hyper-sensibilité aux bivouacs sous les étoiles et à l'injustice du monde. Au Népal, auprès des Sherpas du Khumbu, ce n'est plus pour gravir les sommets qu'il se battra pendant plus de vingt ans, mais pour tenter d'aider ce pays qui fait toujours partie des dix plus pauvres du monde. Père meurtri, il y adoptera une petite tribu d'enfants sherpas et sherpanis. Au-delà de l'aventure, il nous offre un éclairage nouveau sur cette réalité des piémonts de Sagarmatha-Chomolungma-Everest, assortie d'une énergie terriblement revigorante !
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Résumé: Héros de la France combattante, grand serviteur de la nation et homme de lettres : le parcours exceptionnel de Pierre Messmer « Pour me trouver moi-même, je pars et je combats » : la devise qu’il fait graver sur son épée d’académicien, en 1999, dit assez qui était Pierre Messmer (1916-2007). Jeune homme de bonne famille promis à un bel avenir dans l’administration de la France d’outre-mer, rien ne le prédisposait à sa première vie, celle d’aventurier, entreprise dès juin 1940 alors qu’il choisit de rejoindre Londres et la France libre pour continuer le combat. De ses expéditions avec la Légion étrangère, de Dakar en 1940 jusqu’à la libération de Paris et la campagne d’Allemagne en 1945, il est ensuite parachuté au Tonkin, où il sera démobilisé. Débute alors sa deuxième vie, celle, programmée, d’administrateur : Mauritanie, Côte d’Ivoire, Cameroun, A.-É.F., A.-O.F. Là encore, Messmer brille par son investissement et son grand professionnalisme. Tant et si bien que le général de Gaulle, qui l’avait fait Compagnon de la Libération en juin 1941, décide d’en faire son ministre des Armées – il sera la cheville ouvrière du grand dessein gaullien de la création de la force de frappe nucléaire. Messmer sera encore ministre dans le gouvernement Chaban-Delmas, puis Premier ministre de Georges Pompidou (1972-1974). Sa vie politique achevée, celle d’homme de lettres commence : une troisième vie aussi exceptionnelle que les deux premières, qui le conduit jusqu’à l’Institut de France, dont il devient le chancelier. Fort de sources et de témoignages inédits, Frédéric Turpin brosse avec talent le portrait sans complaisance de cet homme de convictions, dont les vies valent bien des romans d’aventures.
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Résumé: Réalisant qu'il n'est plus en état de courir avec son fils, l'auteur décide de reprendre la course à pied. Malgré les souffrances, il persiste et réussit à remporter plusieurs courses dans sa catégorie. Il raconte également son parcours politique et ses déboires passagers avec l'alcool.
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Résumé: Grande, fine, intrépide et avide de passion, elle vacille, tel un petit navire dans la tempête, elle hésite entre deux destins : se laisser emporter vers le sud, vers ce Londres qui brille, dans la nuit violente qui fait oublier le jour où l’on est trop seul, où tout est trop cher, où le travail manque. Ou se fracasser contre les falaises de l’île natale, dans cet archipel des Orcades battu des vents dont la vie rude lui semble vide et lui fait peur. Elle l’ignore encore mais il existe une troisième voie : écouter résonner l’appel qui la hante, qui vient toucher cette part d’elle assoiffée de grand large, de grand air, de grande beauté. Non pas rester mais revenir. Choisir. Troquer la bouteille assassine contre une thermos de café fort, troquer l’observation narquoise et éperdue de la faune des nuits de fêtes tristes pour la contemplation des étoiles et des nuages, et l’inventaire des derniers spécimens de râle des genêts, un oiseau nocturne comme elle, menacé comme elle, farouche comme elle. Sa voie s’appelle l’Écart. C’est l’humble nom d’une bande côtière où les animaux sauvages et domestiques peuvent se côtoyer loin des regards, où folâtrent des elfes ivres d’embruns.
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Résumé: JMG Le Clézio ouvre ici sa boîte noire, qui révèle ce qui l’a éveillé à l’écriture. D’abord l’image des murailles sur la Méditerranée, qu’avaient élevées les Allemands à Nice pour empêcher la population civile d’accéder à la mer. Pendant la guerre, la faim et la maladie étaient partout. De là est née une sensibilité singulière pour capturer tout ce qui se passe. Puis son premier roman, écrit à dix ans, qui imaginait l’histoire d’un enfant africain quittant l’Europe… C’était l’époque où il rejoignait le Nigéria, où vivait son père médecin. Un père qu’il n’avait jamais connu à cause de la guerre. Un père qui lui ferait découvrir un continent et un destin nouveaux. En vivant avec des enfants africains, en faisant l’expérience d’une nature si différente, si riche et si fragile, il a forgé son goût de la liberté. Sa liberté, c’est de pouvoir écrire. De ses ancêtres bretons échoués sur l’île Maurice, de sa famille mauricienne, (l’île appartient à l’Union africaine), de son père britannique (Maurice étant alors une colonie), de sa seconde enfance nigériane, JMG Le Clézio conclut qu’il a une « identité nomade ». Toute son œuvre vit de son rapport au monde si singulier. De son attention à l’autre, au déshérité, à l’indésirable. De sa volonté que l’écriture devienne action. L’utilité de la littérature semble utopique face aux désastres du monde. Dans ces pages, il essaye d’y répondre avec sa franchise, sa culture, sa vision.