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La force du père

Résumé
Raymond est né au début du siècle dernier, dans une campagne du Nord, au cœur d'une famille de douze enfants. Très vite, il quitte cette terre sans avenir pour lui. Il devient chauffeur, traverse la France pour faire la conquête de Louise, une jeune fleuriste de Monte-Carlo. Des années folles à la débâcle, le couple vit intensément passions et déchirures. De leur amour naîtra un enfant : Raoul, initié par sa mère au plaisir de la lecture et à la magie du cinéma. Devenu écrivain, il découvre le visage réel de son père et nous invite, dans ce livre tendre et intime, à partager une saga familiale haute en couleur. Un récit chaleureux et émouvant où le romancier Raoul Mille puise dans ses souvenirs d'enfance. Il retrace l'épopée de ces femmes et de ces hommes qui ont connu l'horreur de 14-18, le Front populaire, l'Occupation et les années d'après-guerre.
Durée: 7h. 25min.
Édition: Paris, Albin Michel, 2004
Numéro du livre: 33807
ISBN: 9782226151162

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Lu par:Madame Cookie
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Résumé: À travers ces «chansons» , J.M.G. Le Clézio propose un voyage dans la Bretagne de son enfance, qui se prolonge jusque dans l'arrière-pays niçois. Sans aucune nostalgie, il rend compte de la magie ancienne dont il fut le témoin, en dépit des fracas de la guerre toute proche, par les mots empruntés à la langue bretonne et les motifs d'une nature magnifique. Le texte est bercé par une douceur pastorale qui fait vibrer les images des moissons en été, la chaleur des fêtes au petit village de Sainte-Marine ou la beauté d 'un champ de blé face à l'océan.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Le harcèlement scolaire à nu, ses conséquences, son émulation perverse mais aussi, très joliment, les mots académiques pour le mettre à distance. Dans un récit court et tendu, Benjamin Taïeb revient sur cette sortie scolaire où il subit la violence de quatre de ces camarades. Classe de mer se révèle un texte dont la force tient à la concertation du jaillissement de cette colère irrépressible. Il faut s’en prendre la violence en pleine gueule, se souvenir de nos silences, des acceptations tacites de cette enfance si malhabile à réagir face à la loi du plus fort, s’inquiéter sans doute aussi de notre passivité d’adulte qui laisse perdurer cette violence et ne sait, ou ne veut, en déchiffrer indices et signaux. Les paragraphes sans doute le plus touchant de ce livre émouvant, précisément d’éviter de sombrer dans un pathétique tire-larmes, sont ceux qui mettent le doigt sur les ratés de la réaction des adultes. Deux semaines de classe de mer, deux longues semaines de tortures nocturnes à apprendre que les persécuteurs, de jours, savent déjà témoigner de leur innocence. Pendant ce temps-là l’institutrice, tout à ses conflits conjugaux, ne voit rien. On sait, hélas, qu’un enfant persécuté prendra sur lui, se sentira coupable, cherchera en lui les raisons de cette torture (pas assez bien, le dernier à être choisi en sport…) et pour cela n’en parlera pas. Il se tait face à ses parents, ne pas faire de la peine. « Les bleues finiraient bien par disparaître », on finira bien par pardonner. Il faudra bien s’intégrer, se fondre dans la normalité, le groupe.