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Recherche par auteur : Bichsel, Peter

4 résultats.

Durée:1h. 35min.
Genre littéraire:Contes et légendes
Numéro du livre:20282
Résumé: «Je ne suis pas un grand écrivain. Je ne suis pas assez fou. Les grands écrivains sont irresponsables. » Un homme décide de tout oublier ; un autre fait le tour du monde pour vérifier que la terre est ronde ; un troisième croit avoir inventé l'Amérique ; un quatrième décide d'intervertir le nom de tous les objets qui l'entourent ; un autre fait l'expérience du temps dans un indicateur des chemins de fer... Ces contes sont un voyage dans les mots, où le héros nous prend par la main pour partager des questions banales aux conséquences extraordinaires. Entre génie enfantin et refus des vérités établies, les personnages de ces histoires sont aussi des pionniers qui déjouent les évidences pour mieux réinventer le monde. « Les choses les plus simples sont les plus difficiles » se dit le héros ; et les histoires les plus simples, celles qui restent le plus longtemps à l'esprit, conclut le lecteur. L'humour de Peter Bichsel sert un message simple et universel. En sept fables d'un style faussement naïf, ce maître de la forme brève et de l'aphorisme fait tituber nos certitudes sur le monde. Entre Borges et Tardieu, Frisch et Michaux, un théâtre de marionnettes destiné à combler les enfants petits et grands.
Lu par:Claude Fissé
Durée:8h. 9min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:18816
Résumé: Ces chroniques de Peter Bichsel - choisies et traduites par Ursula Gaillard - sont parues dans la presse alémanique de 1980 à 2008. Elles ont davantage la saveur de contes que la tonalité de la narration historique ou anecdotique. Et c'est justement dans une histoire intitulée «Un conte d'hiver africain» que Peter Bichsel évoque la couleur isabelle à propos du «Livre», les Mammifères de la Terre du Dr Schleyer, grâce auquel, écrit-il, il s'est éveillé au monde?: «?Je l'ouvre de temps en temps et cela commence toujours par une déception, ses illustrations ne sont plus d'emblée aussi captivantes qu'au moment du premier regard, mais quand je les regarde plus longuement, elles prennent la couleur du souvenir, cette couleur qui comme la couleur isabelle n'est pas une couleur de ce monde-ci, mais celle du monde qui commence à la gare du préposé Schleyer, la gare agricole royale. [...] Je n'ai encore jamais été en Afrique. L'école isabelle a ceci de particulier que ce que l'on y apprend, on ne l'apprend pas pour aller de l'avant ou plus loin, mais pour être là et pour rêver.»
Lu par:Claude Fissé
Durée:1h. 1min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14233
Résumé: Le Laitier est le premier livre de Peter Bichsel et le premier, aussi, qui ait été traduit en français... La densité obsédante de chaque récit de ce recueil s'impose comme autant de romans saisis dans un éclair. Avec cette suite de fictions mystérieuses parce que dépouillées à l'extrême, linéaires comme des dessins mais dramatiques comme des gravures, l'auteur suscite un univers composé d'événements dont l'apparition instantanée et l'annulation créent l'angoisse et le silence. Lire Le Laitier, Étages, Les Hommes, Novembre, Les Soirées, La Tante, Roman, pour n'en citer que quelques-uns, c'est accepter de pénétrer dans un état intermédiaire de la sensibilité où chaque geste, chaque mot, chaque objet contient tout un monde de souffrance et de nostalgie. Il semble difficile d'approcher davantage des sources de la poésie en se servant uniquement d'une prose rigoureuse et synthétique, servie par une traduction très pure, capable de respecter l'implicite.
Lu par:Claude Fissé
Durée:3h. 14min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:7475
Résumé: Dans "Les Saisons", qu'il dit être son oeuvre la plus personnelle, Bichsel aborde la problématique de l'écriture et du langage. Le narrateur se définit par son projet de création littéraire, on passe constamment du plan de ce "je" à celui de l'histoire qu'il entreprend d'écrire en envisageant deux aspects de sa réalité : la maison dans laquelle il vit et un personnage fictif qui le poursuit et auquel il tente de donner consistance. Pour développer le thème, Bichsel ne décrit pas les choses, mais, jouant avec les mots, "écrit ce qu'on peut en dire". Ce faisant, il évoque le caractère obsessionnel de l'activité créatrice, la hantise de l'échec et la difficulté d'être, qui est aussi le corollaire d'un climat dont quelques indices indiquent qu'il est suisse, avec une intensité prenante...