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La poste du Gothard ou les états d'âme d'une nation: Promenades dans la Suisse littéraire et politique

Résumé
L'histoire commence par un tableau. A partir de la description de La Poste du Gothard de Rudolf Koller, Peter von Matt nous parle du mythe alpestre à travers l'histoire et la littérature de la Suisse - des Alpes de Haller au Guillaume Tell de Schiller -, de l'idylle brisée par l'industrialisation et des nombreux paradoxes helvétiques. Il analyse la relation ambiguë entre origine et progrès, mythe et réalité, société héroïque et post-héroïque et nous permet de comprendre la Suisse dans toute sa modernité et son histoire. Ce livre brillant et savoureux, qui a obtenu le Goncourt suisse en 2012, le Schweizer Buchpreis, compte en outre une vingtaine d'essais sur la langue allemande en Suisse, ses auteurs phares ou méconnus, Wagner, le Pilate ou encore le dadaïsme.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 14h. 40min.
Édition: Carouge-Genève, Zoé, 2015
Numéro du livre: 32554
ISBN: 9782881829482
CDU: 949.4

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Lu par:Pierre Biner
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Résumé: Notre acheminement vers la parole malraucienne dans sa réalité transcendante ne se comprend qu'à la manière d'une géodésique et non d'une ligne droite, car de même que la courbe suit le mouvement et la forme de la terre, nous avons tenté de suivre, le mouvement et la forme du Miroir des limbes et de La Métamorphose des dieux. Avec L'Homme précaire et la littérature, Malraux acheva plus que son oeuvre, sa vie même. En le lisant, on pense aux dernières oeuvres des grands musiciens, aux derniers Quatuors de Beethoven et de Schubert, aux dernières compositions de Bach ou de Mozart, et tout autant aux Peintures noires de Goya, aux dernières toiles de Rembrandt et de Hals
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Résumé: Dire que la popularité de Charles Dickens (1812-1870) fut immense est un euphémisme. Tout le monde le lisait: la Reine et ses ministres, le petit peuple et la gentry, toute l'Angleterre en somme, mais aussi les Français, les Américains, les Allemands, les Russes. Pour trouver un équivalent français à sa gloire, il faudrait additionner celle de Balzac et de Hugo, de Zola et de Dumas. Et encore échouerait-on à saisir le tacite plébiscite en vertu duquel il devint, malgré les critiques féroces que lui inspiraient bien des coutumes et des institutions de son pays, le chantre de tout un peuple. Raconter sa vie, c'est à la fois pénétrer les arcanes d'un créateur incomparable et tenter de comprendre comment les fantasmagories d'un fils de modeste fonctionnaire de province ont pu trouver pareil écho. C'est aussi aller à la rencontre d'une personnalité complexe, protéiforme, pétrie de contradictions encombrantes, mais toujours animée d'une infatigable énergie.
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Résumé: En vingt deux chapitres, depuis " Mythologies ", jusqu'aux " Conquérants ", et passant par "Nous sommes tous de grands enfants ", "Les observateurs de Civilisations ", "Du bon usage des moyens de transport "... Marc Wiltz propose une nouvelle lecture de 80 livres qui l'ont marqués et dont le thème principal tourne autour du voyage. Sont ainsi convoqués dans cette saga de l'aventure par l'écriture Don Quichotte et Casanova, Henry Miller et André Malraux, Bruce Chatwin et Victor Segalen, Saint-Exupéry et Hemingway... Et le personnage mythique du premier voyageur : Ulysse. "Tout est parti d'Homère, le poète, l'aveugle, le chantre, celui qui, pour le bonheur ou le soin mental des autres, a la charge de les distraire, de les sortir de leurs préoccupations, de rassembler dans un verbe social les faits et les gestes mystifiés de leur existence. Au commencement était la parole de l'aveugle, celui qui n'existait pas, celui qui ne savait pas écrire. Comme Jésus, celui que les écritures disent fils du verbe, mais dont aucune preuve historique n'atteste la réalité et dont, sans écrire lui-même, le geste a inspiré tant et tant de littérature... Pourquoi croire en l'un et pas en l'autre ? " Pour présenter les chapitres de ce grand rassemblement, l'auteur explique par l'exemple en quoi ses propres voyages ont été influencés par les lectures de ces auteurs magnifiques pour lesquels il se livre là à un salutaire exercice d'admiration.
Lu par:
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: Albert Camus est né le 7 novembre 1913. Le 4 janvier 1960, il disparaissait dans un accident de la route. À peine le cinquantième anniversaire de sa mort a-t-il été commémoré qu'il faut célébrer le centenaire de sa naissance. Entre ces deux dates, toute une vie tout aussi normale, naturelle et quotidienne que n’importe quelle autre vie. Mais également, alors que pris par leur train quotidien d’autres que lui n’ont pas le temps de s’étonner de la vie, l’extraordinaire courage d’un homme, qui est celui du condamné à mort marchant jusqu’au lieu de l’exécution, à dénoncer jour après jour l’horreur de l’existence quotidienne et de son agitation, de la justice quotidienne et du spectacle qu’elle donne, de la chronique quotidienne et de ses idées fort répandues. Celui qui fait face au quotidien, telle est la définition de l’homme et tel est, au demeurant, le thème de ce livre. Albert Camus au quotidien, en effet, dont l’écriture était une écriture au quotidien, dont la discipline était une discipline au quotidien, dont le combat était un combat au quotidien. Contre les mécanismes et les automatismes, refusant de s’abandonner aux illusions et à l’éternité, Camus se définissait lui-même comme l’« aventurier du quotidien », et ce sont ses aventures, diverses et variées, que nous racontent David R. Ellison, Edward Hughes, Nicolas L’Hermitte, Ève Morisi, Michel Onfray, Gerald Prince, Debarati Sanyal et Agnès Spiquel.
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: Du Joueur d'échecs à Combat avec le démon, l'œuvre entière de Stefan Zweig est fascinée par les grandes aventures de l'esprit humain, qu'elles le mènent vers la pensée, l'absolu, l'idéal ou la folie. C'est de la création romanesque que nous parle ici le grand écrivain autrichien, à travers trois " géants " du XIXe siècle. Tous trois ont forgé un univers autonome, portant l'empreinte d'une puissante personnalité, avec ses types humains, ses lois morales, sa métaphysique. Chez Balzac, l'élan créateur exprime une volonté de puissance par rapport à la société ; chez Dostoïevski, l'affirmation d'un destin tendu entre extase et anéantissement ; chez Dickens, l'accord entre un génie individuel et les traditions d'une époque. Chacun incarne ainsi un " type " d'artiste exemplaire. Pénétration psychologique, admiration passionnée, intime complicité d'un romancier avec ses grands modèles, dont de Trois Maîtres un chef-d'œuvre critique inégalé.