Contenu

Recherche par auteur : Frisch, Max

5 résultats.

Durée:1h. 32min.
Genre littéraire:Théâtre
Numéro du livre:36789
Résumé: Les incendies criminels se multiplient dans la ville. Monsieur B. - petit industriel enrichi par une lotion capillaire dont il a licencié l'inventeur - fulmine contre cette insécurité grandissante, mais il ne sait pas refuser d'héberger dans le grenier de sa villa un repris de justice, puis un second, qui bientôt y stockent des bidons d'essence, des détonateurs, des mèches... C'est à Monsieur B. lui-même qu'ils demandent finalement des allumettes, et il les leur fournit. Car sa peur de l'incendie est encore moins grande que sa peur d'avouer qu'il a peur, et sa mauvaise conscience plus forte que ses «bons» ou mauvais sentiments. L'universalité de cette «parabole» sur la démocratie libérale face à la violence terroriste a valu à cette pièce un prodigieux succès : depuis sa création à la radio (1955) puis au théâtre (1958), elle a connu des centaines de mises en scène dans sa version originale et dans le monde entier.
Durée:2h. 38min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20335
Résumé: ... ce petit livre de Max Frisch paru en 1971, bien qu'il ait trait à la naissance de la Confédération Hélvétique est rempli d'irrespect et d'ironie. A rebours de tout manuel scolaire, l'écrivain s'empare du mythe de Guillaume Tell et nous transmet les éléments pour une relecture de l'histoire. Le texte se développe selon deux axes: les passages narratifs sont régulièrement interrompus par des notes de bas de pages visant à rétablir les sources historiques du récit, références qui proviennent d'ouvrages aussi sérieux que le Livre blanc de Sarnen (1472), la Chronique de la Suisse écrite par Aegidius Tschudi en 1570 ou d'autres ouvrages savants sur l'Histoire suisse, mais aussi de légendes ou remarques plus personnelles. Loin d'attester une vérité historique, c'est au contraire à une véritable déconstruction qu'amène l'utilisation de ces sources doctes. Grâce à ce jeu de notes scientifiques qui se contredisent l'une l'autre, grâce à l'humour toujours incisif de Frisch, grâce à l'utilisation indéterminée du nom de Konrad von Tillendorf ou Grisler pour celui habituellement reconnu comme le «grand méchant» de la fable, Max Frisch met à jour les incohérences de l'histoire - et de l'Histoire. L'auteur s'amuse de la subjectivité des historiens prétendument «factuels» et ébranle les notions de vérité et de fiction. C'est non seulement la crédibilité et l'éclat du mythe de Guillaume Tell qu'il met en cause, mais aussi de la Suisse en général. Le mythe est ramené à ce qu'il est et le livre se revèle être un véritable plaidoyer pour l'esprit critique.
Durée:6h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15978
Résumé: Né en 1911, mort en 1991, écrivain suisse d'expression allemande, Max Frisch a traversé le siècle en commençant par exercer le métier d'architecte avant de devenir écrivain. Walter Faber, le héros d'Homo Faber, est-il le portrait jumeau de son auteur ? Ingénieur au service de l'Unesco, Faber entreprend de raconter sa vie dans une langue sèche, précise, rigoureuse et parfaitement désincarnée. Mais comment parler de sa vie ainsi ? Si la langue technique est exemplaire et adéquate pour rendre compte des lois de la nature, que peut-elle exprimer de notre intériorité ? Rien ou pas grand-chose. C'est le constat que fait Walter Faber à ses dépens, lui qui s'est efforcé de parcourir le monde et s'est épuisé à vouloir l'analyser et le retranscrire en formule, mais qui jamais ne s'est découvert lui-même.
Durée:5h. 46min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:36236
Résumé: En janvier 1973, Max Frisch emménage à Berlin-Ouest. Il y retrouve des écrivains parmi les plis importants de l'Allemagne d'après-guerre.
Durée:3h. 18min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19823
Résumé: Un écrivain de premier rang publie ses réflexions sur l'armée suisse. Est-il un spécialiste de la défense nationale ? Non, mais il a passé 650 jours sous l'uniforme, comme simple soldat. Il sait de quoi il parle. Sa mémoire, un tiers de siècle après la « Mob », commence par lui restituer les bruits, les odeurs, les climats, les gestes. De petits tableaux, qui semblent impressionnistes, cernent peu à peu une réalité sociale et illustrent la nature des relations que les officiers entrenaient avec la troupe. Ils agissaient comme des propriétaires de la patrie, dit Frisch. Ils prolongeaient dans la vie militaire l'attitude d'une classe dominante - d'ailleurs parfaitement acceptée à l'époque par les soldats. L'écrivain, après coup, s'en étonne. Il se pose aussi de sérieuses questions sur la formation qui étaient donnée à la troupe. Hyptnotisée par l'art de rouler la capote, par la routine des ordres du jour et par l'obéissance sans discussion, aurait-elle vraiment été en mesure de se battre ? Entourée par les forces hitlériennes, elle était maintenue dans l'ignorance des événements, extérieurs et intérieurs. Elle ne semblait même pas avoir peur. La Suisse de 1939 à 45 revit dans ces pages avec ses silences, ses paradoxes, ses scandales discrets. Mais on aura compris que Frisch n'entend pas limiter sa critique sociale au passé. Et ses questions proprement militaires valent pour aujourd'hui ou demain. L'ennemi ne surgira pas nécessairement du bosquet vers lequel les officiers tendent le bras. [Présentation de l'éditeur]